@hans lefebvre
Il est étrange que vous preniez pour polémique ce que j’ai annoncé comme élément pour un débat. En tête même de mon article j’ai eu soin de placer : "En prolongement d’un article qui se faisait... "
De plus, je ne vous interpelle pas mais je reprends certains de vos propos pour y apporter d’autres arguments, différents des vôtres bien sûr.
Certes, je ne puis accepter le "Croyez-moi" que vous lancez dans un de vos commentaires...
Par ailleurs vos propos ont toujours été parfaitement clairs et tant mieux si mes dires vous amènent à réagir. C’est ainsi que je comprends un débat.
Ne déformez pas mes propos, svp, je n’ai jamais dit ni écrit que la justice était laxiste. Mais à ne s’interroger, comme vous le faites, que de manière unilatérale, elle bascule du côté d’une forme de conservatisme sur lequel, il convient d’insister. Que vous le vouliez ou non, le silence des victimes conforte l’odre familial.
J’ai donc évoqué des raisons globales à cet immense silence, des raisons collectives : celles du rejet du féminin et de ses fruits du champ social. Je parle donc de désinvolture. Oui et nos sociétés ont encore largement tendance à privilégier l’ordre et ce dernier se gange bien souvent par une sorte de négligence à l’égagrd des souffrances d’enfants et d’adolescents. La justice n’est pas seule en cause mais c’est elle qui pourrait servir d’avertisseur au collectif.
Mon propos ne s’attachait pas à évoquer les victimes qui ne portent pas plainte mais celle qui portent plainte. Dans ce cas, le prédateur n’est pas en cause.
J’ai évoqué, et vous l’avez fait vous-même, la longueur des procédures et l’on peut parler de parcours de la honte tant les obligations de la victime sont multiples, jusqu’à se voir soumises à une expertise psychiatrique... Pourquoi ? S’agit-il de vérifier leur "crédibilité" ?
J’ai aussi dit que la justice avait tendance à s’isoler dans une forêt de références techniques, des règles, des lois, des artifices juridiques, si bien que le dialogue se romp avec les personnes qui oeuvrent sur le terrain.
Notre "polémique" en est un bel exemple.
Quant à une éventuelle étude qualitative pour ce qui est de la requalification fréquente des faits, elle serait la bienvenue. Rien de tel que les chiffres pour rafraîchir les idées.
Bien à vous