Vous semblez avoir une haute conscience de votre science et de votre supériorité. Comme l’auteur du reste. Il juge ceux qui jugent. Ceux qui jugent ont un bagage pour le faire et l’accumulation de matière à juger de Sarkozy est amplement suffisant pour juger. En revanche l’auteur accumule les exemples - et contrairement à ce que vous écrivez, ils sont parfois éloignés et opposés les uns des autres et donc tous ne sont pas freudiens, une des vos erreurs - et donne une sanction péremptoire déterminant par sa science qu’une bonne analyse (non au sens psychanalytique du terme mais mathématique) - du personnage Sarkozy ne peut se faire que dans un cabinet à l’écouter parler. D’où mes questions et la principale quel est le bagage, l’expérience, quels sont les outils de cet auteur pour avoir un tel jugement péremptoire ? C’est tout. Pas de réponse. Quant à votre jugement me concernant, je m’en bats le coquillard. Vous faites de dangereuses interprétations quant à mon positionnement vis à vis de Freud. Rien dans mon commentaire ne vous permet d’affirmer quoi que ce soit. Si tout éclairé et lumineux que vous êtes, vous auriez dû voir un signe dans mon terme les " psycho-quelque choses ". Mon positionnement était autre : un texte incohérent, qui ne va pas au fond des choses et qui juge sans donner le moindre justificatif à sa capacité à avoir des jugements si définitifs contre des professionnels. Un exemple d’une profonde imbécilité péremptoire : Un psy sérieux est un psy qui sait se la fermer. Une vraie connerie là. Il doit la fermer, si élégamment dit pour le secret professionnel, en revanche comme tout médecin lors d’une étude de cas il peut en parler en public. Un autre exemple de cette orgueilleuse bêtise : Des interprétations médiocres et souvent haineuses simplement parce qu’il s’agit du chef de l’Etat. D’où peut-il juger cette médiocrité ? Quels sont critères d’appréciation ? Quelle est sa compétence ? Et comment peut-il comparer avec une analyse sérieuse ? L’a-t-il entre les mains pour comparer ? et enfin ils sont nuls quand ils jugent le président mais juste quand l’un d’entre eux jugent les autres psy et pourtant avec les même jumelles dont parle l’auteur : « Un os à ronger », comme l’a rappelé à juste titre le psychanalyste Jean-Pierre Winter. Cette phrase même qui la plus haute contradiction avec ce que dénonce l’auteur décrédibilise la totalité de son article car il accepte un jugement à la jumelle quand cela l’arrange un bon psychanalyste qui juge à juste titre, mais il travaille de la même façon que les autres et encore pire. Alors qu’il y a des tonnes de déclarations, des centaines d’heures de télévision, des écrits, des débats, enfin un matériel abondant concernant Sarkozy, en d’autres termes de la matière, ce bon psychanalyste lui ne peut juger qu’à partir de quelques écrits sur Sarkozy, mais son jugement à lui, pourtant travaillant dans des conditions hautement critiquées pour les autres par l’auteur pat ailleurs, serait le bon. Et pourquoi donc ? Pas de réponse. La vôtre en revanche est complètement à côté de la plaque.
PS : mon grand-père était un neuro-psychiatre très très réputé, expert auprès des tribunaux. Et pourtant il n’était pas freudien, et pourtant les psychiatres ne sont pas ma tasse de thé et très loin s’en faut. Juste cette information pour répondre à votre arrogante ironie sur ma capacité à savoir et comprendre la psychanalyse et sur mes supposées ignorances. Merci de votre cours d’étymologie comparée.