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Unis dans la malignité

La blogosphère bruisse du « Ouf ! Le peuple irlandais a donné une bonne leçon à tous ces technocrates de Bruxelles ! ». Depuis le tonnerre du printemps 2005, rien de viable n’est sorti des refus français et néerlandais. Le camp hétéroclite n’apparaissait d’accord que sur une seule chose : il faut rejeter. Quelle tromperie d’avoir prétendu qu’un Non apporterait un nouveau souffle à l’UE. Les Français n’ont rien vu, les Irlandais ne verront rien.

Bas les masques Mélenchon, Buffet, Besancenot ! Le trio de circonstance se réjouit de l’enterrement, par l’Irlande, du Traité de Lisbonne alors même qu’une des principales motivations des Nonistes de ce pays est de conserver coûte que coûte un système ultra-libéral jouant sur ce qui peut rapporter le plus. Engranger le maximum de subventions européennes (soixante milliards cumulés, soit vingt mille euros par électeur) – ah ! les saligauds de technocrates qui délivrent cette manne ! – tout en s’accrochant au dumping fiscal qui, avec un impôt sur les bénéfices des sociétés de seulement 20 %, leur permet d’attirer les plus juteuses multinationales, notamment américaines.

Ça, les gauchistes anti-Lisbonne ne veulent surtout pas l’entendre. Seule compte la primaire vengeance contre le choix d’une ratification par voie parlementaire impulsé par un président de la République qui l’avait retenu et annoncé avant son élection.

Ne revenons pas sur les arguments anti-parlementaires qui font de la ratification par le pouvoir législatif une injure au peuple. Nous les avons déjà stigmatisés comme un dangereux populisme qui fait se retrouver copains comme cochons ceux qui s’étripent sur les questions internes.

Face à ce nationalisme social, et comme un magistral pied-de-nez à l’actualité, il faudrait que la multinationale française Total, société de droit privé dont les bénéfices seraient un « bien collectif » (du Ségolène Royal pur cru), fixe son siège social à Dublin. Cette décision pourrait être justifiée par son PDG comme une conséquence de cet acharnement à rallier tout et n’importe quoi, pourvu que l’immobilisme européen soit consacré. Nous pourrions ainsi, concrètement, jauger la prétendue solidarité des Nonistes français et irlandais. Comme ce serait amusant. Allez, chiche M. de Margerie, juste pour les flanquer devant leurs responsabilités, pontes politiques et électeurs de base réunis !

Comment bénir ce nouvel enlisement de l’UE lorsqu’on se revendique Européen ? C’est là toute l’escroquerie des rejets successifs qui, sans l’enthousiasme de peuples et l’engagement de gouvernants, nous auraient laissés entre le charbon et l’acier.

Une donnée simple qu’a prouvé les trois ans écoulés depuis le Non français : aucun projet de remplacement ne peut sortir de cette clique hétéroclite, aucun traité de substitution ne peut être porté par des élus issus de cette chapelle biscornue et être accepté par les vingt-six autres partenaires. Impossible !

Si l’on reprend l’historique des rejets, une constante vaut principe politique : à chaque fois le refus est permis par une alliance de circonstance, incapable de perdurer sitôt la victoire obtenue. Comment peut-on croire qu’une stérilité nationale puisse avoir un quelconque poids, à l’échelle européenne, autre que celui de bloquer tout processus engagé grâce à l’arme divine : l’unanimité.

Le 2 juin 1992, au Danemark, le Parti socialiste populaire allié à l’extrême droite permet de repousser le Traité de Maastricht. Le 8 juin 2001, les Irlandais (encore eux !) font confiance aux discours de quatre partis politiques, totalisant quatre députés sur les cent soixante-six du Parlement, pour rejeter un Traité de Nice qu’ils semblent tant vouloir conserver aujourd’hui. Le 14 septembre 2003, forte de son exemplarité budgétaire, la Suède repousse l’entrée dans la zone euro, snobant le laxisme franco-allemand dans ce domaine, et laissant le Parti de gauche et les Verts se faire les mamours de circonstance. Arrêtons le sinistre catalogue qui n’a servi que les ambitions et les stratégies à court terme, portant autant de coups à l’idée d’une union politique.

Alors faut-il abandonner tout changement du fonctionnement des institutions européennes pour lancer cette tant réclamée Europe sociale ? L’absurdité de la démarche des Nonistes saute aux yeux. Comment parvenir à harmoniser vers le haut les règles sociales si l’on ne change pas la cause des blocages décisionnels de ces dernières années ? Tout rejet d’une réforme des institutions nous fait perdre plusieurs années dans l’avancée d’une construction sociale de l’UE. On l’a bien constaté avec les Non français et néerlandais, nous en aurons la confirmation avec le rejet irlandais.

La confusion est grave, ou cyniquement mobilisatrice pour certains irresponsables politiques : faire croire que repousser un projet de réforme institutionnelle va infléchir les politiques mises en œuvre. C’est abuser les électeurs : le fond de la politique européenne est décidée conjointement par le conseil de l’UE et le Parlement sous l’égide du Conseil européen. La Commission, elle, ne fait qu’exécuter ce qui a été décidé, notamment en répartissant les fonds. Ce n’est donc pas dans le Traité de Lisbonne, de Nice ou de Pétaouchnock que les Européens vont trouver le contenu politique, mais lors des élections législatives, présidentielles et européennes.

Le paradoxe de cette grogne irlandaise, c’est qu’elle hypothéquera toute application efficace du programme politique qui sortira des urnes en juin 2009 du fait même d’avoir empêché l’amélioration des règles de fonctionnement. Beau résultat !

En outre, la présidence française qui devait lancer divers chantiers passionnants (énergie, immigration, climat, défense commune) mobilisera son énergie à tenter un énième accord sur un cadre institutionnel commun. Que les six mois français ne rayonnent pas ne sera pas pour déplaire à nombre de nos partenaires, mais c’est la crédibilité, voire la viabilité de l’Union qui se poseront. Ne doutons pas, en effet, que les pays émergents n’attendront pas que nous soyons prêts pour lancer leur conquête économique du versatile continent.

A force de vouloir une perfection de traité – entéléchie juridique dont la définition change selon les détracteurs – nous n’aurons peut-être plus grand-chose auquel prétendre. Le nationalisme social fera alors son œuvre, chaque peuple présupposant qu’il sera mieux protégé par son pouvoir national que par des instances européennes inopérantes… du fait même de ces mises à bas successives.

Une proposition : attendons de voir si ceux-là mêmes qui ont appelé, et réussi, à tuer dans l’œuf le nouvel élan européen parviendront à traduire en acte constructif leur défiance à l’égard des détenteurs du pouvoir. Que tous ces donneurs de leçons démocratiques qui prétendent représenter une majorité des plus de 350 millions d’électeurs décrochent une large victoire aux élections européennes. Qu’un à un, les dirigeants soient remplacés, via les urnes, par les représentants de leur programme. Une demi-décennie pour cette purge ? Eh bien prenons-la, si le projet en vaut tant la chandelle…

Et si, finalement, rien ne se passe : aucun changement notable dans les forces politiques en présence, aucune vague idéologique destinée à, enfin !, proposer autre chose, c’est que sera ainsi démontré qu’une large part de leurs partisans sont incohérents ou nihilistes. Cette ode à la poisse des entrepreneurs de démolition perdurera… à moins que, au bout du bout, on mette un terme à ce pacifique projet et que chaque nation reprenne son illusoire prétention de souveraineté paradisiaque.


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95 réactions à cet article    


  • Leonard 18 juin 2008 13:24

    " Ouf ! Le peuple irlandais a donné une bonne leçon à tous ces technocrates de Bruxelles ! ».

    " cette grogne irlandaise"
     

     

     - STOP -

    C’est un match truque, une mascarade. Un vote en pleine semaine au debut des vacances scolaires et un jeudi (1) a empeche beaucoup de monde d’aller aux urnes. Sans ca c’est le oui qui serait passe et largement. Ce vote avait d’abord ete programme pour octobre quand les gents aurait pu en savoir plus sur le sujet. Maintenant qu’on leur fait voir ce qu’ils ont perdu, masque par des peurs brandies par les non-iste pendant la tres courte campagne, les opinions changent et surtout cherchent a construire pour se remettre dans le train de l’europe.

    Les motivations, outre la neutralite militaire irelandaise et les taxes, ne sont que speculation. Les debats sur ce referendum continuent toujours en ce moment sur RTE, constructifs et ouverts, pour que toutes les opinions soient entendues et non de facon manipules comme avant le vote (Cf : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=41088 principale escroc du non exhibant des arguments sans fondement sans le texte).

    (1) : Le jeudi soir est generalement reserve aux sorties entre collegues de travail. Ca n’existe pas en france.

     

     

     


    • logan 18 juin 2008 14:20

      Sourd ...

      C’est le mot qui semble vous caractériser, car il faut être sourd pour avoir encore aujourd’hui une telle vision des rejets qui ont pu avoir lieu en France aux Pays Bas et dernièrement en Irlande ...

      D’abord si les peuples rejetent de tels traités malgré toute la pression médiatique et malgré toute la pression politique qui à l’unisson appelle à voter oui, c’est que ces peuples ont ( à tord ou à raison ) des craintes, des inquiétudes face à cette construction européenne et à l’Europe actuelle, et la grosse erreur des gens comme vous c’est de traiter avec tant de mépris ces gens et de ne pas les écouter, parceque peut-être trouveriez vous alors les mots pour les rassurer et les convaincre qui sait ?

      Un récent sondage énonce les différentes raisons données spontanément par les Irlandais qui ont voté contre ce traité.
      http://www.ireland.com/focus/thelisbontreaty/analysis/polls/180508/index.ht ml#no

      La première raison (31%) est qu’ils n’ont pas compris ce traité ...
      La deuxième raison (25%) est qu’ils avaient peur de perdre leur neutralité militaire ...
      La troisième raison (18%) est leur crainte que comparé à l’Irlande les pays plus grands et les pays de l’est aient trop de pouvoir ...
      La 4ème raison (18%) est un rejet du bourrage de crâne qu’ils ont subit par les médias et les politiciens qui les appelaient à voter oui
      La 5eme raison (16%) est nationaliste, ils ne voulaient pas perdre leur identité et leur souveraineté ...
      La 6ème raison (16%) est d’aider au rapport de force les agriculteurs Irlandais dans les discussions internationnales ...
      La 7ème raison (12%) est pour préserver leur niveau fiscal ...

      Même si il fait un score significatif (12%) le non Irlandais libéral n’apparait qu’en 7ème position ... Un peu léger pour mettre en avant cette raison comme une des "principales raisons" ...
      Et vous devriez même vous estimer heureux car selon ce même sondage 18% des irlandais qui ont voté oui l’ont fait en reconnaissance des aides que leur pays à reçu des autres pays de l’UE ... C’est selon moi 18% de trop car ce n’est certainement pas sur ce genre d’argument que l’on devrait juger un tel texte ... Qu’est ce que cela voudrait dire ? Qu’en reconnaissance de ce que leur a apporté l’UE par le passé ces 18% vont accepter n’importe quoi ?

      En effet si l’Irlande a sensiblement vôté en majorité pour des raisons différentes que les Français en 2005 ...
      Il y a quand même de nombreuses similitudes dans ces rejets ...
      Une des principales raisons du non en France était le côté illisible du TCE, pour les irlandais c’est la non compréhension du traité de Lisbonne ...
      En France il y a eu un net rejet de la campagne du oui, ce fut la même chose en Irlande, les Irlandais n’acceptant pas plus que les Français qu’on leur dicte ce qu’ils doivent voter et qu’on les menace s’ils ne votent pas comme on le leur demande ...
      Certes les raisons principales de la gauche en France, le caractère anti-démocratique de l’UE, le fait que des politiques néolibérales soient gravées dans le marbre de ces traités, n’apparaissent pas à travers ce sondage, mais nul doute que ces critiques sont partagées par de nombreux irlandais, ptet pas une majorité, mais au moins les sympathisants du parti de gauche qui a mis en avant ces arguments ...
      Alors minimiser la solidarité éprouvée par les nonistes Francais, calomniés de la même manière après le résultat du TCE, envers les nonistes Irlandais, au seul sentiment de revanche, c’est je trouve lamentable ...
      Certes ce sentiment de revanche alors qu’on nous a privé de la parole existe, il serait malhonnète de le nier. Mais c’est surtout un sentiment de soulagement de voir que ce traité que nous avons déjà rejeté mais qu’on nous a quand même imposé, est au moins pour un temps bloqué, et que le débat reste donc d’actualité avec l’espoir qu’enfin nous puissions nous lancer dans un plan B salutaire pour l’Europe ...

      Je note votre utilisation de l’argument comme quoi le choix du passage par le parlement était légitime parceque N. Sarkozy l’avait annoncé avant son élection ...
      Je vous rappelle que N. Sarkozy avait promis un mini traité ne traitant que des questions institutionnelles, c’est à dire excluant la partie III du TCE sur les politiques de l’UE, expliquant que les questions institutionnelles faisaient consensus, c’est d’ailleurs par cette raison et parceque selon lui ce mini traité répondait aux préocupations et revendications des nonistes qu’il justifiait le passage par le parlement.

      Au final on s’est retrouvé avec un traité de Lisbonne reprennant non seulement la partie III mais n’ayant rien apporté pour satisfaire les revendications de ceux qui avaient voté non, en fait le traité de Lisbonne est pratiquement le même traité que le TCE mais présenté sous une forme différente.

      Est ce que le parlement, censé être composé de REPRESENTANTS ( vous comprennez j’espère ce que signifie le fait de représenter qqun ) a la possibilité de désavouer les citoyens alors qu’ils se sont déjà exprimés par référendum ???
      La constitution, parcequ’elle laisse au président le libre choix entre référendum et passage par le parlement, le permet ... Mais est-ce que c’est démocratique ??? Je ne crois pas ...
      Quand nos représentants votent le contraire de ce que nous voudrions qu’ils votent, c’est évident ils ne nous représentent plus, ils ne représentent plus qu’eux même et il serait peut être temps de comprendre que c’est justement ce problème de représentation qui génère en réalité cette crise européenne ...
      La crise européenne est avant tout une crise de représentation politique ...
      Nous affirmons que nous ne pouvons pas construire l’Europe sans les peuples, et c’est pourtant la méthode totalement inverse, une méthode qui non seulement exclu les citoyens de la rédaction de ces traités, mais en plus les exclu de sa ratification, qui a été choisit ...
      Et cette méthode elle ne PEUT PAS TROUVER l’assentiment des citoyens ...
      Cette méthode discrédite l’Europe, cette méthode génère le rejet de l’Europe auprès des citoyens ...
      Cette méthode c’est une construction de l’Europe imposée aux citoyens par la force, elle ne peut qu’aboutir à une Europe illégitime, là où l’Europe devrait au contraire se construire selon la volonté générale et la légitimité qu’elle apporte ...

      Vous osez dire qu’aucun projet de remplacement n’est proposé par ceux qui ont voté non ...
      Là encore vous démontrez à quel point vous pouvez être sourds, alors que ces projets pullules de partout, alors que les revendications même si elles ne sont pas structurées fleurissent de partout elles-aussi ...
      Vous voulez un plan B ????
      Voilà celui qu’on propose ...

      On propose d’abord que dans chaque pays soit organisé des élections ... Lors de ces élections les citoyens devront élire des représentants qui devront, réunis en assemblée, rédiger un nouveau texte, limité aux questions institutionnelles ...
      Une fois ce nouveau texte rédigé, il sera soumis à ratification par référendum dans chaque pays. Cette assemblée devant rester mobilisée au cas où elle devrait apporter des modifications suite à un rejet dans un ou plusieurs pays ...

      Voilà comment nous pouvons sortir de cette crise, en associant les citoyens à la construction européenne ...

      S’il y a bien une démarche absurde c’est celle de s’enteter dans le mépris et la surdité, comme vous le faites ...

      Il me parait clairement évident que vous n’avez pas lu et encore moins étudié ces différents traités ...

      C’est triste je trouve d’être remplit comme vous à ce point de certitudes alors que vous ne vous basez que sur des idées reçues totalement fausses ...

      Ceux qui votent non ne veulent pas la perfection, c’est faux ...
      Ceux qui votent non veulent simplement que la construction de l’Union Européenne change de direction, ils veulent simplement pouvoir participer, ils veulent être écoutés et pouvoir débattre !

      Ouvrez les yeux ... Reveillez-vous, car votre cas est actuellement très grave !

      Et merci pour votre invitation à nous présenter aux élections européennes, si on pensait que cela pourrait nous permettre d’infléchir cette construction européenne ou même d’agir sur la moindre chose qui nous importe au niveau de l’Union européenne, ce serait déjà fait ...
      Seulement le parlement européen n’a qu’un pouvoir de blocage, il ne participe pas à la rédaction des traités européens, il ne participe pas à la ratification du traité européen, ce n’est pas par cette voie que nous arriverons à modifier la direction que prend la construction européenne ...
      Mais nous ne manquerons pas de nous présenter à ces élections ... Par contre sans la moindre tribune, sans le moindre débouché politique, confrontés à des médias prenant totalement partie pour le oui, convenez que ce n’est pas à égalité mais plutôt avec un certain handicap que nous débuterons le combat.

       


      • RilaX RilaX 18 juin 2008 15:39

        Bravo !


      • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 18 juin 2008 19:48

        Réponses à Logan :

        ---) Plus d’un électeur sur dix ayant voté non pour préserver leur régime fiscal ultra libéral, ce n’est pas néglgeable, d’autant plus lorsqu’on découvre, avec effarement, la première des raisons de ce Non : le caractère incompréhensible du traité. Au contraire du TCE dont les deux premières parties étaient limpides et dont la troisième (si ardue soit-elle) n’était que la synthèse de traités antérieurement adoptés, le traité de Lisbonne est effectivement indigeste car il n’est composé que d’ajouts aux autres traités (les protocoles). Alors quoi ? Nous n’avons pas voulu du TCE, projet lisible dans la mesure de la complexité que requièrent les institutions européennes, et nous exigons un référendum alors que les Irlandais nous prouvent le sans issu de cette voie ? Doit-on ne rien faire à partir du moment où une partie des électeurs ne comprend pas ce qui lui est soumis ? Prenons l’exemple de la majorité qualifiée, qui permet d’éviter la coalition des petits pays seuls ou des grands pays seuls. Fallait-il ne pas adopter ce génial procédé de vote parce qu’il est inexplicable à la majorité des gens ?

        ---) Sur les 18 % d’électeurs reconnaissants de l’argent européen reçu, je ne trouve pas cela choquant, bien au contraire. En quoi ne peut-on être reconnaissant et en même temps approuver un texte soumis ? Ah... la caricature des sondages.

        ---) Vous dites que pour les français, le TCE était illisible ? Alors donc il ne fallait pas le soumettre à référendum ! Comment voulez-vous établir un texte accessible à tous pour établir les règles de fonctionnement des institutions européennes et des 27 pays membres ! Ce genre de vote caractériel me gonfle... La démocratie directe a effectivement ses limites.

        ---) "surtout un sentiment de soulagement de voir que ce traité que nous avons déjà rejeté mais qu’on nous a quand même imposé, est au moins pour un temps bloqué, et que le débat reste donc d’actualité avec l’espoir qu’enfin nous puissions nous lancer dans un plan B salutaire pour l’Europe ... " : là je reste bouche bée ! La leçon de 2005 n’a donc servi à rien. Vous croyez encore à ce plan B des nonistes ? Malgré tout ce qui ne s’est pas passé depuis 2005 ? La seule chose obtenue ce sera la poursuite de l’enlisement actuel, le temps que les Nonistes se déchirent encore et ne remportent aucune élection majeure, tant à l’échelle nationale qu’européenne. Soyez lucide : vous citez vous-même les multiples motivations du Non en Irlande, vous trouvez un point d’accord comme base pour produire quelque chose de viable politiquement ? Alors imaginez à l’échelle des 27 peuples ! C’est à exploser de rire, ou de pleurs !

        ---) Sur la partie III : je rappelle que le contenu de cette partie est déjà appliqué puisqu’il est issu des traités adoptés antérieurement. La nouveauté du TL est institutionnelle, et ne porte pas sur les politiques de l’UE.

        ---) Sur le caractère peu démocratique de la voie parlementaire : il n’existe pas de mandat impératif pour la démocratie représentative, et heureusement ! L’Assemblée nationale a été élue postérieurement au référendum, nous sommes d’accord là-dessus. Reconnaissez l’incohérence de l’électorat puisqu’il a mis comme parti majoritaire l’UMP ayant défendu le Oui ! Rien n’impose ensuite aux députés de se renier. La souveraineté populaire s’est prononcée, le Parlement s’exprime en son âme et conscience. Nous verrons si aux prochaines élections législatives c’est le camp des Nonistes qui l’emporte.

        ---) Vous me lisez mal : j’ai écrit que "rien de viable n’est sorti de ces rejets". Cela ne signifie pas qu’il n’y a aucune proposition, mais qu’aucune de ces propositions, en trois ans, n’a été portée jusqu’aux postes de direction politique pour être concrètement proposée et entérinée. Cela signifie bien que chaque proposition, isolée, ne peut rassembler aucune majorité politique. On en revient donc à ce que je dénonce dans mon article : seul le rejet est possible, plus rien ensuite.

        ---) Votre proposition d’Assemblée constituante est séduisante, mais carbonisée par la suite. Vous croyez sérieusement que 27 référendum donneront un jour 27 Oui ? Dans le contexte socio économique ! C’est d’une naïveté à hurler. C’est justement de la responsabilité politique de faire avancer cette construction malgré les difficultés du moment qui ne feront qu’empirer avec les blocages institutionnels actuels.

        ---) Il vous paraît clairement que je n’ai pas lu ces traités ? Vous sortez ça d’où ? Je suis un des rares à avoir lu entièrement le TCE, y compris la partie trois, et à avoir repéré les mensonges argumentatifs de certains nonistes.

        ---) Vous dénoncez le peu de pouvoir du Parlement européen alors que justement l’un des objectifs du TL est d’augmenter ses pouvoirs. En outre, il vous reste, large camp harmonieux des nonistes, à prendre le pouvoir dans les parlements des 27 pays et à élire des chefs d’Etat et de gouvernement à l’avenant, comme je vous y invite à la fin de mon article. Ainsi vous contrôlerez le Conseils européen et le Conseil de l’Union européenne qui détiennent les pouvoirs qui manquent au Parlement européen.

        ---) Sur le handicap médiatique : le média le plus influent aujourd’hui c’est internet, et il ne me semble pas que la voix la plus réduite soit celle du Non... A voir le déchaînement des commentaires, la liberté d’expression existe bien dans l’UE, alors servez-vous en, dans la cohérence de vos revendiquations. J’attends de voir.


      • chris11 18 juin 2008 22:50

        Heu , juste une question ? Vous signeriez au bas d’un document que vous ne trouvez pas tres clair ?

        Moi personnellement non . Et quand on sait que que l’europe n’est plus qu’organisme livré aux lobbys et non une représentation des interêts des peuples , les raisons de voter non ne manquent pas .

        Ces non successifs sont avant tout le rejet d’un systeme vérolé et pas une volonté de ne pas construire l’europe .


      • marc 19 juin 2008 00:49

        "

        Comment voulez-vous établir un texte accessible à tous pour établir les règles de fonctionnement des institutions européennes et des 27 pays membres !

        Quand on veut présenter un texte compréhensible, on peut : la déclaration des droits de l’homme de 1789 est accessible à tous par exemple et a servi de modèle partout dans le monde. Quand on présente un texte illisible , c’est qu’on veut tromper les gens, et ceux-ci le sentent bien. Vous prenez vraiment les autres pour des imbéciles à manipuler et vous râlez quand ça ne marche pas ? tant pis pour vous

         

        — -) Sur le handicap médiatique : le média le plus influent aujourd’hui c’est internet,

        A qui voulez vous faire croire qu’internet est plus influent que TF1+FR2+ tout le reste des radios et télés sans exception. C’est caractéristique de votre mode de fonctionnement tel qu’il apparait dans votre article : la tromperie, les affirmations péremptoires mais fausses.


      • logan 19 juin 2008 04:53

        Grossièrement, la partie I ( partie institutionnelle ) correspond au TUE ( Traité sur l’Union Européenne alias Traité de Nice ) et la partie III ( politiques ) correspond au TFUE ( Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne alias Traité de Maastricht ). Le TCE avait pour but de remplacer ces deux traités en les regroupant en 1 seul, tout en apportant son lot de modifications à la fois au niveau du TUE et au niveau du TFUE ( à vrai dire des centaines de modifications, certes pas toutes significatives ).

        Et le traité de Lisbonne reprend exactement les mêmes modifications ( à quelques exceptions près ) sauf qu’au lieu de les regrouper en 1 seul traité comme le TCE, il se présente simplement comme un catalogue de ces modifications avec les références qui permettent de savoir où elles s’appliquent par rapport à ces deux précédents traités.

        Quand vous affirmez que la partie III du TCE n’est que la reprise des précédents traités, c’est faux ... Cette partie est abondament modifiéee par le TCE et le traité de Lisbonne ...

        Par conséquence de cette affirmation vous sous-entendez que la partie I ne serait pas une reprise des précédents traités, c’est évidemment faux aussi ... Elle reprend le traité de Nice ...

        Ces erreures grossières, excusez-moi, ne peuvent pas être commises quand on a justement lu tous ces traités, voilà pourquoi j’emmets des doutes quand vous affirmez le contraire ...

        Vous savez il n’y a pas de honte à ne pas avoir lu ces traités, des millions de personnes ont fait exactement comme vous, ils ont basé leur opinion sur des arguments et des idées de personnes en qui ils ont confiance, ou des personnes qui ont su pour une raison ou pour une autre les convaincre, souvent des personnes qui emettent des idées qui vont dans le même sens que leurs convictions ou intuitions

         

        Vous dites :

        — -) Plus d’un électeur sur dix ayant voté non pour préserver leur régime fiscal ultra libéral, ce n’est pas néglgeable

        En effet ce n’est pas négligeable, mais qui a parlé de ne les négliger ? Cependant j’insiste sur le fait que vous avez présenté dans votre article cette raison comme une si ce n’est la raison principale, et ça excusez moi mais c’est malhonnète ... Il y a des Irlandais que ces arguments ont convaincu, tout comme il y avait des Francais convaincus par les arguments de Lepen, il est malhonnète de vouloir faire croire qu’une majorité voir tous les Irlandais qui auraient voté non l’auraient fait pour cette raison alors que cela ne concerne qu’1/10 ème d’entre eux.

         

        Vous dites ensuite :

        ", d’autant plus lorsqu’on découvre, avec effarement, la première des raisons de ce Non : le caractère incompréhensible du traité. Au contraire du TCE dont les deux premières parties étaient limpides et dont la troisième (si ardue soit-elle) n’était que la synthèse de traités antérieurement adoptés, le traité de Lisbonne est effectivement indigeste car il n’est composé que d’ajouts aux autres traités (les protocoles). Alors quoi ? Nous n’avons pas voulu du TCE, projet lisible dans la mesure de la complexité que requièrent les institutions européennes, et nous exigons un référendum alors que les Irlandais nous prouvent le sans issu de cette voie ? Doit-on ne rien faire à partir du moment où une partie des électeurs ne comprend pas ce qui lui est soumis ? Prenons l’exemple de la majorité qualifiée, qui permet d’éviter la coalition des petits pays seuls ou des grands pays seuls. Fallait-il ne pas adopter ce génial procédé de vote parce qu’il est inexplicable à la majorité des gens ?"

        Il est faux de dire que l’exemple Irlandais a démontré que le référendum était une voie sans issue ...

        Ce que l’exemple Irlandais a démontré, c’est que le TCE / Traité de Lisbonne était une voie sans issue, que la méthode utilisée ( contre les peuples ) est une voie sans issue ...

        Et il ne s’agit pas que des ratifications c’est ce que vous avez du mal à comprendre, cette erreur de méthode elle commence dès l’écriture de ces traités ...

        Quand vous nous sortez votre argument de "la partie III n’est que la reprise des anciens traités", vous le fait dans le but de justifier l’idée qu’il est anormal de refuser un traité à cause de parties qui figuraient déjà dans les anciens traités.

        Hors cette façon de penser est totalement réductrice en plus d’être incohérente, elle part de l’idée reçue qu’il faut forcément accepter ce qui provient des anciens traités, alors même que ces nouveaux traités ont pour but de modifier ces anciens traités ...

        En réalité non seulement nous n’avons pas à forcément accepter ce qui provient des anciens traités, mais en plus nous réclamons le droit en tant que citoyens de pouvoir modifier ces anciens traités dans le sens que nous voulons, et pas dans un sens que vont nous imposer des technocrates ou des politiciens qui n’ont absolument aucune légitimité, qui n’ont reçu de nous aucun mandat pour le faire ...

        En changeant de méthode, c’est à dire déjà en laissant aux citoyens la possibilité de participer, par l’intermédiaire de représentants, à l’écriture de ce texte de façon à les laisser soumettre aux débats des modifications qui leur importe, ou tout simplement exprimer les inquiétudes, les raisons qui les bloquent afin que leurs représentants puissent y trouver des solutions, je pense sincèrement qu’il sera plus aisé de recueillir l’assentiment d’une majorité de citoyens dans chaque pays. Je rappelle quand même que l’Irlande, les Pays Bas et la France ont rejeté ces traités de seulement quelques % de votants ...

        D’autant plus que la proposition que nous faisons ( reprise de manière mensongère par Sarkozy ) est de limiter ce prochain traité aux seules questions institutionnelles ( qui font beaucoup plus consensus que les questions politiques vu que tous les citoyens je l’espère en majorité veulent une europe beaucoup plus démocratique ), et évidemment d’exiger un traité facilement compréhensible, plus lisible et beaucoup plus court.

        Si toutes ces conditions sont réunies je n’ai aucun doute sur l’issue de ces référendums, et à la différence de la méthode aujourd’hui employée, totalement dictatoriale vu qu’elle ne respecte pas les décisions prises par les citoyens, si jamais malgré tout un pays venait à refuser la ratification du traité qui ressortirait de cette assemblée constituante, on écouterait et on respecterait la décision de ce pays, on modifierait ce traité en conséquence, et on relancerait pour tous les pays cette ratification ...

        Reprennons l’exemple Irlandais ... Si on devait faire un tour d’horizon de l’impact qu’aurait cette méthode sur les différentes raisons du non ...

        La raison numero 1 ( la non compréhension du texte ) qui équivaut à 31% des votants diminuerait grandement ...

        La raison nummero 4 ( le rejet épidermique de ce qu’on tente de leur imposer ( 18% des votants ) ) serait totalement supprimée ... Au contraire la méthode apparaitrait comme totalement équitable, légitime et respectueuse ...

        Je pense que déjà il y aurait largement de quoi trouver au moins les 4% de votants qui manquent remporter un tel référendum ...

         

        Vous écrivez :

        - -) Sur les 18 % d’électeurs reconnaissants de l’argent européen reçu, je ne trouve pas cela choquant, bien au contraire. En quoi ne peut-on être reconnaissant et en même temps approuver un texte soumis ? Ah... la caricature des sondages.

        Moi cet argument me choque, qu’ils soient reconnaissants tant mieux pour eux, mais cela ne doit pas constituer une raison pour accepter tout et n’importe quoi sans se poser de questions ...

        Cette reconnaissance n’a pas à jouer dans leur choix d’accepter ou de refuser un tel traité, ce serait irresponsable ... Cela voudrait dire qu’il suffirait de donner de l’argent aux autres pays pour acheter leur adhésion à nos projets ... Moi ça me choque vraiment qu’on ose avancer ce type d’argument ... Les Irlandais n’ont pas à se soumettre à nos exigences sous pretexte que nous les avons aider à développer leur pays ...

         

        Vous écrivez :

        — -) "surtout un sentiment de soulagement de voir que ce traité que nous avons déjà rejeté mais qu’on nous a quand même imposé, est au moins pour un temps bloqué, et que le débat reste donc d’actualité avec l’espoir qu’enfin nous puissions nous lancer dans un plan B salutaire pour l’Europe ... " : là je reste bouche bée ! La leçon de 2005 n’a donc servi à rien. Vous croyez encore à ce plan B des nonistes ? Malgré tout ce qui ne s’est pas passé depuis 2005 ? La seule chose obtenue ce sera la poursuite de l’enlisement actuel, le temps que les Nonistes se déchirent encore et ne remportent aucune élection majeure, tant à l’échelle nationale qu’européenne. Soyez lucide : vous citez vous-même les multiples motivations du Non en Irlande, vous trouvez un point d’accord comme base pour produire quelque chose de viable politiquement ? Alors imaginez à l’échelle des 27 peuples ! C’est à exploser de rire, ou de pleurs !

        Ce plan B je vous l’ai allégrement décrit plus haut, et vous constaterez qu’il n’implique aucune concertation aucun accord entre nonistes, que ce plan B ne requiert que des mécanismes bien connus, comme l’élection, le débat, le vote, qu’il implique seulement l’ensemble des citoyens et leurs représentants directes, et qu’il ne concerne que les questions institutionnelles, qu’il écarte les questions de politiques ...

        Votre argument est donc totalement ridicule ...

         

        Vous dites :

        — -) Sur la partie III : je rappelle que le contenu de cette partie est déjà appliqué puisqu’il est issu des traités adoptés antérieurement. La nouveauté du TL est institutionnelle, et ne porte pas sur les politiques de l’UE.

        Totalement faux, vous n’avez pas lu les différents traités, c’est évident ... Vous ne faites que réciter une propagande visiblement ...


      • logan 19 juin 2008 04:54

        Vous dites :

        — -) Sur le caractère peu démocratique de la voie parlementaire : il n’existe pas de mandat impératif pour la démocratie représentative, et heureusement ! L’Assemblée nationale a été élue postérieurement au référendum, nous sommes d’accord là-dessus. Reconnaissez l’incohérence de l’électorat puisqu’il a mis comme parti majoritaire l’UMP ayant défendu le Oui ! Rien n’impose ensuite aux députés de se renier. La souveraineté populaire s’est prononcée, le Parlement s’exprime en son âme et conscience. Nous verrons si aux prochaines élections législatives c’est le camp des Nonistes qui l’emporte.

        Incohérence de l’électorat ?

        Quand les 2 ou 3 candidats pouvant prétendre accéder au pouvoir étaient tous des ouiistes et que toute une partie de nos concitoyens sont obligés de voter pour le moins pire à leurs yeux ...Quand les deux principaux partis politiques sont tenus par des ouiistes et que ce n’est pas demain la veille qu’ils laisseront leur placeParceque ces mêmes ouiistes vérouillent le débat avec la complicité des médias, soit en organisant l’actualité politique autour d’autres thèmes qui n’ont rien ou très peu avoir avec la question européenne, soit en empéchant les nonistes tout simplement d’exprimer leurs idées et de les diffuser

        Et bien j’estime que ce ne sont que quelques exemples parmi de nombreux qui montrent que les élections sont fortement biaisées ...

        J’estime que dans une démocratie, un parlement n’a pas le droit de désavouer le peuple.

        C’est le principe même de la volonté générale qui est baffoué ...
        Si nous votons et que notre vote ne sert à rien, qu’il peut selon le bon vouloir de nos dirigeants, ne pas compter, alors nous ne sommes plus en démocratie ... Et cette idée m’est tout simplement insupportable ...

         

        Vous écrivez : 

        — -) Vous me lisez mal : j’ai écrit que "rien de viable n’est sorti de ces rejets". Cela ne signifie pas qu’il n’y a aucune proposition, mais qu’aucune de ces propositions, en trois ans, n’a été portée jusqu’aux postes de direction politique pour être concrètement proposée et entérinée. Cela signifie bien que chaque proposition, isolée, ne peut rassembler aucune majorité politique. On en revient donc à ce que je dénonce dans mon article : seul le rejet est possible, plus rien ensuite.

        Je conteste totalement votre conclusion ... Si nous vivions dans une démocratie parfaite où il suffisait d’avoir une idée / une proposition pour qu’instantannément tout le monde soit au courant, la comprenne, et qu’ainsi les rapports de force changent sur la simple base de la confrontation entre cette idée / proposition et celles des autres, alors votre conclusion serait peut être fondée ... Mais en réalité nous ne vivons pas dans une telle démocratie ;)

        Vous avez cependant raison de dire qu’une proposition isolée ne peut pas rassembler une majorité politique ... La question européenne n’est pas la seule préocupation des Francais ...

        Mais une majorité politique peut adopter et mettre en oeuvre une proposition isolée ... Vous ne devriez pas l’oublier , donc contrairement à ce que vous affirmer rien n’est fermé ...

         

        Vous dites :

        — -) Votre proposition d’Assemblée constituante est séduisante, mais carbonisée par la suite. Vous croyez sérieusement que 27 référendum donneront un jour 27 Oui ? Dans le contexte socio économique ! C’est d’une naïveté à hurler. C’est justement de la responsabilité politique de faire avancer cette construction malgré les difficultés du moment qui ne feront qu’empirer avec les blocages institutionnels actuels.

        Oui je le crois, avec la méthode que nous proposons ...

         

        Vous dites :

        — -) Il vous paraît clairement que je n’ai pas lu ces traités ? Vous sortez ça d’où ? Je suis un des rares à avoir lu entièrement le TCE, y compris la partie trois, et à avoir repéré les mensonges argumentatifs de certains nonistes.

        Vous décrivez ces traités selon une certaine propagande qui vole en éclat dès que l’on étudie ces différents traités et qu’on les compare ...

         

        Vous dites :

        — -) Vous dénoncez le peu de pouvoir du Parlement européen alors que justement l’un des objectifs du TL est d’augmenter ses pouvoirs. En outre, il vous reste, large camp harmonieux des nonistes, à prendre le pouvoir dans les parlements des 27 pays et à élire des chefs d’Etat et de gouvernement à l’avenant, comme je vous y invite à la fin de mon article. Ainsi vous contrôlerez le Conseils européen et le Conseil de l’Union européenne qui détiennent les pouvoirs qui manquent au Parlement européen.

        Vous voyez le problème avec nous les nonistes, c’est que nous sommes légèrement tatillons :)

        Peut être que des simples d’esprit se satisferaient de l’idée toute simple justement que le parlement européen voit ses pouvoirs augmentés, parcequ’on peut se dire après tout que le parlement est une institution plus démocratique que les autres, et donc que c’est mieux pour la démocratie !

        Mais nous ne sommes pas des simples d’esprit ...

        Nous nous demandons quels pouvoirs, augmentés dans quels buts, dans quelle proportion, et pour quelles conséquences ... On se pose toutes ces questions vous voyez ...

        Et on a le toupet de s’imaginer même les changements que nous nous voudrions apporter ! Ce qui serait le mieux selon nous ! Qu’est ce que nous sommes chiants n’est ce pas ?

        Donc si effectivement je déplore le faible pouvoir du parlement européen, plus précisément en fait je déplore que le parlement ne puisse pas être à l’initiative des lois ...

        Je déplore aussi que des actes législatifs puissent être votés sans passer par le parlement européen ( contre tout principe de séparation des pouvoirs d’ailleurs vu que le conseil qui domine le parlement européen est composé de ministres, ce sont des executifs, ils ne devraient pas exercer un rôle législatif, cela leur permet de court-circuiter les parlements nationnaux ) ...

        Et que ce soit le TCE ou le Traité de Lisbonne, et bien ils n’apportent absolument aucune réponse à ces problèmes ...

        Les soit disant pouvoirs augmentés du parlement sont le passage de certains domaines de compétence de l’UE du consensus à la majorité qualifiée au niveau du conseil ...

        Cela augmente le degré d’intégration européenne, mais cela ne rend pas les institutions européennes plus démocratiques ...


      • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 15:44

        A Chris11 :

        La voie référendaire pour un domaine par définition complexe, et dans une conjoncture internationale difficile, donnera toujours lieu à des rejets. Le paradoxe est là : réclamer avec force la démocratie directe et admettre qu’on ne comprend pas le texte qui est proposé.

        Comme si vous exigiez de comprendre parfaitement la notice d’un médicament avant de le prendre... vous n’auriez alors pas beaucoup de patient passant le pas. C’est donc bien un problème de confiance qui se pose.

        Quel les nonistes prennent le pouvoir alors ! On pourra ainsi juger leur crédibilité et leur capacité à pondre un document institutionnel consensuel et clair comme de l’eau de roche.


      • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 15:56

        A Marc :

        Si je fais dans la "tromperie", vous vous vautrez dans l’amalgame. Quel rapport y a-t-il entre la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui énonce des principes fondamentaux accessibles à tout le monde (comme l’est, d’ailleurs, la feue Charte des droits fondamentaux de l’Union qui formait la partie II du TCE) et un traité ayant comme objectif de modifier le fonctionnement des institutions européennes, sujet technique et complexe par définition ?

        Avez-vous seulement essayé de faire lire à un citoyen non juriste la constitution de la Ve République ?

        Vous additionnez TV + radios dans un des plateaux (ajoutons les journaux aussi !) et l’internet dans l’autre plateau, facile d’avoir un poids à l’avantage du premier. J’ai écrit "le média le plus influent", et je le maintiens, par comparaison à chacun des autres, considéré séparément.

        Et même si les chiffres me donnaient tort, l’existence d’émissions, l’organisation de débats dans de multiples émissions télévisées, ont largement laissé les Nonistes s’exprimer.


      • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 16:46

        A Logan :

        La partie I ne reprend pas le traité de Nice, elle modifie les règles de fonctionnement pour que l’Union puisse progresser à 27. Doutez de ce que vous voulez, je sais moi ce que j’ai lu.

        Donnez-moi des exemples de ce que modifie la partie III du traité et en quoi cela est si ignoble. Nous causerons ainsi sur du concret, et pas sur de vagues affirmations.

        Ce qui est malhonnête c’est la transformation que vous faites de mes phrases pour appuyer vos dires : "une des principales motivations" j’ai écrit et non "la principale". Il me semble que figurer parmi les dix raisons qui ont motivé ce rejet est suffisamment important pour être souligné et critiqué.

        Ce qui est avant tout incohérent, c’est que rien ne sortira de ce rejet, notamment aux prochaines élections européennes. Ce sera un coup dans l’eau qui aura fait perdre encore un peu plus de temps à l’UE, au grand plaisir des souverainistes (qui sont aussi contre le traité de Lisbonne !)

        Les "politiciens" n’ont reçu aucun mandat de nous pour le faire ? Vous plaisantez j’espère. En restant sur le simple plan hexagonal, tous les programmes des candidats à l’élection présidentielle abordaient leur vision de l’Europe et les initiatives qu’ils prendraient en arrivant au pouvoir. Nicolas Sarkozy a donc bien été élu pour agir conformément au mandat confié en 2007 par 53% des français. Quant aux "technocrates", je présume que vous visez les commissaires européens : certes ce ne sont pas des élus, mais ils ont reçu leur mandat par la décision conjointe des députés européens et des chefs d’Etat et de gouvernement. Pas des élus (directs ou indirects) tout cela ?

        La méthode que vous proposez me laisse songeur : les représentants que vous évoquez, ne sont-ce pas nos députés et sénateurs ? Vous voulez quoi ? Des représentants spécifiques pour cette tâche européenne ? Une assemblée constituante ? Quoi précisément ? Et quel consensus sur le fonctionnement des institutions en sortira ?

        Méthode employée ’totalement dictatoriale" ! Pour le moins disproportionnée comme expression, non ? La présidence française a bien été élue postérieurement au rejet du traité de 2005, non ? Ce n’est ni Besancenot, ni Buffet, ni de Villiers, ni Le Pen qui ont démocratiquement conquis le pouvoir... Par ailleurs votre idée d’une constituante suivie de 26 référendums (l’Allemagne ne le pouvant pas constitutionnellement, vous savez pourquoi ? Ah... les peuples, toujours raison !) et en cas d’un refus retour à la case départ, ressemble à une quête sans fin. Voyez déjà ce qu’a donné le choix d’un référendum sur 27 ! Vos extrapolations comptables sur les transfert des mécontentements vers le Oui me semblent bien fragiles... Arrêtons de croire au monde des bisounours tout gentil. Le "Non" populaire trouvera toujours une bonne raison pour rejeter tant que la conjoncture socio-économique ne s’arrangera pas. Ce que ne disent pas les adversaires de cette construction, c’est que la situation des citoyens serait pire sans cette UE.

        Quant au plan B, vous n’avez nullement décrit son contenu, mais simplement affirmé (sans aucune preuve à l’appui) que votre méthode de constituante serait la bonne pour parvenir à un consensus. Rien n’est moins sûr, je le répète, au regard de tout ce qui est reproché à l’UE, telle un idéal bouc émissaire. Le ridicule est donc de croire à votre idéal scénario pour pays des merveilles.

        Sur la partie III : vous affirmez, et ne prouvez rien, vous non plus. Alors restons-en là.

        Sur le caractère vérouillé des médias : totale absurdité. Si c’était le cas il n’y aurait pas eu la part belle faite au débat ouvert entre les deux camps dans toutes les émissions adéquates. Certains citoyens sont donc incohérents, je le répète : ceux qui ont voté non au TCE, puis oui à un candidat qui s’était déclaré favorable au TCE. Le reste c’est du fantasme bien facile pour occulter la réalité d’une inconstance stérile.

        Le parlement n’a pas désavoué le peuple : il a été constitué par le peuple qui a mis une majorité de députés qui étaient partisans du traité de Lisbonne. C’était au corps électoral de ne pas leur confier un mandat parlementaire. Aussi simple que cela.

        Certes notre démocratie n’est pas parfaite, et sans doute heureusement, j’aurais en horreur une démocratie directe intégrale. On en serait alors encore à décapiter certains condamnés, sinon.

        L’UE n’est pas un Etat fédéral, je vous le rappelle : certaines de vos analyses laissent penser que vous défendez plutôt ce modèle. La séparation des pouvoirs à la Montesquieu n’est pas directement applicable à un modèle européen qui doit concilier souveraineté des nations et voix des peuples.

         

         


      • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 30 juin 2008 11:47

        Lire : "les transfertS" et "tout gentilS".


      • Boson De Higgs Boson De Higgs 18 juin 2008 14:29

        Pendant ce temps là, ailleur qu’en Europe, le monde change...


        • Chtiboom 18 juin 2008 14:33

          La mauvaise foi de la coalition des nonistes n’est plus à prouver. Mais j’aime bien la position du Président des Jeunes Centristes du Nord/Pas-de-Calais (que je connais bien !). On ne peut pas non plus continuer à construire l’Union Européenne sans prendre en considération les "non" qui se sont succédés.

          http://vincentperriertrudov.wordpress.com/2008/06/15/quelle-europe-apres-le-non-irlandais/

          Vous en pensez quoi ?

           


          • logan 18 juin 2008 14:51

            J’en pense que cette personne n’a pas lu ces traités mais au moins a le mérite de comprendre l’erreur que représente la méthode employée

            Missionner une assemblée constituante est ce que les nonistes proposent depuis longtemps, donc il se rapproche de notre position c’est une bonne chose ...

            Cependant un référendum européen est une mauvaise idée, aucun des peuples n’est près à abandonner la totalité de sa souveraineté à l’union européenne, et c’est ce que représente un référendum européen ... Si un tel référendum était imposé il nous plongerait dans un tout autre type de crise, beaucoup plus grave à mon avis ...

            Seul un référendum dans chaque pays est souhaitable ...

             


          • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 16:54

            Et ce sera le serpent de mer assuré. Dix, vingt, trente, cinquante ans avant que 26 référendums donnent le oui, ou alors c’est qu’un âge d’or économique sera arrivé, par le Saint Esprit. Je n’y crois pas un instant. Vous rêvez, totalement.


          • ronchonaire 18 juin 2008 14:36

            Je suis d’accord sur le fond, même si vous oubliez à mon sens un élément essentiel qui explique en partie ces votes "non" successifs : puisque l’objectif majeur (et légitime) de ces différents traités était d’améliorer le fonctionnement institutionnel, pourquoi diable avoir ajouté des volets de politique économique et sociale ? Ce sont ces volets qui ont été rejeté par les électeurs consultés, le problème étant que, vu qu’on nous a proposé un "package institutions + politiques", un rejet d’un des composants du package revient à jeter le bébé avec l’eau du bain. C’est d’autant plus incompréhensible que l’ajout de ces volets de politiques dans les Traités successifs n’était absolument pas nécessaire pour mener les politiques en question malgré tout. Les diplomates et technocrates chargés de la rédaction de ces Traités se sont pris pour des politiciens élus et légitimes là où ils auraient dû se contenter de faire leur boulot de grattes-papiers.

            Par ailleurs, il me semble que le non français a clairement incité les irlandais à voter non eux-mêmes, mais pas pour les raisons que l’on imagine. Vous rappelez à juste titre les raison du non irlandais, à savoir un refus catégorique de mettre fin à la politique qui leur a si bien réussi jusqu’à présent. La volonté affichée par les nonistes français de vouloir mettre "plus de social" a dû sérieusement refroidir nos amis irlandais (et pas seulement eux) de ce point de vue. Quelle douce ironie de voir les Besancenot et consorts se réjouir de ce "non" alors qu’il s’agit clairement d’un non à "l’Europe sociale" qu’ils appellent de leur voeux.

            Enfin, est-il besoin de rappeler que ces "non" successifs n’ont pas réglé le problème initial : les institutions actuelles ne permettent pas de fonctionner à 27. Comme vous, je le regrette car pendant que nous perdons notre temps à régler ce qui ne devrait être qu’un détail pratique (le fonctionnement des institutions), nous ne traitons pas des dossiers "de fond" (politique migratoire, énergétique, environnementale, etc.)


            • logan 18 juin 2008 14:42

              Je tiens à vous rappeller que malgré ces "non" ce sont les mêmes personnes qui sont restées au pouvoir, alors s’il y a des responsables à désigner ce sont avant tout ces dirigeants qui ne tiennent pas compte de ces différents nons ...

              Ensuite je vous renvoie à mon commentaire plus haut et au sondage, car visiblement vous vous basez vous aussi sur des idées reçues concernant le vote des irlandais, vous devriez plutot vous baser sur des faits ...

              Tous ouiistes autant que vous ètes avez quelquechose en commun, vous n’avez pas lu ces traités, vous faites confiance à certains politiciens et vous ne cherchez pas plus loin vous ne verifiez rien par vous même ...

              C’est triste ... Mais c’est clairement ce que je constate ...

               


            • ronchonaire 18 juin 2008 15:37

              Si, j’avais lu votre commentaire mais vu que le sondage que vous citez n’est pas la seule source d’information dont je dispose, je maintiens ce que j’ai écrit.

              Par ailleurs, il faudra m’expliquer l’intérêt d’une démocratie représentative s’il faut quand même se coltiner tous les Traités, lois, réglements, décrets, circulaires et autres textes. Vous-même, je doute que vous lisiez toutes les lois publiées au Journal Officiel (et c’est bien normal). Effectivement, je fais confiance (pas une confiance aveugle mais confiance quand même) aux politiciens qui ont été élus démocratiquement pour nous représenter et qui sont censés gérer les affaires publiques pour nous. C’est d’ailleurs bien pour cela que je leur reproche d’avoir laissé les technocrates bruxellois s’inviter à la noce et se prendre pour des décideurs.


            • logan 18 juin 2008 16:27

              Il y a un grand nombre de sujets ou de domaines de moindre importance, il y a des taches précises et ingrates, que nous pouvons laisser à l’arbitraire de personnes élues sans risquer grand chose, c’est là l’intérêt de la démocratie représentative ...
              Seulement il y a un petit nombre de sujets d’une extrême importance que nous n’avons absolument pas intérêt dutout à abandonner à l’arbitraire de ces élus. Ce genre de traité en fait partie.


            • logan 18 juin 2008 16:42

              vous dites que ce n’est pas la seule source dont vous disposez ?

              quelles sont vos autres sources ?


            • chris11 18 juin 2008 22:55

              Faire confiance à un politicien est aussi réaliste que de croire au père noel !!!


            • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 16:57

              D’accord avec vos remarques, Ronchonaire. J’ajouterai que l’erreur première du Conseil européen est d’avoir accepté de grossir le nombre de membres de l’UE sans avoir changé préalablement les règles. Un remake de la charrue avant les boeufs : l’UE ne peut plus avancer.


            • Zalka Zalka 18 juin 2008 14:57

              Vous avez tout à fait raison Loïc ! Le référundum n’est vraiment pas une bonne solution pour appliquer les Bonnes Solutions. Un référundum, comme toute consultation populaire (pouah !) est une porte ouverte à toutes les formes de populisme : des nazis aux communistes !

              Les gens ne sont tout simplement pas capables de décider sainement de ce qui est bon pour eux. Ils doivent donc laisser ces choses là à des professionnels, des gens sérieux et dignes de confiance.

              En fait, ces dernières années, la montée des populisme est telle que toutes les élections sont des portes ouvertes aux populismes et totalitarismes. Pour sauver la démocratie, il nous faut d’urgence arrêter de faire des élections !


              • Zalka Zalka 18 juin 2008 15:11

                J’ajouterais qu’il n’y a qu’un moyen d’être européen : c’est approuver la commission démocratiquement désignée par les gouvernements des pays membres et d’approuver les traités conçue par les fonctionnaires de Bruxelles (l’élite européenne, sans contestation de bonne foi possible).

                Ceux qui ne sont pas de cet avis, ne sont pas des européens honnêtes. Et s’ils ne sont pas des européens honnêtes, ils sont des xénophobes renfermés sur le passé, des nostalgique des nations, des communistes refusant la réalité de la mondialisation heureuse (comme si celle-ci pouvait ne pas l’être !) : Bref, ce sont des nazis ! Doit-on laisser des nazis s’exprimer ? Non ! De fait, il est inacceptable que les nonistes aient le droit de s’exprimer et d’empoisonner les esprits impressionables du peuple !

                Il n’y a qu’à voir le niveau des arguments nonistes ! "Ouin Ouin, tous les médias sont contre nous !". Mais évidemment, puisque les médias sont dirigés par des gens intelligents ! Hors les gens intelligents sont pour le traité ! S’ils étaient contre, ils seraient bêtes, et leur média n’auraient jamais survécu sans subventions publiques !


              • logan 18 juin 2008 15:15

                ce genre de commentaire est quand même affolant à notre époque ...

                je crois que notre histoire comporte bien plus d’exemples où des dirigeants ont pris des mauvaises décisions politiques / abusé du pouvoir / mis en place des dictatures que d’exemples où les citoyens par référendum ont pris des mauvaises décisions

                d’où vient donc cette idée que nos politiciens seraient plus aptes à décider pour tous les autres ???

                3000 années de servitude ne vous auront donc pas suffit ?

                désolé mais moi en tout cas je tiens beaucoup à la démocratie ...

                comment peut-on affirmer que des politiciens seraient plus aptes que nous tous à décider s’il faut accepter ou refuser un tel traité alors qu’il y a des politiciens qui sont pour l’accepter et d’autres qui sont pour le refuser, alors même que ceux qui sont pour l’accepter brillent de manière flagrante par leur non connaissance de ces textes, preuves qu’ils ne les ont même pas étudié, et il y en a même certains pour oser carrément l’avouer, et ils seraient selon vous plus aptes que nous tous à décider ???

                soit nous voulons vivre en démocratie, et donc dans ce cas on s’assure que nos élus nous représentent et appliquent la volonté du peuple

                soit nous voulons vivre en dictature, plus précisément en aristocratie, et donc dans ce cas on laisse nos élus décider pour nous de manière arbitraire

                je choisis personnellement la démocratie ...

                 


              • RilaX RilaX 18 juin 2008 15:58

                Je penses logan que vous n’avez pas vu la grosse ficelle de l’ironie qui parcourait ces 2 savoureux commentaires.


              • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 17:02

                Programme intéressant Zalka. Demandez-vous seulement pourquoi en Allemagne le référendum a été interdit par la constitution, vous réviserez peut-être votre ironie.


              • Traroth Traroth 18 juin 2008 15:45

                Ben oui, c’est évident. Si on vote non, c’est forcément qu’on a rien compris. Le sens de la démocratie est vraiment quelque chose qui se perd...


                • marc 19 juin 2008 00:59

                  seb

                   

                  Si cela devient une cométition de mauvaise foi et de bêtise entre ouiiste et fasciste , ça va devenir rogolo

                   


                • beubeuh 18 juin 2008 16:54

                  Et bien moi, qui ait voté non en 2005, je suis d’accord avec cet article. Non pas que je regrette mon vote, au contraire.

                  Mais franchement, je me sens trahis par ceux qui m’ont "représenté" dans les médias à cette époque. A quoi tout cela a-t-il servi ? Cela avait pourtant été une période faste pour le débat d’idées, on avait vraiment parlé du fond, on avait l’impression qu’on pouvait faire quelque chose, qu’un espace politique alternatif allait pouvoir se constituer à la marge des cercles bruxellois . Mais aucune stratégie n’a été élaborée, aucune initiative politique n’a été prise, aucun contact établi avec d’autres partis européens : le néant total. Le nonisme de gauche va encore partir en ordre dispersé aux éléctions européennes l’année prochaine, et ensuite se plaindre d’être mal représenté et dénoncé le système pour justifier son échec électoral. Logan a raison de réclamer un processus constituant basé sur le suffrage universel, mais quel politicien professionnel est vraiment allé au charbon pour défendre cette idée ? En ce qui concerne les socialistes -Mélenchon, Fabius et cie, ils n’ont même pas eu le courage de quitter leur parti, avec lequel ils sont fondamentalement en désaccord.

                  Le nonisme "constructif", qui se se voulait un peu ambitieux pour l’Europe, n’aura pas duré au delà du 29 mai 2005. Le nonistes sont en train de se réfugier en masse dans une posture eurosceptique, voire carrément anti-européenne, comme le montrent pas mal de commentaires sur ce site. Alors je comprends l’amertume de pas mal de pro-Oui devant cette attitude démissionnaire, c’est assez logique qu’ils cherchent à nous dire "vous voulez rien faire, c’est votre droit, mais alors laissez-nous bosser".


                  • Zalka Zalka 18 juin 2008 17:07

                    Bien, c’est sûr que quand la commission et les gouvernements se torchent le cul avec les opinions exprimées puis reproposent la même chose, on a beau jeu d’affirmer que les nonistes n’ont rien fait...

                    90% des parlementaires français avaient voté oui aux changements dans la constitution pour le TCE. A ce niveau, comment les nonistes pouvaient ils espérer répercuter leur vote après le 29 mai ?


                  • Tonio Tonio 18 juin 2008 17:20

                    Effectivement. Aux réunions sur l’Europe de la fédé PS de Paris, on ne rencontre pas beaucoup de nonistes. Quand après 10 ans de débats, on arrive à dégager une position commune au PSE sur le SMIC et que le commentaire de nonistes qui ne se sont jamais préoccupés de la question c’est "eh ben vous voyez quand vous essayez", disons que les réserves de camaraderie s’épuisent un peu.

                    Sur les raisons du vote, ma foi soit ils sont pour une europe libérale, soit ils refusent de voter un texte trop compliqué. Mais je ne vois pas ce qui peut faire plaisir à des nonistes proeuropéens là-dedans. Dans le premier cas, c’est assez évident. Dans le second, la conclusion c’est qu’il ne fallait pas faire de référendum en France, effectivement (les Irlandais n’ont pas le choix). Un traité européen à 27, c’est des centaines de pages avec des renvois en annexe. C’est compliqué. Si les citoyens refusent de voter parce que c’est trop complexe pour eux, qu’ils ne demandent pas un référendum.


                  • Zalka Zalka 18 juin 2008 17:32

                    Ok Tonio...

                    En fait votre problème, c’est comme pour Loïc Decrauze : vous ne voulez pas voir, vous ne cherchez pas à voir. C’est fou quand même une telle hypocrisie.


                  • beubeuh 18 juin 2008 17:39

                    @ Zalka : le problème, c’est que les gens qui prétendaient défendre nos opinions, les Mélenchon, Fabius, Besancenot et cie, eux aussi se torchent le cul avec les opionions que nous avons exprimées. Vous les avez entendu parler d’Europe, depuis 2005 ? Moi pas.

                    Ces gens là se sont racheté une virginité politique sur le dos du TCE, puis nous ont planté en rase campagne avec nos attentes. Alors oui, l’attitude des parlementaires et du gouvernements, vouloir faire revenir le texte par la fenêtre, c’est pas terrible. Mais quelle alternative avons nous constitué depuis 3 ans ? Rien.


                  • Tonio Tonio 18 juin 2008 17:55

                    @Zalka : bien sur que si je vois. Mais je vois surtout qu’on est bien dans la merde. Nous sommes plus loin de l’Europe sociale et politique aujourd’hui qu’en 2004. Les ouitistes (dont je suis) commencent à épuiser leur sac à malice, et les nonistes ne cherchent pas vraiment à faire naitre un courant européen sur leurs idées (à moins que j’aie manqué beaucoup de choses).

                    A une réunion récente de la gauche du PS, j’ai entendu un intervenant dire que le discours de la droite du PS évoluait vers le fédéralisme et qu’on cessait de défendre l’Europe-marché. Il y’a un énorme malentendu : nous somme tous pour le fédéralisme. Mais là on constate que les Irlandais ne veulent pas, que les anglais ne veulent pas, que la plupart des pays de l’est ne veulent pas. Et on fait comment maintenant ? On poursuit sur une fédération plus petite, d’accord, mais le marché européen c’est l’Europe à 27 ! Les normes sociales minimales, tout ça, c’est à 27 que ça se joue. Et là ça va devenir difficile !


                  • Zalka Zalka 18 juin 2008 18:08

                    L’alternative ? Se poser des questions sur les raisons de l’échec ? Arrêter de prétendre qu’il s’agissait d’un caprice immature franco-néerlandais, mais au contraire une défiance générale partagée par une très large partie de la population européenne (des députés allemand ont reconnu qu’un référundum chez eux aurait probablement eu le même résultat). Et tenter de trouver une nouvelle piste.

                    A mon avis il fallait peu de chose : 1/un traité ne parlant QUE d’institutions et 2/Un système permettant une intégration à différent degré (car les anglais ne veulent probablement pas de la même implication que les finlandais).

                    Hors qu’est ce qu’on a eu ? La même chose soi disant simplifié, mais ratifié cette fois en loucedé par une "élite" qui avait approuvé le premier texte à l’époque et qui se trouvait ainsi désavoué. En clair : on a bidouillé, on a zouillé, on a triché. Mais avec la bouche en coeur et un air hypocrite :"Ah mais ma bonne dame, ce n’est pas le TCE, c’est le traité de Lisbonne !", "Ah mais ma bonne dame, ce n’est pas la même chose, c’est une version simplifiée !", Ah mais ma bonne dame, c’est très démocratique la voix parlementaire puisque les gens ont élu Sarkosy et que celui ci ne voulait pas d’un référundum !", "Ah mais ma bonne dame, bien sûr que les gens qui ont voté Sarkosy étaient d’accord sur absolument tout !".

                    Et encore, ça, c’est la version hypocrite ! La version de l’auteur de cet article ce serait plutôt la diabolisation de tout désaccord : "Unis dans la malignité" ! Pourquoi pas "Vade Retro Satanas" ? Après tout il se vante d’avoir "stigamtisé" ceux qui oseraient réclamer un referundum. Stigmatiser ? Ceux qui sont en désaccord sont donc marqués au front du sceau de l’infamie, disqualifié d’office de toute forme de débat. On évite l’étoile jaune de justesse, j’imagine...

                    Loïc Decrauze est une caricature de oui-ouiste. Même dans les média "conventionnels" je n’ai jamais vu une telle morgue, un tel dédain, un tel mépris non seulement des thèses de l’autre, mais de l’autre lui même.

                    Très franchement, le meilleur atout des nonistes, ce n’est pas leurs arguments (parfois d’ailleurs très mauvais, il faut bien le dire), mais les types comme Decrauze.


                  • Zalka Zalka 18 juin 2008 18:14

                    @Tonio : d’où l’intérêt d’un système à plusieurs niveaux où les pays seraient plus ou moins impliqués. Il n’y a pas de raison que certains profitent des avantages en évitant les inconvénients. Certains ne veulent pas des normes sociales minimales ? Ils doivent donc abandonner certaines libertés de marché !

                    Plusieurs niveaux sont nécessaires, car je trouverais malsain que mon pays impose quelque chose à un autre pays.

                    D’ailleurs, il faudrait déjà d’urgence virer les comissaires actuels : des types quasiment inféodés à l’école de Chicago, qui forcent l’europe à baisser le pantalon protectionnistes pendant que la Chine, l’Inde et les USA le gardent allègrement quand cela leur chante.


                  • Zalka Zalka 18 juin 2008 18:16

                    J’ai oublié une remarque importane sur l’auteur : inconsciemment ou non, il use et abuse d’un vocabulaire religieux. L’europe est visiblement pour lui un concept quasi religieux de type monothéïste : nul n’a le droit de renier l’europe, nous devons suivre le chemin de l’europe etc...


                  • beubeuh 18 juin 2008 18:22

                    Zalka, "constituer une alternative" ce n’est pas poser des questions, mais bel et bien proposer des solutions. Et ça, les leaders nonistes n’ont pas su le faire.


                  • Tonio Tonio 18 juin 2008 18:43

                    Zalka : c’est bien là le problème : Les libertés de marché, c’est le niveau zéro de l’Union. Tout le monde les a, et ce n’est pas sur la table de négo. On ne peut pas les supprimer pour les anglais par exemple. Donc l’europe sociale doit progresser sur la même aire géographique, sinon l’Europe reste une Europe libérale.


                  • logan 18 juin 2008 18:53

                    si on peut déplorer ce qui s’est passé lors de la présidentielle, à part essayer d’obtenir le pouvoir que pouvaient ils faire ?

                    les gens ont élu sarkozy ...

                    les gens ont mis une majorité ump à l’assemblée ...

                    à partir de là tout était vérouillé ...

                    c’est malhonnète d’accuser des gens qui n’ont aucun pouvoir de ne rien avoir fait

                     


                  • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 18 juin 2008 19:53

                    Vos arguments ad hominem sont dérisoires...


                  • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 18 juin 2008 19:54

                    Et ce constat s’adresse au pseudo Zalka.


                  • Zalka Zalka 19 juin 2008 09:58

                    Merci Loïc. Votre réponse correspond parfaitement à ce que je décrivais plus haut : morgue, dédain, mépris.


                  • Zalka Zalka 19 juin 2008 10:40

                    @Beubeuh : bravo, vous avez lu la première ligne. L’alternative n’est donc pas uniquement poser des questions. Par contre, se poser des questions est bel et bien la première étape pour réfléchir à une nouvelle alternative. Hors par mépris ou stupidité, aucune élite européenne ne l’a fait. Suffisance, quand tu nous tiens...

                    en même temps, c’est tellement plus facile de diaboliser l’autre.

                    @Tonio : et bien justement, on devrait se poser la question d’une liberté de marché couplé à des obligations sociales. Et si un pays refuse des obligations, qu’ils renonce aussi à ses libertés. Maintenant, croire que le TCE ou le traité de Lisbonne garantissait ce genre de chose est tout simplement ahurissant. Expliquez moi comment il est possible que les syndicats d’employés ET ceux des patrons aient soutenus le même traité, qui selon les uns garantissait des droits, et selon les autres, augmentait les "libertés" d’entreprise. Il y avait une véritable contradiction.

                     


                  • beubeuh 19 juin 2008 10:50

                    @logan

                    Fabius, Mélenchon, Besancenot aucun pouvoir ? Soyons sérieux, ils ont au moins du pouvoir de développer les thèses avancées pendant la campagne référendaire, de prendre des contacts avec leurs homologues nonistes dans d’autres pays, d’introduire le débat sur l’Europe dans la campagne présidentielle (au lieu de quoi ils ont soigneusement fermé leur gueule pour ne pas froisser les susceptibilités), de s’impliquer réellement sur les sujets de société européens, de préparer la campagne des européennes l’année prochaine, en clair de faire vivre cette démocratie européenne qu’ils réclament aux autres sans se mouiller eux-même.

                    Je suis désolé mais je n’ai rien vu de tout ça. Pour ma part j’attendais vraiment une initiative pour un mouvement citoyen, la constitution d’une force d’opposition non pas à Bruxelles mais aux forces néolibérales qui y ont élu domicile .Or ces pseudos-leaders, la scène politique nationale est plus rémunatrice et ils ne parlent d’Europe que lors des référendums.

                    Les vrais militants de l’Europe sociale, ce sont les grévistes de l’usine Dacia en Roumanie, les routiers espagnols, portuguais et français qui manifestent côte à côte, les associations de tous les pays qui se mobilisent contre la directive sur la rétention des sans-papiers, certainement pas des forts en gueule qui sont là pour se montrer et ne cherchent vraiment à imposer leurs idées. Il serait bon que la gauche se rappelle que l’internationalisme fait partie de son identité.


                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 18 juin 2008 18:10

                    Article dont les arguments pour polémiques qu’il paraissent, sont tous, malheureusement pour les nonistes de tous poils, incontournables.

                    La grande alliance négative entre extrême droite xénophobe , ultra-libéraux anti-impôts, sociaux-nationalistes et prétendue "gauche de la gauche de la gauche" a fonctionné une fois de plus.

                    Ceci dit, ne soyons pas pessimiste" : dès lors que cette "sainte alliance populiste" (anti-avortement, anti-mariage homo, anti-fiscale, anti-étrangers, soutenue par une prétendue "gauche de la gauche de la gauche" n’a rien d’autre à proposer, en fait, que le maintien du traité de Nice contre lequel elle s’était battue, elle ne fera pas long feu, pas plus en Irlande qu’en France ou en Hollande.

                    Le problème est pour le moment celui du gouvernement irlandais et non pas celui des états qui ont déjà (dont la France) ratifié le traité de Lisbonne ; attendons que le gouvernement élu de ce pays fasse de nouvelles propositions qui, je tiens le pari, ne feront que reprendre l’essentiel du traité de Lisbonne assorti de quelques dérogations particulières temporaires ; sauf pour l’Irlande à sortir de l’UE, ce que tout gouvernement irlandais responsable, de droite ou de gauche refusera ! N’oublions pas que les électeurs irlandais ont voté deux fois pour ratifier le traité de Nice...

                    Mais les nonistes ont parfaitement le droit de se répandre en joies et lamentations aussi stériles que confuses. Le droit au défoulement verbal fait partie de la vie démocratique : ça purge !

                     


                    • Zalka Zalka 18 juin 2008 18:20

                      Diabolisation des nonistes : forcément l’extrême droite et l’extrême gauche.

                      Refus de se poser la question "comment les convaincre ?".

                      Dédain, mépris, morgue.

                      On vous a connu plus inspiré.


                    • beubeuh 18 juin 2008 18:28

                      Effectivement, c’est pas le genre de discours qui donne envie de voter oui.


                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 18 juin 2008 18:32

                      Comment les convaincre ?

                      QUI les ? De qui parlez vous : des xénophobes, des sociaux-nationalistes (ou souverainistes dits de gauche, camp dans lequel semble se trouver Dupont-Aignan aujourdhui)), des révolutionnaires patentés de la tribune ?

                      Des électeurs trompés par la promesse d’un plan B impossible du fait même de la division insurmontable des nonistes ; ceux-là seuls m’importent et la réponse est simple : comme en France en montrant que le non n’est pas une attitude responsable et positive, c’est du reste pourquoi les irlandais ont du revoter le traité de Nice et que les Français et les hollandais ont donné la majorité à qui leur avait promis de sortir le l’’impasse de leur non sans les consulter par référendum ! C’est un fait et non une opinion...

                      C’est cette démystification indispensable que fait l’auteur de l’article avec un talent polémique percutant et je l’en remercie.


                    • logan 18 juin 2008 18:50

                      sourds ou aveugles ? je me pose la question

                      pourquoi venir prétendre encore que nous ne sommes pas capables de présenter un plan B alors qu’on vous en met un sous le nez là regardez lisez =>

                      élections européennes => assemblée constituante => traité sur les institutions => ratification par référendum dans chaque pays => en cas de refus d’un pays discussions et modifications apportées par l’assemblée constituante => nouvelle ratification

                       

                       


                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 18 juin 2008 22:39

                      Et vous croyez être majoritaire en Europe sur ce prétendu programme anti-libéral ou plutôt cette démarche procédurale aussi révolutionnaire que vague et qui n’est même pas un traité ? Mais avec qui ? Les souverainistes, les partis de gauche ou de droite de gouvernement, ceux qui n’aiment pas les homosexuels , les étrangers, en particulier maghrébins, les hollandais, les irlandais, les allemands et j’en passe .

                       

                      Il est bon de rêver que nous sommes tous d’accord pour oublier les désaccords réels !

                      Votre démocratie européenne paradisiaque n’existe que dans votre esprit, dormez bien, le peuple européen uni imaginaire est avec vous, mais avec vous, tout seul dans votre lit !


                    • marc 19 juin 2008 01:12

                      Reboul

                      Sauf qu’à chaque fois qu’on leur demande leur avis, les peuples votent " non" .

                      Vous êtes comme l’auteur , vous usez de l’affirmation péremptoire à la limite de l’insulte pour tout ce qui demande à penser par lui-même ( quelle ausace de la part du peuple, n’est-ce pas !!!) mais vous vous retrouvez la queue entre les jambes à japper. Bien sûr vos amis vont ruser faire comme s’il ne s’était jamais rien passé et nous tromper encore mais nous continuerons à dire la vérité, ceque vous ne pouvez pas faire.


                    • bobbygre bobbygre 19 juin 2008 09:10

                      Il est bon de rêver que nous sommes tous d’accord pour oublier les désaccords réels !

                       

                      Comme vous qui cherchez à nier le desaccord patent entre le peuple et ceux qui les dirigent


                    • dup 19 juin 2008 09:31

                      une dictature serait la meilleure solution . Effrayant venant de prof de philo . Heureusement que j’ai eu des maitres

                      http://www.dailymotion.com/relevance/search/nouveau%2Bsoviet/video/x5o0kq_vbukovsky-le-nouveau-sovietisme_news

                       

                      et dire qu’il traite les non de gauchistes .. inquietant sophiste

                       


                    • Zalka Zalka 19 juin 2008 10:03

                      Sylvain Reboul : Que les nonistes aient des raisons extrèmement diverses et variées, personne n’en doute. Cela devrait d’ailleurs faciliter la tache de oui ouistes, puiqu’il suffirait de convaincre une fraction de ceux qui ont voté non.

                      Hors, il se passe le contraire : on laisse pourrir la situation, on attend une élection régionale ayant des enjeux fort nombreux et bien différent de l’Europe et on finit par zouiller en affirmant de manière totalement hypocrite que les gens ont voté pour une personne et sont donc forcément d’accord.

                      Continuez donc comme cela avec des solutions de merdes, et je vous garantis que l’Europe (qui est pourtant une bonne chose) subira de plus en plus d’opposition.

                      C’est le coût de l’attitude stupide adoptée par nos représentants.


                    • beubeuh 19 juin 2008 11:03

                      @ marc : Sauf qu’à chaque fois qu’on leur demande leur avis, les peuples votent " non" .

                      L’argument a ses limites. Si on leur demandait leur avis, les peuples voteraient probablement tous pour la peine de mort. Si on avait attendu d’avoir un référendum positif sur le sujet, les femmes n’auraient sans doute jamais eu le droit de vote.

                      Cela dit je pense que le débat de 2005 a été suffisamment riche pour que le Non soit légitime. Le problème c’est que cette légitimité n’est pas éternelle, il aurait fallu pérenniser cette victoire en proposant des alternatives au lieu de les réclamer (comme le fait Zalka). Résultat Sarkozy a eu beau jeu de dire qu’il a la sue solution, la lacheté des leaders du Non ayant fait en sorte qu’il soit seul en piste.


                    • Zalka Zalka 19 juin 2008 11:09

                      Beubeuh : votre interprétation de mes propos est parfaitement débile. De plus un grand nombre de propositions ont été faites mais aucune n’a été entendue. Hypocrisie...


                    • beubeuh 19 juin 2008 11:17

                      @ marc : Voir 2 posts plus bas : il a fallu 3 ans pour que l’ensemble des formations de gauche ayant appelé a voté Non adoptent une plate-forme commune. Il n’y eu aucune volonté claire d’inscrire le Non dans la durée. Cela aurait pourtant du primer sur tout le reste, en particulier les éléctions présidentielles, qui ont mis le débat européen en stand-by au sein de la gauche pendant 2 ans. Résultat, on est en train de glisser depuis une position ambitieuse pour l’Europe sociale à de l’anti-européisme primaire.


                    • Gaétan de nollande 19 juin 2008 12:15

                      Sauf que ......... le référendum est interdit en Allemagne et en Belgique (Par exemple) et que quand Schroder a essayé timidement de le faire revenir par la porte ce sont l’équivalent des nonistes allemands (Une alliance hétéroclite de gauche de la gauche et de droite de la droite) qui s’y est opposé et a tout fait capoté.

                      Donc déja cela sera un référendum à 25 pays ...........

                      Ensuite tout le monde oublie la fameuse convention pour l’europe de Giscard qui comprenait des élus de tous les pays et de tous les bords politiques (Dont le parlement européen) et qui a pondu la partie I et II du défunt TCE.
                      Donc la constituante, ça a déja été fait, et je ne crois pas que si on recommençait, la composition de cette constituante soit différente et arrive à un résultat vraiment différent.

                      PS : Ce sont les gouvernements européens qui ont insisté pour rajouter la partie trois qui n’était pas sensé y être au début.


                    • Emile Red Emile Red 19 juin 2008 12:34

                      @ Gaétan

                      Sauf que vous oubliez joyeusement qu’une partie de votre "constituante" à claqué la porte de celle-ci prétextant le peu de démocratie et ce traité déjà entériné et indiscutable.


                    • ZEN ZEN 18 juin 2008 18:37

                      L’auteur fait surtout usage d’un vocabulaire moral et religieux . Il manque une analyse politique sur l’essentiel.

                      Deux réactions qui peuvent y aider :

                       

                      L’échec d’une politique qui ignore l’intérêt du plus grand nombre :
                      « Les dirigeants européens ont bâti un système politique hors sol, sans responsabilité démocratique. Messieurs Barroso et Trichet en sont les purs représentants. Les chefs d’Etats et de gouvernements épousent cette dérive oligarchique par inconscience ou intérêt. Mme Merkel y voit l’Allemagne accroitre son système d’influence. Nicolas Sarkozy imagine rendre inéluctable en France le modèle anglo-saxon qu’il chérit. Pour la vie des peuples, leur pouvoir d’achat, leur emploi, leur alimentation, leur environnement, qu’importe la réalité, la propagande est chargée de faire croire que tout va bien. »(NDSA)

                      News Press : réaction de Corinne Lepage :
                      "...Cet échec signe aussi celui d’un écart croissant entre les fondamentaux qui ont guidé les pères fondateurs et les réalisations. Notre Europe est devenue à vocation purement économique, fondée sur l’idée que le bonheur des peuples était indexé sur leur taux de croissance. Certes, les programmes universitaires, les réalisations culturelles, et plus récemment l’accent mis sur les développement durable ont constitué des efforts considérables pour instiller d’autres projets que la compétitivité européenne, certes indispensable dans un monde de compétition , mais qui n’ont jamais fait rêver personne. La notion d’identité, la peur d’être broyé dans un système mondialisé dans lequel l’Europe a été présentée comme un outil d’accélération et non comme un instrument de protection , la perte de tout sens au projet européen ont constitué autant de raisons de se méfier de l’Europe .
                      Cet échec signe surtout le fossé croissant entre les peuples et leurs décideurs. Si la quasi-totalité des gouvernements ont décidé de faire voter le traité simplifié par leur Parlement et non par leur peuple, c’est précisément qu’ils avaient peur d’un échec et que le souci de l’efficacité dans le fonctionnement des institutions l’a emporté sur l’aspect politique et prospectif du projet européen..."


                      • jaja jaja 18 juin 2008 20:14

                        @ S Reboul, "La grande alliance négative entre extrême droite xénophobe , ultra-libéraux anti-impôts, sociaux-nationalistes et prétendue "gauche de la gauche de la gauche" a fonctionné une fois de plus."

                        Monsieur Reboul vous voyez des alliances contre nature et des complots partout vous aussi ! Vous affirmez que la "prétendue gauche" n’a rien à proposer. Certes ce n’est pas TFI ou Antenne 2 qui relaieront cette dépêche de l’AFP (pourtant édulcorée) mais ce n’est pas une raison pour affirmer que rien ne se fait à la gauche de la gauche.... Protestez plutôt contre la censure médiatique au lieu de vous en faire le complice...

                        PARIS, 18 juin 2008 (AFP) - Un collectif d’organisations de gauche et altermondialistes ont lancé mercredi un appel "pour une autre Europe", au lendemain du "non" irlandais au traité de Lisbonne, et appelé à des débats et mobilisations avant une réunion publique le 6 décembre à Paris. Dans un texte intitulé "Une autre Europe est possible", proposé à signature sur les sites internet des organisations, les signataires appellent à saisir l’opportunité de la présidence française de l’Union européenne pour "porter exigences et propositions alternatives", en lien avec le forum social européen de Malmö (Suède) en septembre.*

                        "Traités, politiques communes et jurisprudences européennes sont caractérisés par la mise en concurrence des systèmes sociaux et fiscaux, la déréglementation des services publics, une politique monétaire sans aucun contrôle démocratique, des politiques sécuritaires en matière d’immigration", affirme notamment l’appel présenté lors d’une conférence de presse.

                        Cette "concurrence libre et faussée joue contre l’emploi, le niveau de vie et les services publics, l’environnement et les ressources naturelles", estiment les premiers signataires, parmi lesquels l’association altermondialiste Attac, la FSU, la LCR, les Alternatifs, le MRAP, la confédération paysanne ou l’Union syndicale Solidaires. "Face à ces attaques", le texte appelle à "mettre en avant la primauté des droits, notamment sociaux, face à la concurrence". Les organisations se donnent comme objectif de construire un "collectif pérenne", a expliqué à l’AFP Pierre Khalfa (Solidaires), et d’organiser dans les mois qui viennent des réunions publiques, s’achevant par une "grande initiative" à Paris le 6 décembre.

                        D’ici là, les organisations vont rédiger un "document d’exigences pour les politiques européennes", diffusé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires, qui servira de base aux débats, a-t-il indiqué. "Le +non+ irlandais confirme nos analyses, la façon dont l’Europe a été construite ne convient pas aux citoyens, cette cassure est illustrée chaque fois qu’on demande leur avis", souligne le secrétaire national de Solidaires, membre du bureau d’Attac-France.


                        • moebius 18 juin 2008 22:53

                          " un système politique hors du sol " ça correspond bien a l’idée qu’on peut se faire d’un état de droit... Non ?... l’ État (qui n’a jamais eu de sol) se désinvesti des nations et des terroirs et se réinvesti dans une forme supérieur d’organisation qui est l’Europe, le défi ! c’est sommes nous capable ( en tant que structure politique) d’intégrer davantage de complexité afin de passer à une forme supérieur d’organisation. J’entends par "forme supérieur’ la seule possibilité que nous avons d’écrire encore une page de l’histoire et d’influer sur son cours....à mon avis c’est oui... Quand aux terroirs c’est ce qui nous manque le moins. Le sol ne se dérobera pas sous nos pied que je sache, alors que le droit est chose si volatile.


                          • Vilain petit canard Vilain petit canard 19 juin 2008 07:07

                            Ben voyons ! Les nonistes sont une "coalition", "hétéroclite", bien sûr, animée des pires intentions, qui a décidé d’abrutir les peuples en faisant échouer la grandiose construction européenne, qui doit "avancer" vers un futur radieux. Obscurantisme et mauvaise foi sont ses armes fétides qui souillent nos âmes et jettent à bas la démocratie qui nous montre le seul sentier lumineux : VOTER OUI.

                            Avec des arguments du même tonneau, allons-y dans l’autre sens pour voir : les ouioui-stes sont une coaltition hétéroclite de droite et de gauche, qui utilisent des arguments fallacieux et de mauvaise foi pour nous convaincre que voter OUI, sans se demander pourquoi, puisque toute l’élite européenne à préparé ce merveilleux traité, c’est se diriger vers la lumière. Bafouer lesprincipes de la démocratie en demandant de voter uniquement oui, (pour un peu, on n’aurait pas imprimé de bulletins "non"), c’est tout ce qui leur reste. Eh oui ça fonctionne pareil.

                            D’ailleurs, on se demande pourquoi voter oui, puisque ce traité ne fait que reprendre tous les autres traités qui sont passés jusqu’ici sans problème. Ceux qui voteront non, de toute façon, on les refera voter dans le bon sens, comme on a déjà fait en Irlande, justement et au Danemark en 92.

                            Et aussi, je commence à me poser des questions face à une série de traités (qui n’en ferait qu’un, apparemment) qui posent un problème à chaque fois qu’on demande au peuple son avis. La politique est une chose trop sérieuse pour la confier aux peuples ?

                            Bravo à logan pour ses interventions lumineuses.


                            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 juin 2008 08:20

                              Vous ne pouvez pas reprocher au partisans de gauche et de droite d’une Europe plus démocratique (plus de pouvoir aux parlements européen et nationaux) et plus intégrée ( présidence et "ministre" des affaires étrangères, majorité qualifiée, défense commune etc..) d’’être d’accord sur les institutions européennes et de ne pas l’être sur d’autres sujets tels que le traitement des problèmes économiques et sociaux . Ce n’est pas du tout la même chose, car ceux-ci relèvent non des institutions mais de la politique des gouvernants (conseil des ministres) et députés européens élus, ils relèvent donc de la politique ordinaire (clivée, en effet, entre la gauche et la droite sur la plan européen) et non pas de la politique institutionnelle

                              Mais encore faut-il que les institutions permettent l’expression de ce clivage et du débat politique entes ces forces européennes pour que les décisions de droite ou de gauche puissent être prises à la majorité des européens , ce que le traité de Lisbonne rend, non pas nécessaire, mais possible. En tout cas plus facile à faire que le traité de Nice (par la règle de l’unanimité des états), que les partisans du non , par leur vote négatif, pérennise de fait.

                              Les nonistes de droite ou de gauche, au contraire, ne peuvent pas nous expliquer comment, sur le fond, ils peuvent se mettre d’accord sur les institutions européennes dès lors que les derniers réclament plus d’Europe politique et que les premiers en veulent moins, voire pas du tout. Ils ne peuvent être d’accord qu’en refusant toute délégation de souveraineté aux institutions européennes supposées anti-démocratiques par nature. L’accord a minima entre eux ne peut se faire qu’au profit d’un nationalisme dépassé dans un monde sans frontières économiques et écologiques, sinon illusoires (voir la fameuse histoire du nuage atomique et les entreprises multi-nationales, voire transnationales).

                              C’est très exactement ce que signifie cette conjonction des "nons" qui n’est majoritaire que par le nationalisme, avoué ou non, à l’encontre de toute perspective institutionnelle européenne unifiée et unifiante crédible sur laquelle ils ne peuvent pas se mettre d’accord . Ce qui a été sanctionné par les électeurs français qui ont majoritairement voté pour NS en 2007 pour lui laisser carte blanche afin de négocier avec nos partenaires un TCE transformé pour la forme en simple traité ratifiable par la voie parlementaire comme il l’avait promis, car il était démontré, de par l’absence de plan b majoritaire en Europe, que le TCE , au fond, était le seul possible .

                              Mais vous avez raison sur un point : le traité de Lisbonne ne fait que conforter en les améliorant les traités antérieurs, de telle sorte qu’en le refusant, vous les refusez tous et que vous refusez l’Europe telle qu’elle s’est construite depuis 1953 , la seule réelle, sinon en tous points souhaitable ; or ce dernier point est l’affaire du clivage politique ordinaire droite/gauche, encre faut-il que les institutions permettent de trancher.

                              C’est tout l’enjeu des élections du parlement européen en 2009.

                               

                               


                            • bobbygre bobbygre 19 juin 2008 09:26

                              Effectivement, j’ai voté oui à Maastricht et, aujourd’hui, avec le recul, je constate que c’était probablement une erreur. Que si notre économie y a gagné, on y a tout perdu en matière d’indépendance vis-à-vis des cartels économiques en confiant l’impression de notre monnaie à cette (soi-disant) hermetique Banque Européenne.

                              Comme vous le dites, le TCE a été l’occasion pour les peuples de donner leur avis sur une bonne partie des traités européens en vigueur. Et ils disent non.

                              En démocratie qui fonctionne, les élus auraient pris acte de ce non, en aurait analysé les causes et essayé de corriger le projet européen pour y rallier les quelques pourcentages qui leur manque.

                              Au final, les peuples se seraient senti respecté (leur parole aurait été pris en compte), la démocratie renforcée, un nouveau traité serait passé et l’Europe serait parti d’un nouvel élan lançé par la démocratie.

                              Au lieu de ça, on aura eu des vieillards sur toutes les télés et toutes les radios qui se crispent sur leur texte comme s’il était de marbre ; comme si l’Europe en tant que grosse machine bureaucratique importait davantage que l’Europe en tant que construction des peuples, qui nous occupe à faire la paix au lieu de faire la guerre... Et qui ne manquent pas, cet article l’illustre parfaitement, de cracher sur la démocratie, appelant de leurs voeux, sans meme l’exprimer ouvertement, une forme de vote censitaire...

                              Bien-pensance : attitude de ne rien penser en dehors de ce qui est exprimé dans les médias main-stream.

                              Monsieur l’auteur doit sans doute s’imaginer être un fier républicain qui lutte tant qu’il peut contre l’ignorance crasse du peuple à qui, malgré tout, il faut bien laisser le droit de vote mais, que bon, hein... le mieux est de l’appeler à voter le moins souvent possible.


                            • Tonio Tonio 19 juin 2008 10:14

                              Nous avons perdu notre indépendance financière avec l’Euro ? Bizarre, il me semble me souvenir que nous étions du temps du franc sous la tutelle étroite des marchés financiers, et qu’un mot du ministre des finances laissant présumer un relâchement de la rigueur était immédiatement et violemment sanctionné. Vous imaginez un seul instant que Sarko puisse plomber à cepoint les finances publiques et pisser du fric à tous vents si l’Euro ne protégeait pas la France ? Comparez les deux situations, vous verrez que nous y avons énormément gagné en indépendance.

                              Sur le caractère hétéroclite du non et sur sa force de proposition : Les rassemblements de nonistes qui sont cités dans les commentaires ont deux inconvénients. Ils ne rassemblent que des nonistes de gauche et sont donc completement minoritaires sans les nonistes de droite anti européens, ce qui est bien la démonstration que la vraie gauche et la droite antieuropéenne peuvent s’allier pour faire capoter un truc, mais pas pour en créer un ; surtout ces rassemblements ne rassemblent que des français. Vous voulez faire un traité européen français ? Que le peuple français accepte ? Et auquel la moitié des peuples européens dira non si on les consulte ?

                              L’argument selon lequel c’est sarko qui est au pouvoir ne tient pas la route, et je le trouve même assez grave. ça veut dire que l’Europe, c’est l’affaire du chef d’Etat national et rien de plus. Il y’a d’autres chefs d’Etat européens, il y’a des parlementaires européens de 27 pays, il y’a des partis européens. Les ouitistes bossent, dans le cadre du PSE ou de la confédération européenne des syndicats, ou des verts européens. La question de savoir si aux prochaines élections européennes, le parti majo désigne le Président de la commission ou si c’est les chefs d’etats comme d’hab est majeure, elle ne dépend pas de Sarko. Elle dépend en large partie d’un débat interne au PSE, avec de fortes résistances des anglais, des Irlandais, des Italiens et de certains pays de l’Est. Il y’a du boulot militant à faire au congrès de Vienne, et qui compte vraiment. Dans les sections, je n’en entend pas parler par les nonistes qui manifestement ne se sentent pas concernés par cette partie du travail.


                            • nephilim 19 juin 2008 10:44

                              @Reboul

                              vos arguments sont ridicules l’Europe que vous defendez est une Europe liberale sans avenir pour les pauvres et les classes moyennes cette Europe créera, par ce qu’elle impose aux pays, l’emmergence de conflis sociaux.

                              en realité vous ne defendez que votre petit pecule de retraité sans vous preoccuper de l’avenir des artisants des pme des classe laborieuses je vous imagine bien boursicoter et traiter d’inculte les nonistes votre Europe ne vos rien hormis pour l’elite sociale et les grosses entreprises quel sens d’égalité et de fraternité.


                            • beubeuh 19 juin 2008 11:10

                              @bobbygre

                              Mais dans quelle époque mythique avons nous été indépendants des "cartels économiques" ? Peut-être à l’âge de pierre...

                               


                            • Vilain petit canard Vilain petit canard 19 juin 2008 11:52

                              Waou ! Tous ces commentaires pour mon innocente intervention ?


                            • sisyphe sisyphe 19 juin 2008 10:16

                              On trouvera ici (aujourd’hui dans le Monde), l’avis d’un des rares hommes d’Etat français intelligent, lucide, compétent, honnête, et qualifié pour savoir de quoi il parle : Hubert Vedrine


                              • Forest Ent Forest Ent 19 juin 2008 10:33

                                Védrine, honnête ? C’est bien la première fois que je lis cela, et le dernier qualificatif que je lui aurais attribué. Ne le voila-t-il pas qui parle de "protéger contre le mondialisation", alors qu’il fut l’un des principaux artisans des dérives libertariennes de l’UE ? Et il n’en a jamais bénéficié ? Il n’a jamais eu un pied chez ELF ?


                              • sisyphe sisyphe 19 juin 2008 10:57

                                par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 19 juin 2008 à 10H33

                                 
                                Védrine, honnête ? C’est bien la première fois que je lis cela, et le dernier qualificatif que je lui aurais attribué. Ne le voila-t-il pas qui parle de "protéger contre le mondialisation", alors qu’il fut l’un des principaux artisans des dérives libertariennes de l’UE ? Et il n’en a jamais bénéficié ? Il n’a jamais eu un pied chez ELF ?
                                 
                                Ah bon !
                                Je ne pense pas que Vedrine ait été un des "principaux artisans des dérives libertariennes de l’UE" ; le rapport sur la France et la mondialisation remis à Sarkozy en septembre 2007, décrit le contraire, et est tout à fait clair sur les dangers de la mondialisation, et la nécessité de se préserver de la mainmise des puissances financières ou alors, vous disposez d’infos que je n’ai pas.
                                 
                                Pour ma part, je trouve qu’il a été, de loin, le meilleur ministre des affaires étrangères que l’on ait connu ces dernières années.
                                Pour Elf, je ne suis pas au courant : je sais seulement qu’il est administrateur de LVMH depuis 2005, mais que ça ne l’a jamais empêché de défendre des positions justes sur la politique internationale.

                                 

                                 
                                Mais peut-être d’autres infos m’échappent...

                              • Forest Ent Forest Ent 19 juin 2008 11:42

                                Je ne pense pas que Vedrine ait été un des "principaux artisans des dérives libertariennes de l’UE" ; le rapport sur la France et la mondialisation remis à Sarkozy en septembre 2007, décrit le contraire, et est tout à fait clair sur les dangers de la mondialisation, et la nécessité de se préserver de la mainmise des puissances financières ou alors, vous disposez d’infos que je n’ai pas.

                                Par exemple son ouvrage sur la mondialisation publié en 2000 quand il était le ministre des ae du gvt Jospin qui a signé la plupart des accords de libéralisation de l’UE ?

                                Pour Elf, search "+védrine +elf" -> pas mal de lecture...


                              • kabreras kabreras 19 juin 2008 11:20

                                "Né en 1969 à Tours. Diariste depuis 1991, éditeur pendant dix ans, je me suis tourné, depuis 1998, vers l’enseignement privé, secondaire et supérieur.

                                A 17 ans, mon recueil de poèmes Les Boyaux de la Pomme à Guillaume est publié à compte d’éditeur. De 1989 à 2000,je prends part à la collection Monographies des villes et villages de France. En 1996, mon mémoire de lettres modernes, L’Aristocratie libertaire chez Léautaud et Micberth, est publié.

                                Depuis 1991,je tiens un Journal qui ne se veut détenteur d’aucune vérité, mais constitue le simple révélateur de voies sans issue. La période 1991-1999 est rassemblée sous le titre Journal pamphlétaire - Un gâchis exemplaire. Depuis 2000je rédige Un Journal réfractaire - A l’aune de soi. Face à leur improbable publication,j’ai décidé de les proposer progressivement, et gratuitement, via des blogs."

                                Rien qu’a lire votre CV on peu se rendre compte d’un ego surdimensionné et d’un nombrilisme exacerbé...

                                Alors apres ca cet article c’est pas étonnant !


                                • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 19 juin 2008 18:41

                                  Le pseudo Kabreras... Quel rapport votre pique molle avec ce débat ?

                                  L’égo surdimensionné ce serait de croire qu’en notant simplement mon nom les gens que je ne connais pas, et qui lisent mes articles, sachent qui je suis. Dans les lignes que vous copier-coller j’indique simplement des faits précis de mon existence, c’est tout. Vous en pensez ce que vous voulez après, cela m’est infiniment égal.


                                • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 19 juin 2008 18:48

                                  Pour rester dans votre ton le Kabreras, votre portrait indique, sobrement : "Fonctionnaire nouvellement nomé" (sic !). Vous conviendrez que si l’ego vous manque, l’irrespect de vos lecteurs et de la langue française est flagrant, notamment lorsqu’on se targue d’être inscrit en "sciences politiques" !

                                  Vous vous estimez tellement sûr de votre expression que la relecture d’une dizaine de mots pondus au gré d’une approximative présence ne peut germer dans votre esprit incertain !

                                  Bon vent !


                                • bb bb 19 juin 2008 20:33

                                  "des faits précis de mon existence".... heu... rires... C’est à la limite du ridicule Loïc !
                                  Pardon, je crois que tu n’as plus de recul sur toi !


                                • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 19 juin 2008 21:31

                                  Allusive, allusive... mais il faudrait savoir sur quoi. Ce que j’indique est la stricte vérité : on peut polémiquer à l’infini, ça ne me dérange pas. Je n’ai rien occulté de ma perception du passé, ni de l’évolution de mes choix. Cf. les quinze ans de mon Journal mis en ligne.

                                  Quant au recul, j’ai une sacré rivale !


                                • Zalka Zalka 20 juin 2008 10:11

                                  Mr Decrauze, je constate que vous ne daignez répondre uniquement au commentaire que vous qualifiez d’attaque personnelle. Vous snobez tous les commentaires comportants des arguments.

                                  Bref, vous refusez de confronter vos arguments à ceux de vos adversaires. C’est un procédé minable mais efficace.


                                • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 26 juin 2008 20:22

                                  Puisqu’AgoraVox laisse des commentaires qui n’ont strictement rien à voir avec le sujet de l’article et qui constituent une diffamation en règle, je vais répondre.

                                  Tu me reproches le contenu trop positif, voire mensonger de mon profil sur AgoraVox. A-t-on jamais vu quelqu’un se présenter en mettant en avant les heurts de son existence ?

                                  Moi, j’ai fait mieux : j’ai mis en ligne le Gâchis exemplaire qui n’occulte rien de mes échecs et ne m’épargne pas. Je n’ai donc pas attendu tes fielleuses leçons pour pratiquer l’autocritique.

                                  A l’inverse, je n’ai pas lu grand-chose de toi constituant une amorce de remise en cause personnelle. De la paille et de la poutre, tu connais l’adage…

                                  Sur la question du talent, et en l’occurrence de l’absence sidérale dans mes écrits. Voilà bien une donnée qui t’obsède. Tout d’abord, pour éclairer les très rares lecteurs de tes dérives et de mes tentatives de réponses, qu’ils sachent que tu t’es emparée la première du sujet : peux-tu citer un seul passage des plus de 1500 pages manuscrites publiées sur internet où je m’adonnerais à l’autosatisfaction littéraire ? Tu peux chercher, tu ne trouveras que des doutes, des réserves, des critiques sur mes propres écrits. Là encore, je ne t’ai pas attendue.

                                  Sache, tout de même, que ta sentence ne représente qu’une opinion et que j’ai de nombreux témoignages inverses et soutiens sans faille. Je note, d’ailleurs, l’opportunisme de ton argumentation : au début de ton intervention, ton géniteur M est jugé, a contrario, comme ayant du talent, lui ; à la fin de ton texte, il n’est pas considéré comme ayant un quelconque talent d’écrivain. Autant je me fous de ton orthographe approximative, autant m’insupporte cette distorsion du jugement pourvu que cela serve l’attaque du moment.

                                  Rien, ni personne, tant que l’intellect suivra, ne me fera abandonner l’écriture : c’est une jubilation et un besoin.

                                  Revenons à tes critiques sur ma petite autobiographie : oui, M m’a proposé ce projet. J’avais le choix de refuser, quoi que tu en penses, et j’ai assumé les conséquences jusqu’au bout, allant même jusqu’à endosser des responsabilités qui ne m’incombaient pas juridiquement, comme la prise en gérance de la Sebm que tu dirigeais, peu de temps avant son prévisible effondrement. Ne m’étant pas dérobé, ayant répondu à mes engagements, je ne vois pas pourquoi, aujourd’hui, je devrais occulter le fait que plus de trois cents titres ont été publiés pendant que j’occupais et exerçais la fonction de gérant. Que M, comme directeur de la collection que j’exploitais, ait eu une influence déterminante, je ne l’ai, là encore, jamais nié. Cela n’anéantit pas pour autant le travail éditorial assumé.

                                  La multiplicité des tâches accomplies (et relatées dans mon Journal) suffit à vider de sens ton affirmation. Pourquoi cette tendance, chez toi, à ne retenir que le sombre, à ne pas tirer quelque enthousiasme constructif du vécu ? En l’espèce, je revendique ma position d’éditeur, de gérant de société, de codirecteur de collection, etc. Et si tu as des papiers plein tes archives, sache que j’en ai au moins autant qui prouvent la véracité de ces lignes.

                                  Minable, ton attaque sur mon recueil de poésies. A dégoûter d’avoir répondu à ta reprise de contact. J’affirme et je jure n’avoir pas versé le moindre argent pour que ce recueil paraisse. C’est donc bien une publication à compte d’éditeur ! Je te rappelle qu’à 17 ans je n’étais plus au château d’O, et ce depuis de nombreuses années, et que j’ai fait la démarche d’envoyer mes premiers textes à M, oui ! Et alors ? Tu crois que dans les vraies (selon tes obscurs critères) maisons d’édition on ne fait pas jouer les relations ? Naïveté ou aveuglement volontaire ? Tiens, tu devrais lire le journal de Madeleine Chapsal, en la matière, qu’on ne peut soupçonner d’appartenir à la « secte » de M ! Tu nies sa qualité d’éditeur, libre à toi. Pour ma part, ce qui importe c’est l’existence objective d’un ouvrage avec un N° ISBN.

                                  Tout est sujet à critique et interprétation, y compris ce que tu n’as pas lu. Encore une fois, tu rayes d’un trait l’investissement personnel mis dans ce travail accepté par M. Marc Dambre, professeur à Paris III, spécialiste incontesté de Roger Nimier, et sans aucun rapport avec M. C’est lui qui a accepté mon sujet, et je l’ai rédigé tout seul comme un grand. L’opportunité qui m’a été donnée de le faire publier, pourquoi l’aurais-je refusée ?

                                  Tu as un tel mépris pour ce que tu étiquettes comme des « auteurs mineurs », que c’en est risible. Quelle légitimité as-tu pour décréter qui a le statut d’auteur ou pas ? Moi, un des livres qui m’a le plus bouleversé, c’est Grand-mère est morte de François Richard. J’échangerais les œuvres complètes de Claudel ou de Proust contre cet ouvrage. Tu vois que le subjectif règne en maître, moi je ne le nie pas.

                                  C’est vrai que tu cites Molière et Hugo… alors là, évidemment, on est kapout d’emblée. A ce propos, toi qui me conseilles la « simplicité » dans l’écriture, as-tu tenté la lecture de la poésie de l’immense Victor, des Châtiments aux Contemplations ? Heureusement qu’il est panthéonisé, sinon il serait passé sous ton impitoyable crible.

                                  Encore une contradiction interne dans ta justification des fautes en pagaille : « cette homme nous a aussi privé d’instruction et d’école légal ». En te lisant, on peut être disposé à te croire, sauf que… le « nous » est hors de propos. Il me semble qu’il nous a incités à faire du droit : j’en ai fait jusqu’en licence, puis j’ai enchaîné avec les lettres modernes, sans en être empêché. Il y a donc bien une part de responsabilité individuelle, non ? N’est-ce pas un peu facile de se décharger de tout…

                                  Moi, je ne renie rien de ce que j’ai été et de mes engagements passés, même si aujourd’hui, contrairement à ce que tu insinues, je suis à des années-lumière de ce monde.

                                  Enfin, cesse un peu tes considérations sur ma supposée situation psychologique. La seule chose qui m’attriste, c’est d’avoir lu ton déchaînement. Pour le reste, je suis parfaitement heureux avec ma BB, aux anges dans cette magnifique ville de Lyon et on ne peut mieux dans ma peau ! Est-ce un style suffisamment clair et simple ?

                                  J’espère ne plus devoir justifier les constituants de mon existence et que notre croisement malheureux, lui, s’arrêtera là.

                                   


                                • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 15:36

                                  Mme Zalka,

                                  Remarque infondée. Si vous vous reportez en haut de la liste des commentaires, le premier auquel j’ai répondu est celui de Logan, pour le moins argumenté. Je ne refuse donc en rien la confrontation des arguments, sitôt que j’en trouve le temps, et tant que le contradicteur ne m’insulte pas.


                                • bb bb 27 juin 2008 19:38

                                  Ce texte est un mensonge ! DE GROS MENSONGES !!!

                                  Mon texte suprimé en est la preuve. La vérité fait peur !


                                • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 20:50

                                  Ahahahah ! mais oui, bien sûr, continuons dans le délire ! C’est le complot, même les administrateurs d’AgoraVox s’y mettent !

                                  Plus la peine de t’époumonner à hurler au mensonge. J’apporte des éléments précis contre ce qui n’était qu’un tissu de diffamations. Et j’aimerais bien qu’on en reste là. Ici, on argumente sur des sujets d’actualité, pas sur la vie perso de chacun.


                                • La Taverne des Poètes 19 juin 2008 12:55

                                  L’Irlande a exprimé son ire. Parole de breton, il faut essayer de comprendre l’âme irlandaise et le foutu caractère de nos frères celtes au lieu de tirer à boulets rouges sur leur vote démocratique.

                                  Maintenant, la question est : l’Europe dira-t-elle "non" à l’Irlande. 


                                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 19 juin 2008 15:32

                                    Encore faudrait-il que l’irlande dise quelque chose d’autre que "non", sinon la seule réponse logique à l’Irlande serait de ne pas répondre à une absence de proposition positive . (c’est du reste pourquoi faire une référendum sur une telle question par oui ou par non est une absurdité politique)

                                    Mais je ne fais pas de souci : le gouvernement irlandais quel qu’il soit ne tardera pas à faire des propositions en forme de demande de dérogations. D’autant plus que l’Angleterre vient de ratifier le traité de Lisbonne, sans que les forces politiques d’opposition descendent dans la rue pour renverser le gouvernement...


                                  • toubakouta 19 juin 2008 17:25

                                    @l’auteur

                                    De cet assemblage hétéroclite du NON rien ne peut sortir ça saute aux yeux et la récupération tentée par le trio infernal Buffet Besancenot Mélanchon est grotesque.

                                    Les faux-prophètes ont toujours trouvés des personnes pour les suivre et les 3 cités plus haut représentent 7 à 8 % de l’électorat mais plus de 50% d’Agoravox comme vous pouvez le constater smiley


                                    • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 19 juin 2008 18:51

                                      En effet cher Toubakouta, c’en est impressionnant !

                                      Mais bretter ainsi ne serait pas pour me déplaire, si j’en trouvais le temps...


                                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 20 juin 2008 09:18

                                      Trio au quel il faut ajouter, Chevènement, Marine Le Pen, Dupont-Aignan ; bref tout et son contraire, sauf s’il s’agit de faux-contraires ou de contraires en forme de leurres...Ce que je me refuse à croire tout à fait : à eux de répondre !


                                    • Emile Red Emile Red 20 juin 2008 10:24

                                      Suivant votre logique M. Reboul, si les Nonnistes repésentent tout et son contraire, vous conviendrez alors l’unicité des Oui-ouistes, donc que Hollande est Devedjan c’est kif-kif Sarko et Strauss Khan idem...

                                      Merci de la précision, vous confirmez que tout l’instinct démocratique qu’on voit chaque jour représente certains, et par voie de conséquence leurs opposants si peu opposés, UMP ou PS c’est donc bien bonnet blanc et blanc bonnet, ce qui expliquerait le phénomène des vases communiquants (Besson, Hirsch et Amara etc...). Au moins vous n’embarrassez pas les espoirs de millions de gens qui ont voté à gauche en 2007, sympathique méthode pour renflouer le FN.

                                      Il y a une réponse que vous ne donnez jamais, pourquoi ces ratifications, ces référendums, si d’emblée les décisions sont prises ?


                                    • Loïc Decrauze Loïc Decrauze 27 juin 2008 14:57

                                      Jamais il n’a été dit que les partis qui soutenaient le"Oui" au TCE étaient d’accord sur tout le reste. En revanche, la différence essentielle, fondamentale, c’est qu’ils se retrouvent sur du constructif, du concret, de l’avancée, alors que les partis ayant défendu le "Non" n’ont pas été capables de conquérir, par les voies démocratiques, le pouvoir, et ne sont d’accord sur rien à substituer au TCE, ou aujourd’hui au traité de Lisbonne.

                                      C’est une différence majeure, non ?


                                    • franc 19 juin 2008 18:32

                                      Ne brûlons pas les étapes

                                      que l’on fasse entrer l’esprit du socialisme dans chaque pays et après on pourra les unir plus facilement et plus adéquatement en écartant le capitalisme mondialiste qui n’avance que parce qu’il n’ y a pas d’Etat pour le contenir

                                      le capitalisme mondialiste maffieux cherche à empêcher la formation d’un Etat à travers le dénigrement des nations et des états qui vont avec pour agir sans entrave et sans scrupule et réaliser ses desseins funestes de domination modiale immorale et immonde

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