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Accueil du site > Tribune Libre > Le triomphe de la médiocratie

Le triomphe de la médiocratie

Ce texte est une tribune engagée, résolument de gauche, de total parti pris. Je cherche à y exprimer ce quelque chose qui me préoccupe de plus en plus lorsque j’entends parler (mal, si mal) le chef de l’Etat, lorsque je lis les commentaires des lecteurs du Figaro, lorsque je vois que Jean Sarkozy devient président du groupe UMP de son département...

Par où commencer, où est-ce que ça finira ? La question mérite maintenant de se poser.

Depuis le fils devenu président de groupe à 21 ans, sans mérite, sans le moindre état de service, ridicule petit chef de troupe encore étudiant, jusqu’à la ridicule médiatisation de Carla - "j’ai besoin de me protéger" - Bruni-Sarkozy, chaque jour nous apporte son lot de désastres démocratiques.

Le net est la cible, le droit du travail est la cible, les libertés fondamentales sont la cible, le service public est la cible. Tout ce qui peut représenter une forme de contestation, une forme d’intelligence, un potentiel de rébellion est ciblé, attaqué, annihilé.

Le silence des troupes est absolument étourdissant. Que les députés, les sénateurs, les élus locaux UMP acceptent tout ça sans broncher est effroyablement éclairant sur l’état de délabrement moral de ce qui fut une droite et qui n’est plus qu’un groupe servile avide d’ordres, aussi bêtes soient-ils.

Les ordres justement, parlons-en. L’arrogance et l’incompétence des ministres est inédite dans notre République. Les bilans sont à la hauteur du chef : calamiteux. Ce n’est pas leur problème : ils s’en foutent, ils ne sont pas là pour ça. N’attendez pas de ces gens qui détestent l’Etat qu’ils le gèrent correctement. Ils n’ont qu’un but : le saboter, le saccager, le vendre. Ils le feront dans la douleur ou l’apathie, mais le feront quand même. La démocratie a été le moyen, ils feront ce qu’il faut pour qu’elle ne soit pas l’obstacle.

Leur justification s’impose : "Il a été élu pour ça", nous disent-ils. Quelle incroyable foutaise. Il a été élu aussi sur Jaures, sur le remboursement des prothèses dentaires, il a été élu en ne disant pas qu’il détruirait les retraites, sur le pouvoir d’achat, il a été élu n’importe comment en promettant n’importe quoi, changeant de programme selon la ville, selon le public, selon le discours.

Pourtant son action n’est pas une surprise pour ses opposants, mais allez demander à la plupart de ses électeurs s’ils ont vraiment voté pour les dictateurs à Paris, pour l’alignement infantile sur les Américains, pour les franchises médicales. Les opposants savaient parce qu’ils l’avaient observé, ils l’avaient lu, vu agir. Nous savions ses amitiés, nous connaissions sa pensée.

En cela très "bushiste", très nouvelle droite, il a cet avantage : il ne se cache jamais vraiment pour qui veut bien voir. Il y a une forme d’honnêteté roublarde dans cette manière d’être médiocre ouvertement qui semble nous dire : "vous verrez ça passera quand même tant je les tiens tous".

Il avait déjà trahi tous ses amis politiques, il a en toute logique trahi ses électeurs. Il recommencera. Les seuls qu’il ne trahit jamais sont ceux qui ont la seule chose qui l’épate : l’argent.

Il ne les trahira pas car, dans son système, selon ses valeurs, ils sont plus puissants que lui. Il est à leur service, espérant pouvoir ensuite devenir l’un des leurs.

Ainsi, finalement, la pire surprise, ce n’est pas lui. Lui, il est à la hauteur de ce qu’on craignait. Il est très mauvais. Il l’a toujours été. Il l’a été aux Finances où il se mettait déjà au service de ses amis, il l’a été à l’Intérieur où tout a empiré partout, où il a menti, où il instrumentalisé la douleur... Il l’a été à l’UMP, parti qu’il a émasculé, qu’il a vidé de toute substance, parti dont il a détruit l’intelligence.

La surprise est ailleurs. Elle est dans ce que tout cela révèle de médiocrité et de lâcheté chez les autres.

À gauche d’abord : l’opposition est consternante (voir ma modeste lettre à la gauche) les personnalités émergentes sont inquiétantes.

Mais surtout à droite ! À droite, c’est du Romero. On disait comme un slogan qu’on avait la droite la plus bête du monde, mais aujourd’hui ce dont on se rend compte c’est qu’on n’a pas de droite, on n’a rien, on a une bande de zombies sous tutelle. Aux ordres de Sarkozy ou aux ordres des lobbies les plus dangereux.

Qui pourrions-nous respecter aujourd’hui à droite ?

Où sont les de Gaulle, les Pompidou, les Chirac, les Veil, les Séguin de demain ? Où sont-ils ?

Bertrand  ?
Ce type est une espèce de vendu de première catégorie qui ose parler d’avancée sociale quand l’Europe passe à 65 heures de travail hebdomadaire possible.

Fillon  ?
Le pauvre n’est pas foutu d’exister. Il s’est prêté au jeu ridicule du jogging, il a cédé à tout, pleurnicheur de première catégorie, incapable de savoir ce qu’il fait là, il casse. On lui a dit de casser, il casse. Ca tombe bien, c’est l’idée qu’il se fait d’une action politique de droite (je ne suis pas sûr que c’était l’idée de ses électeurs).

Devedjian ?
À part pour se coucher devant Total ou Sarkozy, on ne sait pas trop à quoi il sert.

Copé  ?
Le gag (sinistre) ultime à lui tout seul. Le pauvre, depuis qu’il a commis son Promis j’arrête la langue de bois (palme de la photo de livre la plus ridicule de la décennie), il se débat pour faire oublier qu’il parle avec une forêt dans la bouche. Il se rêve président de la République. Si des personnalités aussi pauvres intellectuellement peuvent faire ce rêve alors la République est réellement à terre.

Alors qui ?
Ils sont obligés d’aller les chercher à gauche, détruisant définitivement leur réputation dès qu’ils les touchent.

Pauvre Kouchner devenu une quantité négligeable risible. Pauvre Jouyet qui se débat tant qu’il peut dans cette situation ridicule. Pauvre Besson qui croyait avoir vu la lumière alors que le seul travail réellement bon qu’il ait jamais fourni est précisément celui qu’il a renié. Pauvre Amara qui fait ce qu’elle peut et avale couleuvre sur couleuvre vivant dans le déni de son instrumentalisation. Pauvre Hirsh de plus en plus autiste qui veut sauver de la misère ceux-là mêmes que la politique de ses collègues enfonce dans la précarité. Le but est louable, la complicité est coupable.

Ils sont tous tachés. La médiocratie salope ce qu’elle touche. Dernière en date, Carla Bruni, la pseudo-gauchiste artiste et aristo. Les pauvres, qu’il est triste de voir Le Figaro s’aplatir devant elle. Au-delà du fait qu’elle n’a jamais été plus à gauche qu’un vague humanisme ne l’y autorisait, c’est cette image-là d’elle qui sert. La voir se complaire dans le plan de com’ de la politique la plus réactionnaire qu’on ait eu à subir depuis cinquante ans est assez navrant et un peu gênant tant c’est vulgaire.
Faut-il qu’ils soient désemparés pour l’aimer autant cette image de la gauche.

Ceci dit, on peut les comprendre :

Regardez Pecresse, voyez Dati, admirez les retournements maîtrisés et télécommandés de la triste Yade qui n’est qu’une illusion, un leurre. Qu’elles sont nulles, terriblement nulles.

La seule qui aurait pu sauver l’honneur, peut être, NKM, s’est rangée. Oh elle fait semblant, avec son bel air fier, d’être toujours là, mais elle n’est plus qu’un pantin de plus. Elle a cédé, elle a perdu. Au moins aura-t-elle combattu.

Ah Borloo... l’art du plongeon en caleçon en eaux turquoise. Quelle belle image !
Et Darcos, Boutin, Waquiez, regardez-les qui gambadent confondant projet politique et justifications faiblardes.

Je voudrais, avant de terminer ce petit coup de gueule, revenir sur Jean Sarkozy. Je voudrais poser une seule question : sans son nom que serait-il ?

Ils nous parlent de mérite, ils nous parlent de travail... Ils défendent la rente et l’héritage, ils détruisent tout ce qui peut donner la moindre chance à quelqu’un qui ne serait pas bien né. Ils parlent de travailler plus pour gagner plus et ils détruisent le temps de travail (et donc la majoration des heures supplémentaires).

  • Jean Sarkozy a-t-il été un militant associatif de premier plan ? (personne ne sait si, entre deux rendez-vous avec Jessica Darty, il a trouvé le temps de se consacrer aux autres)
  • A-t-il été élu dans une circonscription de gauche ? (non, il a fait un score minable dans une circonscription gagnée d’avance)
  • A-t-il produit, malgré son jeune âge, une pensée politique d’envergure ? (ne riez pas)
  • Qu’ a-t-il donc fait pour obtenir d’un coup d’un seul les faveurs de tous les élus d’un département, pour justifier le haut patronage de Balkany (un sacré exemple de mérite républicain, là encore), pour mériter toute cette presse ? (on cherche encore la réponse)

Parlons-en de cette presse.

Les médias sont à l’origine de ce triomphe. La médiocratie est aussi une médiacratie. C’est Philippe Ridet l’embedded qui ne voit rien, c’est Libé et ses obsessions anti-internet, anti-gauche, anti-engagement, son sarkozysme pseudo-critique, c’est Le Figaro devenu une ridicule Pravda française, c’est Le Nouvel Obs livré à Olivennes, c’est Paris-Match, c’est Bernard Arnault et Bouygues et Dassault et Lagardère.

Les journalistes qui ont lâché Denis Robert, qui font des tartines sur Jean Sarkozy, sur Carla, c’est Barbier, grillé d’amour pour son "amie", Apathie qui ne parvient plus à cacher son irritation contre quiconque ose dire que le roi est nu.

C’est la presse qui a fait ce triomphe, elle qui n’a jamais dit ce qu’elle savait pendant la campagne. Cette presse qui s’invente le mythe d’un lynchage aujourd’hui alors même qu’il n’y a qu’un léger rééquilibrage destiné uniquement à sauver ce qui peut l’être de son image.

La médiocratie triomphe, la démocratie a perdu. Espérons que ça n’était qu’une bataille.

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36 réactions à cet article    


  • Fergus fergus 18 juin 2008 11:52

    Effectivement, M. Joupiniou, l’élection à L’UNANIMITE de Jean Sarkozy est venu démontrer hier de manière éclatante à quel point les élus UMP sont devenus des godillots sans fierté prêts à tout pour asseoir leur carrière et leurs petits privilèges. 21 ans et encore dilettante il y a quelques mois, Jean Sarkozy se trouve bombardé à la tête du groupe UMP des Hauts-de-Seine. Une élection triomphale acquise grâce à la complicité servile de militants chevronnés qui mouillent leur chemise depuis des années, parfois des décennies, au service de leur parti et auraient à l’évidence beaucoup plus mérité ce poste qu’un gamin qui, comme vous l’avez souligné, ne connaît strictement rien en matière de politique et de gestion locales.

    Mais il se trouve que le gamin a pour géniteur le Président de la république et pour soutien local la sulfureuse Isabelle Balkany, vice-présidente du Conseil Général et amie personnelle très proche de Sarkozy père, tous deux ennemis jurés de Patrick Devedjian à qui l’intrigante Isabelle veut ravir la présidence. Résultat des courses : avec ou sans consigne de l’Elysée (peu importe), les élus UMP des Hauts-de-Seine ont dans un mouvement parfaitement synchrone baissé leur culotte et adoubé (en jurant in petto pour la plupart d’entre eux) le plus jeune et le plus inexpérimenté d’entre eux pour plaire au souverain et à l’ambitieuse duchesse de Levallois dans la plus hideuse tradition des courtisans.

    Et ce qui vaut pour cette assemblée départementale vaut malheureusement pour toutes les autres, y compris l’Assemblée Nationale. Comment dès lors faire confiance au vote des députés, censés nous représenter au plus niveau mais qui se rangent comme les godillots qu’ils demeurent, dans la grande tradition de feu le RPR, derrière la consigne venue d’en haut, les élus PS n’étant pas beaucoup plus glorieux en la matière que leurs adversaires ?

    Cela dit, je ne fais aucune fixation sur la famille Sarkozy. Mais je trouve le népotisme haïssable, fût-il habillé d’un vote en apparence démocratique. A cet égard, qu’auraient dit les thuriféraires de Sarkozy si le même évènement s’était produit avec une Ségolène Royal présidente de la république et son fils Thomas bombardé dans la foulée président du groupe PS du plus puissant département de France, au nez et à la barbe des vieux militants aguerris, des serviteurs fidèles instamment priés de faire allégence au fils de la présidente ? J’invite les sarkozystes convaincus à se poser la question et à être honnêtes avec eux-même.


    • spartacus1 spartacus1 18 juin 2008 13:32

      Elle n’est pas que sulfureuse I. Balkany, c’est tout simplement une reprise de justice : L’ensemble de la somme détournée des comptes publics par les Balkany s’élève à environ 1 000 000 euros et selon le journal L’Humanité « 5 millions de francs, si on compte la période (1983-1992) couverte par la prescription… (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Balkany )

      Bon, elle vient de recevoir la légion d’honneur. Taulards qui avez volé un oeuf, ne désespérez pas, puisque quelqu’un qui vole plus d’un million d’euros peut recevoir la légion d’honneur, votre tour viendra sûrement.


    • spartacus1 spartacus1 18 juin 2008 13:36

      @l’auteur :

       

      Bravo, totalement d’accord avec toi !

      La médiocrité (c’est mon jour de gentillesse, je ne parlerai donc pas de nullité) de la gent politique actuelle est consternante.

      Mais ce qui est encore plus consternant, c’est le suivisme des moutons bêlants que Sarko mène à l’abatoire.


    • arroc 19 juin 2008 07:44

      @ pipicaca :

      N’inversez pas les rôles, vous êtes insignifiant, alors que le président est une nuisance pour la liberté, l’égalité et la fraternité.


    • Zalka Zalka 18 juin 2008 13:45

      Parce que vos commentaires ne sont ni vains ni futiles ?

      Vous critiquez en permanence les gauchos fermés et manichéen, mais vous même n’êtes que leur reflet de droite aussi fermés et manichéen que ceux qui vous critiquez. L’impossibilité de vous convaincre (due à votre mauvaise foi) rend effectivement ce commentaire vain, mais au moins, il n’est pas futile...


    • el bourrico 18 juin 2008 12:50

      C’est parti, impossible d’émettre la moidre critique sur un thème sans qu’un gugus ne vienne la ramener et critiquer l’auteur car il n’a considéré qu’un thème et pas un autre... bref, hors sujet, réponse à coté de la plaque. Le gugus en question ne dit rien sur le contenu, juste sur ce que lui aurait aimé y voir... hein Calmos, avec ton commentaire ô combien pertinent. Tu veux qu’on parle de la gauche ? Mais qui te dis que parce qu’on critique la droite sarkozy, c’est forcement qu’on est avec la gauche de royal ou autre ? La gauche ? y a rien à en dire, elle n’existe plus. La gauche n’a pas a vocation à prendre le pouvoir, si elle le fait, elle se ramasse, le rôle de base de la gauche est l’opposition, c’est de tempérer les ardeurs de la droite... de nos jours, elle est atomisée, donc la droite et le patronat n’ont plus d’entrave.

      Bref oui, tu es vain et futile Calmos, je confirme.


      • el bourrico 18 juin 2008 12:56

        Une petite chose, est ce qu’un seul de tout ces "réactionnaires" ici présent réalise que le clivage gauche droite est est devenu tellement ténu que les deux ne se différencient plus sur le fond mais seulement sur la forme, puisque les grandes décisions viennent soit de Bruxelles, soit du CAC 40 & Co ? A croire que ça vous plait de voue étiqueter de droite, comme ça ça vous permet de qualifier tout ce qui ne vous plait pas de gauchiste, et puis d’assicier ça avec tout ce qui déplait aux gens, comme le comique "islamogauchiste". Bref, des gens à deux neurones pour qui le monde est divisé en deux, gauche et droite, point barre ! Une chose est sure, avec des gens comme vous, aussi borné et partisans, les choses ne sont pas prêt de s’arranger, les gens comme ceux dont je parle ne vivent que par le conflit, et pour la confrontation, la loi de la jungle quoi, le degré zéro de l’humanisme et de l’empathie.

        Pour ça, je vous méprise et vous plaint tout à la fois.


      • arroc 18 juin 2008 20:20

        @ Calmos

        Je m’inquièterais plutôt de votre victoire à la Pyrrhus, tant il est vrai que l’Histoire avance par mouvement de balancier, et qu’il n’y a rien d’éternel en ce bas monde.

        Votre morgue d’aujourd’hui pourrait vous coûter, à vous les (néo)cons, énormément plus dans quelques années, que le peu de générosité que ceux qui ont tant besoin d’humanisme et de solidarité n’osent même plus vous demander, tant on les frappe violemment jour après jour.

        Les gens les plus dangereux sont ceux qui n’ont plus rien à perdre. C’est une autre leçon de l’Histoire.


      • arroc 19 juin 2008 07:37

        @ proutproutproutprout

        1. "le parti socialiste est en miette" : sans déconner ? bravo einstein, un nobel de plus en route pour cette découverte !

        2. y’a-t’il un socialiste dans la salle ?

        3. montebourg, royal ? qui donc ? connaît pas.

        4. l’hopital psychiatrique : j’imagine que c’est en connaissance de cause que vous écrivez. Ils vous traitent bien là-bas ? En tout cas, ils vous laissent tapoter sur internet, soyez gentil avec les infirmiers.

        5. sur votre oeuvre : le temps est venu de la célébration, car bientôt vos commentaires disparaîtront comme par enchantement, lorsque les modérateurs feront leur job. Un petit verre, une petite larme, et au revoir ?


      • Forest Ent Forest Ent 18 juin 2008 13:39

        Pas vraiment d’info dans cet article, mais il est bien écrit, fait du bien et défoule. Malheureusement, comme relevé par les UMPistes, ce n’est guère mieux au PS.

        Les médias dans tout ça ? La "forêt des médias" peut vous aider à comprendre leur rôle :

        http://forestent.free.fr/


        • mac 18 juin 2008 14:37

          Je pense qu’il existe à droite comme à gauche des opposants au système que vous décrivez mais la plupart des médias (aux ordres ?) se gardent bien de leur donner la parole.

          Nicolas Dupont Aignan en est peut-être un exemple, lui qui n’a jamais renié le gaullisme, qui a eu le courage de se présenter contre le maître à la tête de l’UMP en obtenant 11% de voix et qui n’hésite pas à voter contre son camp lorsqu’on lui soumet des lois qui vont à l’encontre des idées qu’il défend.

          Après tout nous avons peut-être les représentants que nous méritons lorsque l’on voit que les électeurs ou salariés sont incapables de se mobiliser lorsqu’on leur confisque un référendum ou que l’on fait un bon en arrière de 60 ans en matière de droit du travail.

          A quoi ressemblent ces petites "grêvettes" séparées les unes de autres, étalées dans le temps (peut-être les syndicats sont-ils aussi aux ordres ?) face à ces millions de personnes capables de sortir dans la rue avec leur drapeaux lorsqu’un sportif vient de marquer un but ?


          • Ronny Ronny 18 juin 2008 15:35

            @auteur

            Plutôt d’accord avec ce que vous dites et écrivez, même si je ne l’aurai pas dit avec autant de "verve". Mais le style c’est l’homme et les hommes sont tous différents ...

            Deux points très importants que vous évoquez brièvement :

            . le poids des lobbies, qui va croissant. Entendez par lobbies ceux qui sont constitués et qui ont pignon sur rue, ou plutot représentants sur assemblée nationale, tels certains pétroliers, l’agro-alimentaire, les médecins (qui réclament une troisième hausse de leurs honoraires) et les praticiens hospitaliers.... mais les lobbies c’est aussi les hommes du président, ou plutot ses copains, Lagardère, Boloré and Co. En France le pouvoir n’appartient plus au peuple, mais à quelques "représentants professionnels" et surtout à une élite financière qui organise la vie du pays pour s’enrichir toujours plus, aux dépens de nos concitoyens. Nous ne sommes donc plus en démocratie, mais en oligarchie. Je produirai un papier la dessus dans agoravox rapidement.

            . l’assourdissant silence de l’opposiiton politique : le PS est mort, pour deux raisons. Le premier est un manque complet d’un ou d’une "leader" capable de rassembler et pas de diviser. Le second, vous l’avez dit, est l’emergence d’idées au PS qui n’ont plus rien à voir avec le socialisme, et qui me font penser que Bayrou (que je ne soutiens pas) apparaitrait presque comme un gauchiste dangereux comparé à quelqu’un comme Manuel "Valse avec la droite". Or les mouvements sociaux ont besoin d’un relais politique pour être entendus, à moins d’arriver à mettre 2 millions de personnes dans la rue. Du coup, Besancenot et la gauche de la gauche pourraient constituer un contre pouvoir qui ne sera quand même probablement jamais majoritaire. Ceci dit, je suis sur que l’ultra-droite au pouvoir ne ferait pas du tout la même politique si, alors que cette droite serait majoritaire, la gauche de la gauche se situait à 40% d’intentions de votes.

            Autre élément perturbateur, la division syndicale !Celle-ci est incompréhensible. A l’heure où les attaques se multiplient à outrance sur les acquis sociaux, à un moment où nous risquons de perdre en 5 ans ce que nous et nos pères ont mis 50 ans à construire, il est ridicule - et quelque part très déprimant - de constater que nos rerésentants syndicaux se tirent dans les pates pour des querelles de pouvoir, sans se rendre compte qu’ils tirent en même temps dans les jambes de ceux qu’ils sont censés défendre.


            • saint_sebastien saint_sebastien 18 juin 2008 17:32

               

              Oui , mais est la gauche ? ou est l’opposition ? on a rarement vu une opposition aussi complaisante au pouvoir en place dans la 5e république.

              On peut se demander s’ils ne sont finalement pas d’accords avec ce que fait la droite tellement ils ne réagissent que faiblement.

              Sur le fond comme sur la forme, ce qui se passe dans ce pays est désolant, mais ce n’est pas en écrivant une tribune sur un forum que l’on peut faire bouger les choses , à ce stade , il faut une confrontation directe avec le pouvoir en place. 

               


              • Dégueuloir Dégueuloir 18 juin 2008 19:08

                absolument,et quant au terme "médiocratie" il est surrévalué...on peut dire plutôt "IDIOCRATIE"....et sa cohorte de moutons dégénérés.....


              • arroc 19 juin 2008 07:16

                La gauche ne comprend pas, hélas, ce qui se passe.

                Ils pensent qu’ils n’auront qu’à tirer les marrons du feu en 2012, sans avoir rien eu à faire d’ici là. Et en plus, avec tout un paquet de lois liberticides déjà votées, dont certaines seront retoquées "pour faire peuple" et d’autres seront conservées car elles les aideront à gouverner tout en disant "c’est pas nous, ça ne nous plaît pas, on s’en occupera plus tard". Donc en ce moment, ils se pignolent à savoir comment se partager le camembert, et qui prendra quoi.

                Grossière erreur à mon avis, qui dit que le PS existera encore (ou interessera encore quiconque) d’ici là, sans un véritable retour au sources ?

                Enfin une chose est sure. Si jamais le PS arrive au pouvoir en 2012, il n’y aura plus rien à privatiser, donc au moins, on ne pourra plus leur reprocher des privatisations en 2017. (rire jaune)


              • meridien meridien 18 juin 2008 17:55

                il se peut que votre profession de foi ’à gauche toute’ soit sincère..

                mais vous ne vous rendez peut-être pas compte que vous versez dans un excès verbal excessif

                ’l’excès verbal rend le propros insignifiant,et surtout contre-productif’

                je suis de gauche,n’étant pas du tout d’accord avec le comportement des gens de droite,en général,

                mas il est désolant de constater que les apparachiks de gauche se démolissent,tout seuls

                sans l’aide de personne ...à gogo..triste... !!

                 

                 


                • chmoll chmoll 18 juin 2008 18:35

                  j’viens de voir l’nom Balkany,ça m’dit ké t’choses’nom là

                  ça s’rait pas une agence de fournisseur d’alibis des fois ?


                  • impots-utiles.com 18 juin 2008 19:13

                    Les députés ont d’ailleurs adopté, mardi 17 juin, le projet de loi sur la modernisation de l’économie (LME) en première lecture, par 321 voix contre 230.
                    Ce projet devrait, selon le gouvernement, apporter 0.3% de croissance et créer quelque 50.000 emplois en plus dès 2009... ce qui n’est pas de l’avis de l’UFC que choisir

                    http://www.impots-utiles.com/lassemblee-adopte-le-projet-de-loi-sur-la-modernisation-de-leconomie.php


                    • lamorille 18 juin 2008 20:36

                      associer la droite au grand george romero, les zombies vont se relever...


                      • miwari miwari 18 juin 2008 21:27

                        Un instantané de la politique sans œillère, directe sans langue de bois tout ce que j’aime.

                        Que le simple citoyen ne se révolte pas "pour l’instant" je peux à la rigueur le comprendre il faut faire bouillir la marmite et avec les lendemains qui s’annoncent ...

                        mais que nos hommes politiques de droite comme de gauche ne fassent rien contre cette monarchie que l’on nous instaure petit a petit c’est cela le plus désolant, les médias sont pour l’instant à la botte du pouvoir mais versatiles comme ils le sont il suffirait que quelques "grande personnalité" politique l’ouvre enfin pour que leurs (les médias) allégeances soit rompue.


                        • kako 18 juin 2008 22:08

                          Exellent article ; Oui, il est partisan, mais pas trop. Il décrit une réalité que certains par lacheté essaie d’ignorer. La République est dans le caniveau, la démocratie n’est plus qu’un mot, pire un prétexte. Les élus n’ont plus aucune dignité et les courtisans lèchent. Les ministres n’ont pas de projets et d’ailleurs en auraient-ils qu’ils seraient priés de laisser le Roi les présenter. Car c’est de lui que tout doit venir ; il controle tout, il sait tout. Il travaille trois fois plus, voyage trois fois plus et dépense trois fois plus, et se fait payer aussi dix fois plus. Et pendant ce temps, la situation sociale se dégrade, le pouvoir d’achat recule, et les français sont de plus en plus pauvres. Mais de çà il s’en fout ; ses amis sont de plus en plus riches. Il a été élu pour çà !!!

                           


                          • Abolab 18 juin 2008 22:33

                            Devedjan, il a pris la Présidence de l’Etablissement Public d’Aménagement de La Défense (EPAD) à la suite de Nicolas Sarkozy dans les Hauts-de-Seine.


                            • 3°oeil 19 juin 2008 00:08

                              Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros = 60
                              mois x 6952 euros.
                              C’est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC
                              par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous
                              d’accord !
                              La plu part des médias n’en parlent pas !
                              A l’issue des 5 ans d’indemnités, les députés non réélus percevront ‘ à vie
                              ‘ 20 % de ce traitement : Soit 1390 euros par mois.
                              Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impôts qui serviront à
                              payer les ‘golden parachutes’ de nos députés.
                              Mais pourquoi 5 ans ? C’est précisément le temps d’une alternance
                              législative.
                              Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que
                              devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train
                              de vie dispendieux de l’Etat !

                              L’information sur la nouvelle indemnité ‘chômage’ des députés a été révélée
                              par ‘Le Canard Enchaîné’ le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le
                              Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en
                              avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux,
                              habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands
                              patrons (certes avec raison…)..
                              Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a
                              été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF,
                              qui savent parfaitement s’entendre lorsqu’il s’agit de s’octroyer des
                              avantages sur le dos des Français.
                              Avant de quitter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l’unanimité
                              et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu
                              touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui
                              est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros,
                              soit 6 952 euros
                              Brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 euros sur 5
                              ans ! Sans parler ce ce qu’il
                              Leur coûtera ‘ à vie ‘ ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et
                              définies par l’ordonnance
                              N° 58-1210 du 13 décembre 1958. L’indemnité de base est calculée ‘par
                              référence au traitement des
                              Fonctionnaires occupant des emplois de l’État classés dans la catégorie
                              présentement dite hors échelle.
                              Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le
                              plus élevé de cette catégorie’,
                              Ce qui correspond au traitement d’un conseiller d’État ayant moins d’une
                              année d’ancienneté dans son
                              Grade. S’y ajoute l’indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires,
                              au taux de 3 %. Selon l’article 2 de l’ordonnance précitée :
                              ‘L’indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de
                              fonction’.
                              Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l’indemnité
                              parlementaire (indemnité Parlementaire proprement dite majorée de
                              l’indemnité de résidence)
                              Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les
                              suivantes :

                              - Indemnité de base : 5 400, 32 euros

                              - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros

                              - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros
                              Soit brut mensuel 6952, 91 euros .
                              Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues
                               :

                              - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de
                              mandat : 1 153, 08 euros

                              - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros

                              - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la
                              dette sociale : 539,55 euros

                              - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
                              Soit net mensuel 5 177, 66 euros.
                              Avant de quitter la présidence de l’Assemblée Nationale, Jean Louis Debré,
                              nouveau président du Conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses
                              amis députés de tous les partis !
                              Bien entendu cette généreuse ‘indemnité chômage’ est totalement
                              inconditionnelle, et l’heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5
                              ans, n’est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier
                              de la recherche d’un nouvel emploi, d’une visite mensuelle auprès d’un
                              conseiller ANPE, ou d’une activité justifiant cette ‘aide sociale’… Bref,
                              tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.

                              Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car
                              évidemment aucun parti n’a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses
                              de M. Debré.
                               


                              • Belle lurette 19 juin 2008 06:58

                                cela à dû vous faire du bien d’écrire cette article comme pour moi de vous lire. ça défoule

                                La France à le président pitoyable qu’elle mérite et toute sa cours est bien à son image. sarko pendant sa campagne s’est adressé très largement aux français. Chacun a pris un peu pour soi : argent, racisme, populisme, intolérence... Quand mon compagnon me dit  : ils l’ont voulu, ils l’ont , à chaque fois je réponds : oui mais nous aussi

                                Il est vrai qu’en ce moment les médias veulent se faire une nouvelle virginité (serait-ce tendance ?) Il n’y a pas pire menteur qu’un offusqué.

                                j’ai bien aimé le film de Redfort "lions et agneaux" sur la grande complicité des médias dans le déclenchement de la guerre en Irak. Tout cela au nom de l’argent


                                • Adama Adama 19 juin 2008 07:10

                                  Voilà sans doute le plus grand président que la France ait connu , Colbert n’est pas loin.

                                  Des réformes que des réformes voici le recette, la France fut trop longtemps sclérosée, dans l’immobilisme.

                                  Sarkozy la raison est avec vous, merci.


                                  • arroc 19 juin 2008 07:19

                                    Il vous faut sans tarder commencer un one-man-show. Vous êtes tordant.


                                  • Adama Adama 19 juin 2008 11:50

                                    Voilà sans doute le plus grand président que la France ait connu , Colbert n’est pas loin.

                                    Des réformes que des réformes voici le recette, la France fut trop longtemps sclérosée, dans l’immobilisme.

                                    Sarkozy, la raison est avec vous, merci.


                                  • Adama Adama 19 juin 2008 11:51

                                    Arroc ,

                                     et vous tordu


                                  • lamorille 19 juin 2008 21:28

                                    colbert fut effectivement un trés bon président...tellement agacé par le roi soleil et ses ray-ban, ainsi que ses coups tordus, qu’il traça des lignes toutes droites dans les villes "nouvelles" du 17e (siècle...)


                                  • garibaldi15 19 juin 2008 08:11

                                    Les peuples ont toujours eu les dirigeants qu’ils méritent et les Français n’échappent pas à cette règle.

                                    Les Français ont voté pour un arriviste et en conséquence ils ont droit maintenant à un parvenu. Logique non ?

                                    Ces Français qui estiment avoir fait leur part d’engagement collectif quand ils sont allés déposer un nounours rose en hommage a un enfant assassiné (le consensuel ça ne mange pas de pain, ça n’expose pas à la répression, et en plus on peut passer à télé !..), sont les mêmes qui préfèrent partir en week-end ou aller faire des courses chez Auchan, alors qu’au même moment ils sont appelés à défendre dans la rue des droits qui ont coûté si cher à leurs anciens. Comment pourraient-il mériter le respect ?


                                    • Henri François 19 juin 2008 08:42

                                      A quoi bon une nouvelle fois rouspéter, tergiverser, discuter, montrer du doigt ou râler, exercices dans lesquels la France excelle. Les dirigeants d’aujourd’hui, comme d’hier et d’avant-hier dailleurs, ne sont que l’image exacte de ce qu’est la majorité du peuple. Une majorité de couards. Elle a, vissée en elle depuis des lustres, la crainte d’avoir à changer ses petites habitudes, ses petites envies egoïstes, son petit confort, sa petite voiture, ses petites vacances, sa petite télé pourtant polluée, ses petits livres abêtissants, son petit journal servile, son petit syndicaliste sans pouvoir, son petit député menteur, son petit super-marché qui vend tant d’inutile, son petit appartement acheté à crédit, sa petite banque qui lui suce le sang, son petit curé ou son rabbin ou imam qui lui vendent du vent, sa petite équipe de soi-disants sportifs de "haut-niveau", ses petits (et gros quelquefois) privilèges. Une majorité qui craint de découvrir qu’elle ne fait plus partie d’une nation la "plus intelligente de la planète" et qui continue pourtant de le déclamer. Bref une majorité de petits-bourgeois qui s’obstinent à rejeter ceux qui ne leur ressemblent pas et qui ne voient pas plus loin que leur... petit nez. 

                                      Souvent muet car impuissant, c’est un bon français métissé qui vous le gueule dans le creux de l’oreille.

                                       


                                      • Marhic 19 juin 2008 12:14

                                         

                                        Merci pour ce texte. Même si les argumentations manquent un peu parfois, il est agréable de vous lire et de voir que on n’est pas seul au monde à être révolté.
                                         
                                        La question qui se pose maintenant selon moi est de savoir comment agir. Efficacement !
                                         
                                        J’assiste depuis quelques mois à des réunions organisées par la LCR en vue de créer le Nouveau Parti Anticapitaliste.
                                        J’ai été un peu dubitatif au début car je trouvais que la réflexion s’articulait autour de thèmes trop imprégnés de la culture LCR (lutte de classes, révolution, trotskisme…) et du coup que ce projet risquait de ne pas être bien rassembleur.
                                         
                                        Au fil des réunions, ce discours s’est transformé et aujourd’hui, on y rencontre de plus en plus de gens qui ne sont pas adhérents LCR mais qui attendent vraiment la création d’un parti de GAUCHE.
                                         
                                        Ces personnes ne sont plus à convaincre de l’attitude destructrice de ce gouvernement. Ils sont très remontés mais, surtout, veulent CONSTRUIRE.
                                         
                                        Construire une société nouvelle basée sur le respect et le partage des richesses. Toutes les saloperies dont nous prenons connaissance chaque jour dans la presse doivent cesser . Je parle bien sûr de la presse qui n’est pas à la botte du gouvernement, « Le Canard Enchainé » par exemple, la Décroissance, Politis, le Sarkophage… (il n’y en a plus beaucoup, on pourrait tous les citer tous facilement !)
                                         
                                        Je vous invite donc tous à participer à ces réunions. Il y aura un rassemblement national les 28 et 29 juin prochain à Paris. A l’issue de cette réunion, on devrait inviter les citoyens à réfléchir à un programme politique.
                                         
                                        J’ai découvert récemment un site très instructif où il est question d’économie. Il existe un système viable qui pourrait se substituer au capitalisme. Les articles sont parfois ardus mais l’ensemble est accessible et de nombreux aspects sont développés de façon très intéressante.
                                         

                                        • caramico 19 juin 2008 12:36

                                          Cet article m’a fait du bien :

                                          1 - Son style, la forme et le fond (qu’on n’a pas encore hélas atteint)

                                          2 - Je me régale à penser à tous ces "couillons" qui ont voté Sarko et qui maintenant s’en mordent les doigts.

                                          3 - Pour contrer l’argumentation de l’auteur, il n’y a, comme toujours que les invectives des deux glands de service.

                                          Merci, la journée commence bien


                                          • Iren-Nao 20 juin 2008 03:40

                                            @ Robert

                                             

                                            Ben oui mon bon tout ca est bien vrai et bien triste.

                                            Ce qui est largement aussi triste c’est que bcp ont vote pour Niafron parce que decidement on ne pouvait pas voter pour l’andouille de service et les cocus alentours.

                                            Le nombre de politiciens qui, de chaque bord, ont le courage d’avoir un discours responsable et un peu de vision est assez decourageant.

                                            Parce que si on veut etre elu, il faut servir la soupe au bon peuple,etre photogenique et faire des bons mots et surtout etre aime ou donner a manger aux medias. Bref satisfaire la sacro sainte MAJORITE des supporteurs de foot et surtout etre parfaitement CON FORME.

                                            Etre elu, c’est un brevet de conformisme et de lachete de nos jours.
                                            Je propose d’interdire les jobs de ministre aux elus.

                                            C’est comme ca

                                            Iren-Nao


                                            • Serpico Serpico 21 juin 2008 14:14

                                              C’est un Etat d’arrivistes. Et ce sont des arrivistes déchaînés.

                                               

                                              Cela va du président au parlement en passant par le gouvernement.

                                               

                                              Le fait qu’ils soient arrivés provoque en eux une grande stupeur : "Mais je suis en haut de cet Etat qui m’impressionnais avant ! C’est si banal que ça ?"

                                               

                                              Et en fait, la banalité, c’est eux ! par leur incompétence et surtout leur irresponsabilité, ils détruisent des siècles de travail et de traditions laborieusement mis en place par des hommes et des femmes hors norme.

                                               

                                              La France est en voie de sous-développement et elle a pris les rails du TGV.


                                              • alceste 22 juin 2008 09:42

                                                @ Robert Joupiniou

                                                Bon coup de gueule, et qui fait du bien, mais j’ai l’impression que la France est entrée pour un certain temps dans la religion du Très Saint Pognon , et que toute critique est considérée comme un blasphème de sorte que la messe libérale puisse propager son Saint Message.

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