Dans les années 30, les Allemands ont plébiscité le NSDAP pour retrouver leur fierté rabaissée par le traité de Versailles, redynamiser l’économie, créer du travail et moderniser le pays. On le leur avait promis et on l’a fait, mais ils ne se rendaient pas compte qu’insidieusement d’autres choses se mettaient en place qui ont abouti à ce que l’on sait.
Pareil pour les belles promesses au paradis des soviets en Russie. Le peuple là encore a été abusé et fait prisonnier par un système.
Pareil encore pour toutes les lois sécuritaires adoptées par le gouvernement américain dans le but avoué de lutter contre le terrorisme après le 11/9. N’importe quel contestataire est devenu « anti-américain ».
Quand certains ont voulu réagir, il était trop tard.
A voir les multiples écrits sur la situation actuelle chez nous, de nombreux citoyens ont conscience qu’on les dirige doucement vers une impasse catastrophique dans tous les domaines. Dans les hautes sphères de l’état, la critique est absente, voire dangereuse…pour la carrière. Entre les discours passés et les actes d’aujourd’hui, il y a eu tromperie, même si la dithyrambe est encore là.
La prise de conscience populaire n’est pas générale, mais elle existe et les moyens de faire savoir existent bien plus qu’au cours de l’autre siècle.
Il ne faudra pas dans quelques temps dire : on ne savait pas, comme d’autres l’ont dit.
Aujourd’hui, on sait et on voit.
Quoi faire alors ? Stopper la langue de bois et le politiquement correct, ne plus user de respect envers nos responsables qui ne le méritent pas.
Chaque jour, quelques mots, des phrases bien dites, bien placées dans un environnement de ronron général peuvent faire prendre conscience à notre entourage que le réveil a sonné.
A chaque occasion, chaque jour même, interpeler nos élus sur leurs actes, leurs votes, leurs soutiens afin d’étaler au jour ce qu’ils n’ont de hâte que de cacher.
Même la « Grande muette » parle, alors il ne reste aucune excuse aux autres.
Le jour du grand questionnement, il faudra pouvoir dire : j’ai fait quelque chose.