@auteur
Plutôt d’accord avec ce que vous dites et écrivez, même si je ne l’aurai pas dit avec autant de "verve". Mais le style c’est l’homme et les hommes sont tous différents ...
Deux points très importants que vous évoquez brièvement :
. le poids des lobbies, qui va croissant. Entendez par lobbies ceux qui sont constitués et qui ont pignon sur rue, ou plutot représentants sur assemblée nationale, tels certains pétroliers, l’agro-alimentaire, les médecins (qui réclament une troisième hausse de leurs honoraires) et les praticiens hospitaliers.... mais les lobbies c’est aussi les hommes du président, ou plutot ses copains, Lagardère, Boloré and Co. En France le pouvoir n’appartient plus au peuple, mais à quelques "représentants professionnels" et surtout à une élite financière qui organise la vie du pays pour s’enrichir toujours plus, aux dépens de nos concitoyens. Nous ne sommes donc plus en démocratie, mais en oligarchie. Je produirai un papier la dessus dans agoravox rapidement.
. l’assourdissant silence de l’opposiiton politique : le PS est mort, pour deux raisons. Le premier est un manque complet d’un ou d’une "leader" capable de rassembler et pas de diviser. Le second, vous l’avez dit, est l’emergence d’idées au PS qui n’ont plus rien à voir avec le socialisme, et qui me font penser que Bayrou (que je ne soutiens pas) apparaitrait presque comme un gauchiste dangereux comparé à quelqu’un comme Manuel "Valse avec la droite". Or les mouvements sociaux ont besoin d’un relais politique pour être entendus, à moins d’arriver à mettre 2 millions de personnes dans la rue. Du coup, Besancenot et la gauche de la gauche pourraient constituer un contre pouvoir qui ne sera quand même probablement jamais majoritaire. Ceci dit, je suis sur que l’ultra-droite au pouvoir ne ferait pas du tout la même politique si, alors que cette droite serait majoritaire, la gauche de la gauche se situait à 40% d’intentions de votes.
Autre élément perturbateur, la division syndicale !Celle-ci est incompréhensible. A l’heure où les attaques se multiplient à outrance sur les acquis sociaux, à un moment où nous risquons de perdre en 5 ans ce que nous et nos pères ont mis 50 ans à construire, il est ridicule - et quelque part très déprimant - de constater que nos rerésentants syndicaux se tirent dans les pates pour des querelles de pouvoir, sans se rendre compte qu’ils tirent en même temps dans les jambes de ceux qu’ils sont censés défendre.