Mais ouais Frédéric, les indemnités de chômage ça créé des effets de seuil, qui ne permettent pas d’nciter assez les chômeurs à travailler, et "tous les économistes en sont d’accord.
C’est drôle il me semble qu’un problème aussi vaste que le chômage et la précarité mérite une analyse beaucoup plus...travaillée.
Ils servent à quoi les économistes, s’ils sont tous d’accord sur une chose simple "laissons l’homme faire n’importe quoi n’importe comment pour créer de la richesse, toute intervention, toute loi étant contre-productive". Pourquoi on les vire pas tous, ils servent à rien non, si la réalité de l’économie est si simple...
C’est vraiment navrant. Les gens pour être incités à travailler, vous voulez pas leur donner des coup de fouets plutôt ? Parceque je pense que certains préfèrent le fouet à la faim ou à la mésestime de soit, à l’incapacité de nourrir leurs enfants, d’avoir des projets, par manque de ressources, par manque de perspectives, de formation, ou d’information.
Pour inciter les chômeurs à travailler, ça vous emmerde à droite, mais faut partager les richesses, pour pouvoir augmenter les salaires. Mais la mondialisation tout ça...on peut rien y faire biensûr...et il donner son cul aux actionnaires pour qu’ils vous la mette bien profond. en fait, pour créer plus de valeur, selon les économistes de droite, faut plus rémunérer ceux qui branlent rien : pas les chômeurs, les actionnaires. C’est vrai que la finance et les techniques de finances peuvent (ça devrait être leur rôle) fluidifier et optimiser les placements de capitaux. Le problème c’est que la magie, ça n’existe pas, et que le taux actuel de rémunération, et surtout les modalités de rémunération des capitaux est trop élevé, et n’est pas en phase avec l’optimisation des placements pour produire : il est en phase avec l’optimisation des capitaux pour toucher des dividendes, ce qui est fondemmentalement différent.
Vous êtes marrant à droite, à vous acharner sur les chômeurs. Comme si l’offre d’emploi correspondait à l’offre des travailleurs. Et bien non, ça ne correspond pas, et ça ne pourra jamais correspondre adéquatement.
C’est pourquoi une solution, mais véritable, pas une escroquerie vendue par ceux qui veulent un monde où les élites dominent les précarisés, la solution, c’est tout simplement de partager le travail, de pouvoir bénéficier de formations à profusion, et de baser son ambition sur des choses plus constructives pour la collectivité, et pas que pour sa petite gueule de merde.
Oui, le partage du temps de travail, vous avez bien lu, et la formation continue. On travaillera moins et mieux, en étant plus flexible, mais dans le respect des travailleurs, et avec des syndicats (des associations de travailleurs, peu importe l’appellation) libres et puissants, et non pas faibles et corrompus.
Mais ça, évidemment, ça passe par le démantellement à l’échelle européenne et mondiale, d’une certaine idéologie de droite, faussement libérale, qui base le fonctionnement de quasiment tout, et la dynamique des changements à venir, sur la volontée plus ou moins afichée de façonner un monde inégalitaire, réparti entre dominants et dominés, oppressant et oppresseurs. Comme si l’oppression était la seule manière de dynamiser les gens : c’est typiquement de droite ça, le pessimisme devant la nature humaine : on est tous des connards de fénaiants qui ne branlerions rien si on nous donnaît pas des coups de bâtons ou si on nous mettait pas une carotte devant la gueule.
Oui, nous, les gens de gauche (à ne pas confondre avec nos rprésentants du PS notemment, qui sont pour les plus gros un ramassis de tocards), nous voulons un monde où on met à profit le progrès pour tout le monde, où tout le monde a les moyens de vivre décemment, sans être obligé de faire un travail qu’il n’aime pas, et qui est pénible, pendant 40 ans.
En dévellopant les machines qu’il faut, on pourrait bientôt remplacer le service militaire par 6 mois de travaux de merde, pour tout le monde, obligatoire. Le fils de Dassaut comme le mien ira faire un travail désagréable mais indispensable que les machines ne peuvent pas (ou pas encore) faire, et tout ce qui peut être fait par des machines le sera par des machines.
Il y a evidemment dans ce processus une dimension morale, une prise de conscience indispensable. Sommes nous ici bas pour faire un travail de merde afin de pouvoir manger dormir et chier dignement et basta ? ou sommes nous ici-bas pour découvrir le monde, les hommes, et toutes les autres merveilles qu’il renferme ?
A gauche on est plus pour le deux, à droite pour le un, parcequ’on refuse de comprendre que l’histoire va dans le sens du deux, ou du moins peux y aller, quand y a pas un tas de connard que ça fait chier, et qui font tout pour que ça se passe pas comme ça.