Evidemment, le "développement durable", tout comme la mécanisation dans l’agriculture après la Seconde guerre mondiale, la Révolution industrielle au XIX ème siècle souffre de ses excès. Cela dit, passer d’un extrême à l’autre, sans véritablement d’argument convaincant ne fait pas avancer beaucoup les choses, à part faire vendre un bouquin en surfant sur la vague...
Que je sache, les promotteurs du développement durable ou les "propagandistes" de la biodiversité n’ont jamais placé l’animal au dessus de l’homme.. Mis à part quelques excités sans intérêt peut-être...
Que je sache, c’est une logique "industrialiste" et "capitaliste" qui a contribué à pousser les paysans du sud à abandonner leurs cultures vivrières pour produire, par exemple, du soja, pour nourrir des vaches, dont vous retrouvez les steaks à l’hypermarché.
Evidemment, les entreprises se mettent dans la logique du développement durable. Pour vendre des voitures ? C’est pas sûr puisque, de toute façon, un véchicule a une durée de vie limitée, qu’il pollue baucoup ou pas... Elles s’y mettront d’autant plus qu’elles y seront obligées, d’abord dans leur process de fabrication, notamment poussée par le consommateur et l’opinion publique.
S’il faut dire que le "développement durable" doit aussi être du "développement social durable", cela me paraît une évidence. Mme Brunnel aurait dû commencer par là, au lieu de clouer au pilori une nouvelle logique de développement dont les précurseurs ont prévu qu’elle serait indispensable il y a quelques ...30 ans et qui commence seulement à être comprise des politiques, des industriels et du grand public.
Enfin, et c’est peut-être là la lacune la plus importante des propos de Mme Brunnel : elle semble dénoncer ce qu’elle est elle-même, à savoir une petite habitante du nord confortable qui n’a jamais mis les pieds dans un pays en voie de développement.