Ce qu’il faut bien voir, c’est que "la guerre mondiale contre la terreur" (the Global War on Terror) est une guerre bidon ("a phoney war", comme on dit aux Etats-Unis).
L’expression ’Global War on Terror’ est une étiquette commodément vague destinée à masquer les desseins impérialistes de la junta qui s’est accaparée le pouvoir aux Etats-Unis durant les prétendues élections libres de 2000, un pouvoir qu’elle a ensuite renforcé et immunisé contre toute critique intérieure par la double attaque sur le World Trade Center le onze septembre 2001. Double, à savoir : d’une part, l’attaque perpétrée par les avions kamikazes, occasion rêvée que la junta n’a pas empêchée ; d’autre part, la destruction par explosion contrôlée des tours 1, 2 et 7 (le building 7 n’ayant pas été percuté par un avion) du World Trade Center, que seuls des malfaiteurs indigènes ont pu mettre à exécution.
Les attaques du onze septembre constituent l’instrument principal et massif de tous les actes criminels de la junta Bush-Cheney (mis à part, bien entendu, le détournement des élections en 2000) : elles furent instrumentalisées afin de mettre au pas une grande partie de la citoyenneté ainsi que le Congrès, de violer la Constitution et les accords de Genève, de déclencher deux guerres d’agression pure et simple et d’intimider à volonté ceux des pays qui formuleraient des réserves, des critiques ou des désaccords par rapport à la politique extérieure de la junta.