Je réagis un peu tard à votre commentaire car je viens juste de le lire, même si j’avais commenté par ailleurs cette notion de civilisation "post-chrétienne" à laquelle vous vous référez.
C’est dur à avaler pour les tenants d’une prétendue "tolérance", mais je suis d’accord sur le fond : toute religion, et à plus forte raison les religions monothéistes, sont des plaies. Elles sont par nature intégristes, et leurs affidés sont sûrs de détenir LA vérité. Ce qui est la véritable intolérance.
De plus, on confond trop souvent la foi et la religion. On peut discuter de la foi en un dieu ou une morale métaphysique, mais ça reste un choix ou un penchant personnel. Il en va tout autrement de la religion qui est l’instrumentalisation de la foi à des fins politiques et sociales. Généralement pour asseoir le pouvoir d’une minorité sur l’ensemble des autres membres de la communauté.
C’est pour cela que je suis foncièrement anti-religieux.
Ceci étant dit, que mon voisin place ses espérances dans une autre vie -la croyance en une divinité se résumant le plus souvent à l’espoir d’une seconde vie dans l’au-delà- cela ne me dérange pas. Dans la mesure où il ne va pas commencer à me dire comment il faut que je vive ou que je pense.
L’idée de religion est aussi vieille que l’idée de pouvoir, elle est en fait son corollaire.