@ S Reboul, "La grande alliance négative entre extrême droite xénophobe , ultra-libéraux anti-impôts, sociaux-nationalistes et prétendue "gauche de la gauche de la gauche" a fonctionné une fois de plus."
Monsieur Reboul vous voyez des alliances contre nature et des complots partout vous aussi ! Vous affirmez que la "prétendue gauche" n’a rien à proposer. Certes ce n’est pas TFI ou Antenne 2 qui relaieront cette dépêche de l’AFP (pourtant édulcorée) mais ce n’est pas une raison pour affirmer que rien ne se fait à la gauche de la gauche.... Protestez plutôt contre la censure médiatique au lieu de vous en faire le complice...
PARIS, 18 juin 2008 (AFP) - Un collectif d’organisations de gauche et altermondialistes ont lancé mercredi un appel "pour une autre Europe", au lendemain du "non" irlandais au traité de Lisbonne, et appelé à des débats et mobilisations avant une réunion publique le 6 décembre à Paris. Dans un texte intitulé "Une autre Europe est possible", proposé à signature sur les sites internet des organisations, les signataires appellent à saisir l’opportunité de la présidence française de l’Union européenne pour "porter exigences et propositions alternatives", en lien avec le forum social européen de Malmö (Suède) en septembre.*
"Traités, politiques communes et jurisprudences européennes sont caractérisés par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux, la déréglementation des services publics, une politique monétaire sans aucun contrôle démocratique, des politiques sécuritaires en matière d’immigration", affirme notamment l’appel présenté lors d’une conférence de presse.
Cette "concurrence libre et faussée joue contre l’emploi, le niveau de vie et les services publics, l’environnement et les ressources naturelles", estiment les premiers signataires, parmi lesquels l’association altermondialiste Attac, la FSU, la LCR, les Alternatifs, le MRAP, la confédération paysanne ou l’Union syndicale Solidaires. "Face à ces attaques", le texte appelle à "mettre en avant la primauté des droits, notamment sociaux, face à la concurrence". Les organisations se donnent comme objectif de construire un "collectif pérenne", a expliqué à l’AFP Pierre Khalfa (Solidaires), et d’organiser dans les mois qui viennent des réunions publiques, s’achevant par une "grande initiative" à Paris le 6 décembre.
D’ici là, les organisations vont rédiger un "document d’exigences pour les politiques européennes", diffusé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, qui servira de base aux débats, a-t-il indiqué. "Le +non+ irlandais confirme nos analyses, la façon dont l’Europe a été construite ne convient pas aux citoyens, cette cassure est illustrée chaque fois qu’on demande leur avis", souligne le secrétaire national de Solidaires, membre du bureau d’Attac-France.