Développement durable, l’imposture ?
« Il n’existe pas de planète de rechange ». Ceci est l’argument choc des propagandistes du développement durable. Tel est le constat de Sylvie Brunel qui dans son dernier ouvrage A qui profite le développement durable ? (Larousse) assène une volée de bois (vert) non pas contre le développement durable, mais contre ses adorateurs, ceux qui transforment cette belle idée en dogme ou, peut-être pis encore, en espèces sonnantes et trébuchantes, au risque d’exclure une part conséquente de l’humanité, à savoir les plus pauvres, les plus fragiles.
Dans le cadre des Rendez-vous de l’Agora, nous vous présentons un extrait du dernier livre de Sylvie Brunel précédé de son interview exclusive.
Vidéo de Sylvie Brunel réalisée par Olivier Bailly
« Tel qu’il nous est présenté aujourd’hui, le chemin du développement durable paraît exiger à la fois des sacrifices financiers, beaucoup de temps et une conscience de chaque instant.
La plupart d’entre nous n’ont connu que la société de consommation ! Depuis notre enfance, toutes les ressources paraissaient à notre disposition, gratuites ou presque.
Nous nous sommes trompés, nous dit le développement durable : les ressources sont rares, au contraire. Et nous sommes coupables. Nos péchés ? Innombrables. Habiter loin de notre lieu de travail, dans des banlieues où se loger est moins coûteux qu’au centre des villes.
Faire les courses une fois par semaine dans d’immenses centres commerciaux, pour bourrer le coffre de nos voitures, désormais honnies, de marchandises dont la publicité ne cesse pourtant de nous vanter les mérites. Nous nourrir d’aliments prêts à l’emploi, fabriqués industriellement. »
« … Sur le plan du développement durable, l’hypermarché n’est pas le scandale généralement dénoncé : une mère de famille active qui doit préparer chaque jour les repas d’une ribambelle d’affamés en pleine croissance n’a pas la possibilité de nourrir toute la famille en se rendant tour à tour chez le crémier, le maraîcher, l’épicier, le poissonnier.
La perte de temps est colossale et les coûts prohibitifs. Sans compter que la planète n’y gagne pas forcément : se servir chez les petits détaillants et producteurs multiplient les déplacements. Surtout si, croyant bien faire, vous allez chercher directement vos produits à la ferme.
Le bilan énergétique entre les deux modes d’approvisionnement penche en réalité en faveur de l’hypermarché, qui concentre en un seul lieu la totalité des produits et s’approvisionne lui-même en jouant sur les économies d’échelle.
D’où sa compétitivité, comparée à celle des petits détaillants. C’est aussi lui qui fait vivre des régions entières par le volume des marchandises qu’il écoule : pour un producteur, être référencé par une chaîne de magasins représente un enjeu essentiel. »
« Comme elle fut pendant la colonisation le champ d’expansion des églises, et aujourd’hui des sectes de tous poils, l’Afrique reste le terrain d’action privilégié des missionnaires du développement durable. À l’heure où ce continent cherche à échapper au piège de la pauvreté et de la dépendance envers la nature, le reste du monde cherche à l’y maintenir de force.
Au nom du paradis perdu, l’Afrique devrait figurer, dans la mondialisation, cet Eden pré-adamique, immense zoo à ciel ouvert où les riches du monde entier pourraient venir puiser de quoi se régénérer, conservatoire de la faune et de la flore passées, comme si la misère tenait lieu de brevet d’authenticité. »
©Larousse
94 réactions à cet article
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>La perte de temps est colossale et les coûts prohibitifs. Sans compter que la planète n’y gagne pas forcément : se servir chez les petits détaillants et producteurs multiplient les déplacements. Surtout si, croyant bien faire, vous allez chercher directement vos produits à la ferme.
>Le bilan énergétique entre les deux modes d’approvisionnement penche en réalité en faveur de l’hypermarché, qui concentre en un seul lieu la totalité des produits et s’approvisionne lui-même en jouant sur les économies d’échelle.Non, il y a d’autres mode d’approvisionnement bcp plus compétitifs que l’hypermarche et par exemple ceux privilégiant la livraison du producteur aux consommateurs.
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oui,mais dans la livraison du producteur au consomateur,le bilan énergétique est important,surtout que pour un producteurs ses clients risquent de ne pas habiter tous au même endroit.
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Il est moins important si un transporteur passe chez plusieurs producteurs et diffusent chez plusieurs clients.
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TU n’as pas tout à fait compris ce que l’auteur à dit.On n’est pas forcément gagnant en faisant la tournée de différents producteurs.Ce n’est pas bon pour la planète et pas bon pour le consomateur.
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Une tournée producteurs (A, B) vers clients (D, E)
est du type A >B> C>D> > E >A
ce qui est plus court qu’une distribution (A,B) vers un hyper (C) puis vers des client (D, E)
(A>C+C>A) + (B>C+C>B) + (C>D + D>C) + (C>E + E>C)
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Excellent calcul, Idoine,
Vous avez oublié (R) Signifiant le retour.D’où l’équoition : ( A ) < ( R ) = ( C ) > ( E ) .
Mais, En incluant les prarmètres de temps ( H ) et de mouvement ( M ) et ça donne :
( M ) ^¨( A ) > ( R ) = ( C ) < ( H ) > ( E )...D’où cette conclusion qui pointe, evidente !
Allez au MARCHE !
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>Vous avez oublié (R) Signifiant le retour.
(A>C + C>A) signifie (A à C Aller et retour)
Donc, je persiste qu’un transporteur qui fait une tournée de producteurs puis qui dans la même tournée livre des clients est ce qu’il y a de plus efficace, sauf ... à produire chez soi.
Toutefois je vous accorde que le marché est un bonne alternative puisqu’il permet de faire de l’exercice à condition .. d’y aller à pied ou en vélo.
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Le plus économique en énergie est celui qui, au bout du compte est le moins cher.
Si l’hyper existe, c’est bien parce qu’en augmentant la productivité, il a optimisé les consommations d’énergie.
Il est toutefois possible, dans des pays riche comme le notre, de ne pas privilégier l’économie d’énergie, au profit d’une meilleure qualité. C’est le choix que l’on fait en s’adressant à des producteurs locaux comme les AMAP (Association pour le Maintient de l’Agriculture Paysanne).
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Mais si justement en AMAP on privilégie les économies d’énergie !
un groupe de voisins se constitue en AMAP et trouve son producteur à qui il promet d’acheter toute (ou partie...) de sa production. Un seul membre va chercher la production hebdomadaire qu’il répartit en « paniers » entre chaque membres. La « distribution » s’effectue à pied, entre voisins. C’est dans l’objectif !
Allons plus loin. (pas encore expérimenté sauf dans ma tête...) : le contenu des toilettes sèches de chaque membre pourrait être transporté à l’allée par le membre en charge d’aller chercher les paniers hebdomadaires : direct du consommateur au producteur. euh...du producteur au consommateur...euh...et consituer un merveilleux engrai naturel et très performant !
Wouala
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je suis d’accord idoine
Une proposition comme ça, au hasard, je crois que les supermarchés devraient vendre des produits excédentaires des régions du monde, mais qu’ils ne vendent pas des produits du terroir, seulement l’excédant pour d’autres régions.
Ainsi les supermarchés ne seraient pas en concurence directe ni une menace pour les structures familiales, elle seraient alors complémentaires, toutes ces possibilités d’échanger des biens oeuvrant en paralelle et en complémentarité plutôt qu’en compétition constante.
qu’en pensez-vous ?
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je suis d’accord idoine
Une proposition comme ça, au hasard, je crois que les supermarchés devraient vendre des produits excédentaires des régions du monde, mais qu’ils ne vendent pas des produits du terroir, seulement l’excédant pour d’autres régions.
Ainsi les supermarchés ne seraient pas en concurence directe ni une menace pour les structures familiales, elle seraient alors complémentaires, toutes ces possibilités d’échanger des biens oeuvrant en paralelle et en complémentarité plutôt qu’en compétition constante.
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@ Leon
A votre avis, d’où vient le prix d’un objet ou d’un service, si ce n’est de l’énergie nécessaire pour vous le fournir ?
Ensuite, seulement, il y a la tension entre l’offre et la demande, mais si le prix est inférieur à l’énergie initial, il s’agit d’une vente à perte, qui ne dure pas longtemps.
C’est le B A BA de l’économie.
Tout gain de productivité est une économie d’énergie.
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> tout gain de productivité est une économie d’énergie
Théoriquement oui, sauf qu’il faut distinguer productivité en volume et productivité en valeur.
Et justement, la question de la valeur fausse le calcul quand dans le une grosse partie du coût n’est pas pris en compte, ex :
- les industries polluantes qui, en rejettant leur déchet dans la nature ne prennent pas en compte l’évaluation du cout du traitement des déchets.
- les pays à coût sociaux quasi inexistant qui, en ne prenant pas en compte le cout pédagique pour maintenir et faire progresser un niveau d’intelligence font baisser la capacité de l’humanité à s’adapter.
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@Jesuisunhommelibre,
A votre avis, d’où vient le prix d’un objet ou d’un service, si ce n’est de l’énergie nécessaire pour vous le fournir ?
Pas uniquement de l’énergie nécessaire. Dans un principe de transformation, l’énergie est certes nécessaire mais pas suffisante.
Ensuite, seulement, il y a la tension entre l’offre et la demande, mais si le prix est inférieur à l’énergie initial, il s’agit d’une vente à perte, qui ne dure pas longtemps.
C’est le B A BA de l’économie.
Sur ce point, nous sommes d’accord, mais ...
Tout gain de productivité est une économie d’énergie
Vous oubliez tout ce qui gravite autour du principe de transformation. Ensuite, il ne faut pas confondre, dans le cadre d’une préoccupation écologique, l’énergie renouvelable (force animale, vent, ...) et énergie fossile (gaz, pétrole, uranium, ...).
Nous pouvons améliorer la productivité en ne jouant que sur des quantités, par exemple. Ce qui s’est pratiqué dans l’industrie ou même dans l’agriculture grâce à la mécanisation. Cependant, si nous prenons l’exemple de la mécanisation de l’agriculture, la productivité a crue par substitution de la force animale, donc renouvelable, par une force mécanique (tracteur, moissonneuse, ...) utilisant une énergie fossile. Non seulement l’utilisation mais aussi la construction, la publicité, le démarchage, l’acheminement, la maintenance, ... propre au matériel mécanisé est un gros consommateur d’énergie fossile. De ce fait, pour des gains de productivité, l’empreinte écologique a crue de façon exponentielle. Le rendement, non pas agricole, mais énergétique, s’est effondré tout en substituant de l’energie à renouvellement très court par une énergie fossile à renouvellement extrêmement long ; quant aux rejets dans la biosphère, la mécanisation de l’agriculture est aussi perdante dans la mesure de l’empreinte écologique.
Cependant, il faut lever un point qui me semble essentiel ; la terminologie énergie renouvelable n’est pas une bonne terminologie. Même les ressources fossiles sont renouvelables ; ce n’est qu’une contrainte de temps à associer au renouvellement de la ressource considérée. Ensuite, vient la problématique des rejets au regard de la capacité d’absorption de notre atmosphère.
En fait, vous posez le problème dans un sens inversé. En effet, une économie d’énergie tend à réduire les coût de production (à périmètre constant s’entend). Mais cela ne veut absolument pas dire que la productivité n’a pour seul paramètre que la quantité d’énergie utilisée dans le principe de transformation ; ce qui est faux, bien entendu. Toute notre histoire industrielle nous montre pourtant que les plus grandes avancées de la productivité se sont opérées par substitution de la force humaine par une mécanisation qui est gourmande en énergie fossile ; et ce depuis la révolution industrielle. Même si nous considérons que l’énergie mécanique nécessaire à la transformation est égale à celle utilisée par la force animale ; ce qui ne se vérifie pas si nous étudions l’ensemble de la chaîne nécessaire à l’indutrialisation dont les consommations d’énergies diluées dans nos mécanismes économiques ; l’empreinte écologique n’est pas du tout en faveur de la mécanisation. A rendement énergétique global identique, le problème des rejets ne va pas du tout à l’avantage de la mécanisation, et le rendement énergétique renouvelable n’est pas non plus à l’avantage de la mécanisation.
Même si ce type d’approche est utilisé en s’appuyant sur le bon sens, il s’avère que souvent, les raisonnement inductifs de la sorte sont faux logiquement.
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le prix integre le cout d’achat de l’energie.
son cout d’utilisation n’est jamais reflete, c’est une limite du systeme economiquecar les prix (relatifs) sont senses etre des signaux et servent a organiser l’economie.
par utilisation je veux dire le cout ecologique, la polution qui proviens par exemple de la combustion du carburant.
cette limite des modeles economique est bien connue et il existe enormement de recherche sur le sujet afin d’integrer d’une certaine maniere ce cout ecologique pour que le prix relatifs refletent bien le reel cout pour la societe.
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D’accord avec Christophe et Jimd,
Une économie d’énergie à l’echelle humaine peut-être un coût supplémentaire à l’échelle de la planète.
Néanmoins, la population du globe augmentant, il faut bien la nourrir. La seule solution, pour le moment, est d’augmenter la productivité. S’il est vrai que la terre est finie, nous avons encore une grande marge de manoeuvre. La mer, par exemple est très mal exploitée, nous en sommes encore à la cueillette (prédation). Le passage à l’élevage, balbutiant actuellement, réserve d’immenses ressources (végétales et animales).
Nous avons aussi de grand progrès à faire dans l’utilisation de l’énergie : un moteur à explosion, un des plus performant actuellement, n’utilise, si ma mémoire est bonne, que 40% de l’énergie utilisée. L’utilisation de LED par exemple en éclairage, pourrait diviser par 20 la quantité d’énergie pour une lumière produite identique avec une ampoule à incandescence.
Enfin, de façon générale, la coercition n’étant jamais efficace à long terme, seule la création d’une bourse du droit à polluer serait la solution la plus efficace pour diminuer réellement et durablement la polution, parce que les intérêts individuels iraient dans le même sens que les intérêts collectifs.
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@idoine
"Il est moins important si un transporteur passe chez plusieurs producteurs et diffusent chez plusieurs clients."
oui, oui, cela s’appelle la distribution... parfois on dit aussi la grande distribution...
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Salut,
Un peu trop bouré de clichés, cet article.
Vous voulez du concret sur le développement durable ?
Il suffit de demander :
http://www.indsp.org/ISP%20French.pdf
C’est long, plus de 60 pages, mais c’est référencé au moins.
Bonne lecture
@+
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Finalement, j’avais décidé de ne consacrer qu’une ½ h à Avox, mais une petite pause, et cet article m’a interpellé, tant il est erroné. vous faites l’apologie de la société de consommation. Bref, tout est parfait, il ne faut rien changer. Bien sûr, on vous croit !
J’ai vécu en Afrique, goûté aux mangues, bananes et canne à sucre qui poussaient dans les grandes villes autant qu’en brousse. Les fruits s’offraient à qui les cueillaient, comme l’igname et le plantin. Sans engrais ni pesticide. Seule l’Afrique subsaharienne correspond aux images de détresse et de famine que l’on voit. L’Ethiopie elle-même est un gigantesque champ fertile. Et il n’est nul besoin de consommer au-delà de ce que la nature octroie à l’Homme, comme un cadeau intime à chacun. Les rires, les chants et les danses se confondent en une harmonie qui échappe à votre compréhension parce que vous n’avez pas perçu ce qui s’y passe. Et c’est pourquoi des gens de votre espèce pourront élaborer toutes sortes de théories, elles demeurent sans fondement. Ainsi en est-il du « champ d’expansion des églises » qui ne forment qu’un verni et disparaît aussi rapidement car l’organisation anarchique africaine a protégé la nature même des relations sociales et économiques des africains. Pour être plus clair, les africains font semblant d’adopter les us et coutumes étrangères. Néanmoins, il n’est pas certain que cette situation perdure tant l’Afrique est un continent soumis aux enjeux divers. Les nouveaux missionnaires ont pour mission de vendre aux africains ce qui était gratuit.
Il existe des alternatives aux hypermarchés comme la livraison à domicile ou dans des points de livraison comme cela se pratique avec les amap. Chaque quartier peut également disposer d’une rue commerçante sans que cela n’affecte le bilan énergétique dont vous parlez. En plus, à l’époque où l’on peut acheter par Internet, les hypermarchés sont déjà obsolètes. La compétitivité des hypermarchés est en partie due à l’infâme pression exercée sur les fournisseurs, à la production de biens dans des pays où les niveaux sociaux sont bas, aux accointances avec les politiques pour l’obtention de subventions, la construction de parkings, etc. Sans compter que les hypermarchés ont tué plus d’emplois qu’ils n’en ont créé. Sans compter qu’il suffit de voir tout ce que les hypermarchés jettent pour s’assurer que le bilan énergétique est négatif !
Enfin, pour couronner le tout, les industriels demandent aux ingénieurs du CEA de concevoir des matériaux à faible durée de vie afin d’inciter les consommateurs à renouveler leurs achats. C’est proprement scandaleux.
Je préfère nettement le développement durable au développement jetable !
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@Tristan
Vous confondez les problèmes
L’afrique est un continent qui se devloppe et qui n’aspire qu’à un devlopement comparable à celui de l’occident ce qui est tout à fait légitime.
D’autres part vous tombez dans l’angélisme en parlant l’agriculture bio, grand jardin etc en oubiant que vous vous placez du point de vue d’un blanc ignorant complétement les réalités de ce gens qui aimeraient tout simplement mieux vivre plutôt que de de se faire avoir par une nouvelle idéologie venu de l’occident.L’Etiopie à déjà donné avec un certain megestu.
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@ antireac
Dire que ma couleur blanche me conduirait à nourrir un point de vue partial est faux. Cela reviendrait à dire que les Noirs nés en France ou ayant vécu une bonne partie de leur vie en France ne peuvent avoir un point de vue « blanc ». Les Noirs de France sont culturellement blancs, même si vous ne souhaitez pas l’admettre. Mon histoire que je garde pour moi, comme mes attaches font de moi un authentique européo-africain. La couleur n’est rien ; comme beaucoup de gens, je suis multiculturel.
Ensuite, au développement technologique et scientifique, il faudrait ajouter le développement social. En ce dernier domaine, l’Occident est sous-développé quand l’Afrique est avancée. Ainsi ne verrez-vous aucun psy, aucune solitude. On vous porte secours lorsque vous en avez besoin. Un enfant vous manque de respect, et les adultes le rabroueront. On veut vous voler ? Le voleur se fera rattraper par la population. Les vieux et les handicapés ne sont pas parqués. La dépression n’existe pas. Etc. On mesure le degré de civilisation d’un pays au sort réservé à ses éléments les plus faibles. Nous avons du boulot !
Cela me conduit à n’avoir pas de vision ethnocentriste du développement. De nombreux africains souhaitent effectivement suivre le modèle occidental. De nombreux africains ne savent effectivement pas qu’il y a des SDF chez nous. Ils ont de l’occident l’image que donnent les médias ; une image édulcorée. Pensez-vous qu’après avoir vu Miami Beach, tous les flics sont milliardaires ? La propagande occidentale bat son plein via la télévision, mais aussi les publicités. Le noir n’est pas beau, aussi faut-il vendre des produits cancérigènes pour blanchir la peau, pour lisser les cheveux. Le lait maternel est gratuit, ce n’est pas bien, aussi faut-il vendre de la poudre de lait… et constater les ravages car on n’a pas expliqué qu’il fallait filtrer l’eau… des milliers de bébés tués par cette multinationale. Aucun procès. Dois-je parler des humanitaires qui opèrent pour changer les habitudes alimentaires et vestimentaires ? Dois-je révéler que des ethnologues et sociologues rémunérés par les multinationales oeuvrent pour modifier les habitudes des Africains et les rendre prisonniers de la société de consommation ? Le pêcheur ne pêche pas assez, on lui donne un filet plus grand, on lui dit de rester plus longtemps en mer. On rationalise, planifie, investit.. pour quoi au juste ? Il avait suffisamment de poisson pour sa famille élargie. Il y a une telle propagande qu’effectivement de nombreux Africains souhaitent épouser notre modèle. Viendront ensuite les maisons de retraite, les maladies de l’âme, l’exclusion, la solitude, l’égoïsme, etc. Et beaucoup d’entre eux regretteront.
Regardez à quoi conduit notre modèle de société : vous faites des heures sup pour payer une nounou qui gardera vos enfants que vous ne connaîtrez pas !!!
Je ne tombe pas dans l’angélisme, mais le réalisme. Les pays africains non désertiques ont largement de quoi assurer les besoins essentiels à tous. Le développement durable, ils le pratiquent depuis des millénaires, ce n’est pas de l’import. Mais cela navre les multinationales car ce sont des consommateurs en moins. Le gratuit et l’échange, ça n’est pas bon. Il n’y a pas de marge à se faire. La tontine, les banques n’aiment pas.
Imaginez le Jardin du Luxembourg avec des pommiers et des poiriers, le parc du champ de mars avec des fraisiers, le parc du Ranelagh avec des cerisiers…
Imaginez que vous viviez dans un quartier, que vous travailliez dans le même quartier. Vous connaissez tout le monde, vous avez confiance. Vous êtes dans la rue, vous avez besoin de téléphoner ? Pas de problème, allez voir madame Duchemin, la charcutière. Votre portable est inutile, vous aurez un fixe, le sourire en prime. La délinquance ? Elle n’existe pas puisque vous connaissez tout le monde. Vous avez confiance, pas peur. La télévision ne diffuse pas de programmes violents, on ne vous contrôle pas à tout bout de champ. Les gens disent bonjour et au revoir, ils vous accueillent et vous aident. Afrique angélique ou utopique ? Non, c’est la France d’il y a 30 ans, quand la chair dominait encore la matière.
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@tristan
Je crois que vous donnez une image décidement trop iddylique de ce continent.D’abord l’Afrique ne se résume pas à une contrée ou vous avez vécu une expérience intéressante.L’Afrique c’est aussi la violence extreme voir la Somalie(là aucune multinatiale ne s’était mélé) où le Zimbabwe(là non plus pas de trace de multinationale).L’Afrique c’est aussi des superstitions tiens avez vous demandez aux femmes ce qu’on fait à leurs parties génitales(là non plus....) On peut continuer encore plus loin sur la lancée mais est ce bien utile.Je considère les africains comme les autres hommes qui ont les envies semblables aux notres mais qui n’ont pas encore les moyens de les réaliser car trop pauvres.Les faire passer pour autre chose c’est de la démagogie digne de certains occidentaux débiles qui hantent notemment ce forum.
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@ antireac
Je n’ai jamais dit que l’Afrique était un Eden. Pour info, j’ai vécu dans de très nombreux pays d’Afrique, pendant longtemps, et partagé pendant quelques années la vie des Africains. Donc je connais les problématiques par mon expérience qui n’est pas celle d’un colonial. J’ai juste rappelé que l’Afrique est très développée en ce qui concerne les relations humaines et sociales, quand nous sommes arriérés en cela. Parce que notre modèle de développement basé sur la consommation, sur le privilège de la matière sur la chair, notre organisation sociale, nous conduit à ce résultat catastrophique dont tout le monde souffre. Plus que le pouvoir d’achat. Or, il est tout bonnement stupide de considérer qu’il n’y a qu’un modèle de développement et qu’il faut l’exporter. J’ai vu les humanitaires à l’œuvre, ils sont à côté de la plaque. Beaucoup vont d’ailleurs résoudre leurs problèmes personnels là bas.
Le problème en Somalie est dû aux multinationales, au pétrole. Pour le Zimbabwe, je ne sais pas. En revanche, je peux vous dire qu’il y aura sans doute une nouvelle guerre entre l’Erythrée et l’Ethiopie.
Sur l’excision (etc.), je suis d’accord. Je n’ai jamais dit que tout était parfait en Afrique. Je n’exposais les éléments que sous l’angle d’une thématique, celle abordée par l’auteur : le développement durable. Or les Africains pratiquent le développement durable. L’auteur a tort en sous-entendant qu’il s’agit d’un concept occidental que l’on souhaite exporter. C’est le défaut des humanitaires qui sont confrontés à la misère et en oublient le reste. L’Afrique ne se résume pas aux camps d’affamés. Aujourd’hui, une bonne partie de ces camps est dû à nos modèles de développement !
Les économistes ont cette fâcheuse habitude de n’aborder les problèmes que sous l’angle comptable, quantitatif. L’économie n’est pas une science. Déjà, une analyse systémique permettrait d’affiner le problème.
Bien à vous, je n’interviendrai plus sur ce fil.
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Toute la population humaine au même niveau, voilà qui ferait du bien à cette planète. Elle crève en fait des inégalités au sein de l’espèce qui l’exploite (ce qui est naturel d’ailleurs, puisque nous faisons partie de cette planète).
Merci à ceux qui s’en mettent plein les poches en faisait croire qu’ils améliorent notre vie.
C’est pourquoi le terme de dev durable est galvaudé par les deux visions extrêmistes que consituent le capitalisme, une fuite vers l’avant, et l’ecologisme dur (pas l’écologie, la science), une fuite vers l’arrière.
S. Brunel parle de religion. J’ai vu l’autre soir un reportage sur canal avec un éco-citoyen qui respectait à la lettre tous les gestes qui "préservent" la nature. Même son petit enfant était dans une école écolo, où l’on apprenait à distinguer le bien du mal (un 4x4, c’est mal), on se serrait cru dans une secte ou à l’Eglise. Mais je reviens sur mon éco-citoyen. Il m’a fait penser à un chrétien qui, coupable des pires vices, se repent constamment par des actions pieuses, et rachètent ses fautes...
La culpabilité est un outil de manipulation des plus forts.
Et c’est là que je m’énerve : on vit dans une société qui nous a abreuvé de produit de consommation, et même imposé, et nos politiques sont des industriels, et aujourdh’ui on veut nous faire croire que c’est de notre faute si tout se dérègle. Il faut donc acheter d’autres produits, etc, alors que nos politiques et nos industriels, eux, se frottent les mains. Et quand je vois un écolo de gauche qui fait la morale, c’est sûr, je me marre à défaut d’être consterné (ou l’inverse).
Quand on est un scientifique qui travaille sur ces problématiques de dev durable et de changt climatique, on en a marre de toutes ces récupérations travesties, le pire étant l’interprétation des textes scintifiques par des personnes qui veulent surtout argumenter leur point de vue qui souvent est lié à leur privilège (comme l. Cabrol). Y’en a marre de ces artistes de la science et de ces commercants de malheurs.
Alors bravo Mme Brunel, vous êtes resté objective et censée dans votre discours. Il faut penser avant tout à l’homme. Ne manger que bio ou prendre son 4x4 sans complexe, ça, on s’en fout, ça ne change rien au problème de la surexploitation de la planète et de la pauvreté associée (ça c’est paradoxal, mais c’est la conséquence logique du capitalisme actuel).
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D’accord avec cette analyse, et avec S. Brunel.
Plus juste redistribution, association de tous les humains aux comportements nécessaires à la survie et la dignité de TOUS.
Le problème principal est, une fois encore, posé par le système ultra-libéral totalement dérégulé, qui produit de l’inégalité toujours grandissante, également au niveau du rapport de l’homme avec la nature.
La citation de Naomi Klein est très juste : aux riches, les espaces verts, aux pauvres, les espaces rouges
Et, comme le disent les industriels et financiers en se frottant les mains, Green is money.
Changer le système : voilà l’urgence.
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Evidemment, le "développement durable", tout comme la mécanisation dans l’agriculture après la Seconde guerre mondiale, la Révolution industrielle au XIX ème siècle souffre de ses excès. Cela dit, passer d’un extrême à l’autre, sans véritablement d’argument convaincant ne fait pas avancer beaucoup les choses, à part faire vendre un bouquin en surfant sur la vague...
Que je sache, les promotteurs du développement durable ou les "propagandistes" de la biodiversité n’ont jamais placé l’animal au dessus de l’homme.. Mis à part quelques excités sans intérêt peut-être...
Que je sache, c’est une logique "industrialiste" et "capitaliste" qui a contribué à pousser les paysans du sud à abandonner leurs cultures vivrières pour produire, par exemple, du soja, pour nourrir des vaches, dont vous retrouvez les steaks à l’hypermarché.
Evidemment, les entreprises se mettent dans la logique du développement durable. Pour vendre des voitures ? C’est pas sûr puisque, de toute façon, un véchicule a une durée de vie limitée, qu’il pollue baucoup ou pas... Elles s’y mettront d’autant plus qu’elles y seront obligées, d’abord dans leur process de fabrication, notamment poussée par le consommateur et l’opinion publique.
S’il faut dire que le "développement durable" doit aussi être du "développement social durable", cela me paraît une évidence. Mme Brunnel aurait dû commencer par là, au lieu de clouer au pilori une nouvelle logique de développement dont les précurseurs ont prévu qu’elle serait indispensable il y a quelques ...30 ans et qui commence seulement à être comprise des politiques, des industriels et du grand public.
Enfin, et c’est peut-être là la lacune la plus importante des propos de Mme Brunnel : elle semble dénoncer ce qu’elle est elle-même, à savoir une petite habitante du nord confortable qui n’a jamais mis les pieds dans un pays en voie de développement.
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@ herisson
Cesse de gémir en racontant des absurdités idéologiques et essaye de positiver
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Question de logique
Sylvie Brunel a raison, pour autant que soit considéré comme indépassable la logique de progès quantitatif, d’accumulation et de gaspillage dans laquelle l’occident se trouve.
Sylvie Brunel a encore raison d’attirer l’attention sur les faiblesses et les travers du développement durable.
Sylvie Brunel a toujours raison de dire que l’homme occidental moyen s’arrange pour maintenir l’Afrique sous son joug et pour la seule satisfaction, ou presque, d’en prélever les richesses et d’y vendre, au passage, pas mal d’armes.
Cependant, il n’y a qu’une terre et le mode de vie que nous avons choisi (ou qu’on nous impose sans qu’on y résiste) l’épuise. L’O.N.G. New Economics Foundation publie chaque année la date ("Overshoot day") à laquelle la consommation par les hommes des ressources naturelles dépasse leurs capacités de renouvellement.
Au-delà de ce jour de la dette écologique, les réserves s’épuisent inexorablement. Ce fut, pour l’année 1987, le 19 décembre. Pour 2006, ce fut le 9 octobre. Cet anniversaire tend à se célébrer de plus en plus tôt dans l’année.
Si donc Sylvie Brunel a raison dans la logique de progrès actuel, peut-être est-il temps d’en changer de logique. Pourquoi ne travaillerions-nous pas moins et pour de meilleurs salaires ? Pourquoi ne favoriserions-nous pas la proximité du lieu d’habitation et de travail ? Pourquoi ne libérions-nous pas du temps pour cuisiner autre chose que des plats préparés ayant effectué, avant d’arriver dans l’assiette, des dizaines de milliers de kilomètres ?
Face aux enjeux qui se dessinent, il n’est que trop légitime d’avoir des réactions de colère et de révolte. Hélas elles trahissent souvent plus notre impuissance à imprimer un nouveau mouvement qu’à sortir des logiques qui sont encore les nôtres.
Notez que je ne réagis qu’aux extraits du livre de Sylvie Brunel publiés sur Agoravox.
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Développement durable, c’est une oxymore.
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Vous avez raison, Prètresse, il faut mettre un frein à l’immobilisme...
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Vous fatiguez pas, j’ai un avis déjà arrèté sur votre sujet. Mais, c’est bien d’y avoir pensé...
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Mais oui, t’es jolie....
Mais bon, pour les photos il y a des galeries ailleurs que en réponse a cet article.
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Je n’ai pas regardé la vidéo, je n’aime pas les vidéos. J’ai lu le texte, et je n’en ai rien vu à sauver. Non, l’hypermarché n’est pas un optimum énergétique, et non l’Afrique ne souffre pas du "développement durable" qui l’empêcherait de se développer, elle souffre d’une structuration excessive vers l’exportation plutôt que vers la subsistance, que l’on pourrait aussi appeller pillage post-colonial.
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D’accord en ce qui concerne l’Afrique. Mais pour les grandes surfaces, l’idée me parait intéressante. Il y a une certaine logique là-dedans, je trouve : les produits sont regroupés en un endroit, ce qui diminue le besoin de transport à la fois des clients et des grossistes. Si vous avez un autre point de vue, j’aimerais bien connaitre vos arguments, au-delà du simple "non".
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Il me semble que l’on peut opposer "hypermarchés périphériques" et "moyennes surfaces en ville". Ca consommerait moins de transporter en camion les marchandises en ville, plutôt que chacun vienne les chercher en voiture. Et sinon, il vaudrait mieux les livrer de manière groupée.
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Un exemple tout simple : les yaourths dont le lait est produit en un pays A, qui sont produits (mis en pot) dans un pays B, pour finalement arriver en France. Au total : plus de 5000 km. Pour un yaourth ! Alors que je suis prêt à vous parier que vous pourriez trouver un fermier pas très loin de chez vous qui en produit et en vend sur place, à moins de 20 km de chez vous en moyenne. Mais c’est pareil, sinon pire, pour les légumes qui sont produits à l’autre bout du monde alors qu’ils peuvent pousser dans le jardin. Alors, bon, l’optimum énergétique dans les supermarchés, laissez-moi rigoler...
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Bonjour Sacado
Cet article est ridicule car il ne prend en compte que notre trajet pour aller au supermarché.
Si j’y achète des crevettes pêchées en amérique du sud, décortiquées au Maroc et conditionnées au Danemark, c’est pas mes 10 bornes en voiture qui va ajouter grand chose au bilan écologique des bestioles !
Sans parler des camions qui circulent uniquement pour servir de stockage au marchandises en fonction du cours car c’est moins cher et plus souple que louer un entrepot à l’année !
Alors moi quand on me parle de développement durable, histoire de me culpabiliser un max, je sors ma kalachnikov !
Radix
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Rappelons que toute cette idéologie verte à été durant trop d’années instrumentalisée par un parti extrèmiste (les verts) dont les responsables sont tous des super bobos friqués,ex gauchiste des années 68 qui revendiquaient la NON-CROISSANCE.
Et bien ces gens ont réussi leur coup en faisant intégrer dans le discours de l’économie cet argument "économie durable" qui consiste à transferer un cout sur le consommateur (cas des sacs plastiques payants)
Aujourd’hui ce discours intégriste nous est vendu matin midi et soir dans les médias inféodés aux puissances spéculatives qui comprennent bien qu’en vendant des idées comme celle qui consiste à faire croire à la rareté de la matière première ,l’augmentation sans fin des prix est justifié !
Encore une démonstration du danger de la politisation de l’écologie et de ses graves dérives affairistes
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bonsoir,
après le post de lerma, un long commentaire argumenté serait inutile.
nous ne lèguons pas la planète à nos enfants, nous la leur empruntons... il ne faut pas l’oublier ! et si lerma veut laisser une décharge aux siens, libre à lui, mais qu’il reste dans son appart ; qu’il n’empoisonne pas l’air des miens !!!!
une enfant de 12 ans a parfaitement défini ce que doit être le développement durable et l’avenir de notre planète.
vous pouvez voir la vidéo sur le site d’agoravox tv : www.agoravox.tv/article.php3
- Discours à l’ONU sur l’environnement d’une enfant de 12 ans
- Une jeune Canadienne de 12 ans tient un discours impressionnant devant l’assemblée de l’ONU sur l’avenir écologique de la planète. J’ai peur, dit-elle. Vous détruisez le monde de vos enfants. Vous êtes responsables. Une incroyable leçon de sagesse lancée par une enfant à tous les dirigeants de ce monde. URL TRACKBACK : http://www.agoravox.tv/tb_receive.php3?id_article=20484
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Bonjour,
je suis plus ou moins d’accords, mais pas trop quand meme
rien ne vous empeche d’aller faire vos course a la ferme ou dans une amapp en velo, on l’oublie souvent,
en plus ca evitera de payer un abonnement dans une salle de muscu (hors de prix) pour, apres avoir manger de bons petits plats preparés, avec plein d’additif d’origine non naturel, essayer de maigrir pour etre dans la norme.
en ce qui concerne l’afrique, s’il n’etait pas en guerre permanente, qui pour moi est la faute en grande partie des dirigeants ( comme les notres d’ailleurs), ils serait certainement plus heureux que nous. D’ailleurs des statistiques prouve que les gens des pays pauvres sont plus heureux que nous (vous me direz, qu’on peut faire dire n’importe quoi au statistiques, c’est vrai, mais je pense personnellement qu’ils sont plus heureux que nous, mis a part le guerres).
Ensuite le développement durable, oui, peut etre une imposture, surtout quand on voit a la télé que tous les produits, du jour au lendemain, deviennent ecologique, laisser moi rire, hihihihihihihihihihihi, mais cela a tendance a m’enerver. Je rajouterais en plus que la decroissance, a été tres largement dans les années 70-80, relayer par le club de rome, renseigner vous un peu sur ce club, y’a pas que du beau monde, encore une fois ce sont les dirigeants de la planete.
je pourrais encore longtemps sur ce sujet, mais bon comme dit Le hérisson dans son message :
"Enfin, et c’est peut-être là la lacune la plus importante des propos de Mme Brunnel : elle semble dénoncer ce qu’elle est elle-même, à savoir une petite habitante du nord confortable qui n’a jamais mis les pieds dans un pays en voie de développement."
salut
désolé pour les fotes d’aurthografe
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Rien ne vous empêche en effet de passer 2 heures 3 fois par semaine minimum pour aller chercher vos légumes sur leur lieu de production apres avoir passé 7 heures debout à l’usine et 2 heures debout dans les transports en commun.
Voyez vous, ces 2 heures en vélo n’ont pas le même cout pour tout le monde.
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Un intéressant débat sur cette question , à propos des thèses de Latouche :
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au prix du baril de pétrole , les plus pauvres sont condamnés à retourner au néolithique !
c’est ce qui se passe en Somalie où l’on remplace les massues par des kalachnikovs .....
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A l’origine Le développement durable est une bonne intention surtout si on parle de développement social, humain. Le capitalisme a repris l’expression pour donner bonne conscience aux pays riches (surtout aux riches des pays riches). Pour le capitalisme le développement durable est synonyme de croissance économique durable. La géographe devrait savoir qu’il ne peut pas y avoir de croissance durable sur une planète limitée.
L’alternative au développent durable c’est la décroissance.
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hmm... contre qui au juste s’élève ainsi Mme Brunel ? Peut-être son livre est-il plus précis sur ce point (pour autant, comme dit le commentaire de Léon plus haut je ne l’acheterais certainement pas...), mais vu d’ici ca ressemble un peu (beaucoup) à un grand n’importe quoi paranoiaque( "ON nous dit ", "ON nous culpabilise", "ON nous fait peur"), à un gigantestque homme de paille ("ILS veulent que les pauvres restent pauvres"), ou du moins à qqn qui s’énerve apres avoir lu les pages écolo-bio-bourgeois (meme pas boheme) du Figaro madame /magazine (et là on comprend mieux ). On dirait un peu du Laurent Cabrol, tiens...L’auteur n’a pas l’air d’avoir les idées très claires.
Bref. En tout cas quand j’entends parler de culpabilité, je pense souvent à cette phrase de Camus (ou Sartre ?), a peu près : "les hommes ne veulent pas etre heureux : ils veulent, avant tout, être innocents"...
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Intéressant, mais on a envie de demander à cette dame ce qu’elle pense de la politique de NS vis-à-vis de l’immigration. (tests ADN, quotas, criminalisation de l’immigration prétendument clandestine, reconduite à la frontière d’un père dont l’enfant mineur scolarisé et né en France, comme à Angers etc..)
Le simple fait que cette question, alors que ses propos l’imposent, ne lui est pas été posée, me pose question : Auto-censure du journaliste ou refus de répondre de la part de l’intéressée ?
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Ne lui ait pas été posée ; avec mes excuses
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Sylvie Brunel a raison de jeter le pavé dans la marre des idées recues. La complexité des phénomènes en jeu mérite des réflexions un peu plus profondes que les slogans qui sont habituellement balancés.
Le paradigme du développement durable comme source d’exclusion sociale est sans doute étonnant et en même temps très facile à comprendre. Seuls les plus riches peuvent s’offrir le luxe de la bicyclette. Les autres n’ont tout simplement pas le temps parce qu’ils doivent produire pour pouvoir vivre, quant ils peuvent produire quelque chose...
S’il y a assurément des modes de productions meilleurs que d’autres, ce n’est certainement pas avec le mythe de la décroissance que toute la planète pourra manger à sa faim. La question des riches, c’est comment produire le moins salement possible. La question des pauvres, c’est comment produire pour échapper à la mort et aux maladies. Notre passé pas si lointain comme le rappel Sylvie Brunel.
La raréfaction du pétrole va obligatoirement changer la donne, sans pour autant permettre aux plus pauvres de sortir de la misère. Le pétrole, noir et puant, a grandement participé à l’amélioration de nos conditions de vie. La moindre des choses en retour serait de ne pas freiner le développement des pays émergents par des croyances simplistes.-
@Tintin
Tes idées sont partagés par la plupart des français non infectés par les virus idéologiques.
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@Tintin,
Sylvie Brunel a raison de jeter le pavé dans la marre des idées recues. La complexité des phénomènes en jeu mérite des réflexions un peu plus profondes que les slogans qui sont habituellement balancés.
Le seul problème de cet extrait est qu’il tend à contredire des idées reçues et des slogans en ne faisant usage que d’idées reçues et de slogans.
Il faudrait lire le livre, sans doute, mais le résumé qui en est fait est tout aussi dogmatique que certaines positions auxquelles elle s’oppose.
Entre deux dogmes, je rejette les deux !!!
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@christophe
Il y a un peu de provocation c’est sûr, mais elle ne remet pas en cause le développement durable, plutôt son détournement marketing et idéologique. C’est d’ailleurs assez drôle car les capitalistes et les anti-capitalistes se retrouvent en fait sur le même bateau, simplement les uns jouent plus sur la peur, les autres plus sur la morale. Au final, ils se complètent très bien l’un et l’autre, ce qui n’est pas nécessairement un mal.
Mais à qui donc profite le développement durable ?
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Cet article confus participe à la confusion des esprits ; ce qui est regretable vu l’importance du sujet .
Avant de se lancer dans des explications de texte il est important de bien préciser de quoi on parle, de poser clairement le problème et de bien définir les mots ou les expressions qu’on utilise et dont le sens est loin d’être évident et le même pour tous .
Coluche disait des hommes politiques qu’ils avaient l’art , une fois qu’ils avaient fini de vous répondre , de vous avoir fait oublier la question . Eh bien certains auteurs , que l’on a pas questionnés , ont l’art de vous faire oublier la question et la réponse qu’ils posent eux mêmes : au bout du compte on ne sait pas où ils voulaient en venir et nous ne sommes pas plus avancés.
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@ di
Toi tu as sans doute l’art de rien comprendre.L’auteur de ce texte est pourtant claire : le devlopement durable est une imposture sans tourner autour du pot.Autrement dit les pseudo spécialistes du devlopement indésirable se sont trompés de A à Z.Bref, ce que la plupart des français savaient déjà est redecouvert par les lobotomisés.
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Plutôt que de rêvez à des solutions contre la destruction de l’environnement et des civilisations par le Capital songez plutôt à profiter de vos derniers instants.
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Se battre est une façon d’en profiter.
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@poli
D’accord pour les centrales pas pour le reste.Les carburents bio sont une excellente alternative à tout pétrole.Il ne faut pas mettre tous les oeufs dans le même panier disait on auterfois .
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Je sais que ce n’est pas exactement le sujet mais aller jeter un coup d’oeil à ça :
J’adore le terme "alarmiste en chef"
Au moins, son discours est clair et net !
Et que personne vienne ici me dire si Jansen a tort ou s’il a raison ! ! !
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Tel qu’il nous est présenté aujourd’hui, le chemin du développement durable paraît exiger à la fois des sacrifices financiers, beaucoup de temps et une conscience de chaque instant.
Tout cela pour introduire un concept déjà dépassé depuis plus de 20 ans. l’ONU parlait déjà de développement soutenable dans ses travaux de la Commission des Nations unies sur le développement publiés en 1987.
La plupart d’entre nous n’ont connu que la société de consommation ! Depuis notre enfance, toutes les ressources paraissaient à notre disposition, gratuites ou presque.Sommes-nous dans une société de consommation ou de surconsommation ? N’est-ce pas la question à poser avant toute analyse ?Nous nous sommes trompés, nous dit le développement durable : les ressources sont rares, au contraire. Et nous sommes coupables. Nos péchés ? Innombrables. Habiter loin de notre lieu de travail, dans des banlieues où se loger est moins coûteux qu’au centre des villes.Les fondements de l’économie sont donc à revoir. Depuis la révolution industrielle, et la mise en place du système capitaliste l’humanité a mis en place un système économique jouant exclusivement sur la raréfaction ou la prédominance des ressources fossiles (Voire Debeir J.-C., Deleage J.-P., Hemery D., Les servitudes de la puissance, une histoire de l’énergie, Flammarion, Paris, 1986.). Cette recherche de maîtrise de l’énergie est à l’origine des rapports actuels entre l’homme et la nature (voire Deleage J.-P., 1991, Histoire de l’écologie, une science de l’homme et de la nature, La découverte, Paris.)Faire les courses une fois par semaine dans d’immenses centres commerciaux, pour bourrer le coffre de nos voitures, désormais honnies, de marchandises dont la publicité ne cesse pourtant de nous vanter les mérites. Nous nourrir d’aliments prêts à l’emploi, fabriqués industriellement.
Sur le plan du développement durable, l’hypermarché n’est pas le scandale généralement dénoncé : une mère de famille active qui doit préparer chaque jour les repas d’une ribambelle d’affamés en pleine croissance n’a pas la possibilité de nourrir toute la famille en se rendant tour à tour chez le crémier, le maraîcher, l’épicier, le poissonnier.La perte de temps est colossale et les coûts prohibitifs. Sans compter que la planète n’y gagne pas forcément : se servir chez les petits détaillants et producteurs multiplient les déplacements. Surtout si, croyant bien faire, vous allez chercher directement vos produits à la ferme.
Argument qui peut être recevable uniquement si nous cessons de ne voire la dépense énergétique que par le petit bout de la lorgnette. Que faire de la dilution énergétique instaurée par notre système économique ? Qui approvisionne les hypermarchés ? Quels sont les conditions de transport, réfrigération, … permettant de rallier le point de production et le point de distribution ? Si vous ne le regardez que du point de vue du consommateur, la vision est fortement restrictive !Une mère de famille n’a pas plus le temps de préparer des repas équilibrés selon son taux d’occupation. Pourquoi, elle ou son conjoint d’ailleurs, est-elle si occupé pour ne pouvoir consacrer du temps pour fournir le meilleur pour l’équilibre et la santé de leurs enfants ? Voilà une question assez occultée, mais le temps nous manque, il est vrai que nous ne produisons pas encore assez !!!Le bilan énergétique entre les deux modes d’approvisionnement penche en réalité en faveur de l’hypermarché, qui concentre en un seul lieu la totalité des produits et s’approvisionne lui-même en jouant sur les économies d’échelle.Quelle unité de valeur utilisez-vous ? Quel modèle bio-économique ? Quel modèle écologique ? Comment faites vous le lien avec le respect de la capacité d’assimilation de la biosphère (capacité limitée) et respect du renouvellement des ressources naturelles et des écosystèmes (disponibilité finie) ? En fait quels éléments formels apportez-vous en dehors d’une phrase qui ressemble fort à une expression dogmatique.
D’où sa compétitivité, comparée à celle des petits détaillants. C’est aussi lui qui fait vivre des régions entières par le volume des marchandises qu’il écoule : pour un producteur, être référencé par une chaîne de magasins représente un enjeu essentiel.Désolé, mais la compétitivité n’a strictement rien à voire avec les préoccupations écologiques. Parlez plutôt de rendement énergétique, cela me parait plus adéquat ! Les producteurs dont vous parlez, pourriez-vous estimer l’empreinte écologique de leur production ?Comme elle fut pendant la colonisation le champ d’expansion des églises, et aujourd’hui des sectes de tous poils, l’Afrique reste le terrain d’action privilégié des missionnaires du développement durable. À l’heure où ce continent cherche à échapper au piège de la pauvreté et de la dépendance envers la nature, le reste du monde cherche à l’y maintenir de force.
Il est assez risible (jaune peut-être) que vous puissiez exprimer, dans le début de votre texte, que nous avons fait une erreur, dont l’origine est la révolution industrielle et notre volonté de domination de la nature qui en a découlé, pour, in fine, faire appel à ces mêmes références pour que d’autres prennent ce chemin néfaste que vous condamniez. Vous prônez le développement d’un système qui a conduit tant à la pauvreté qu’aux problèmes écologiques actuels pour souhaiter l’usage d’un même système dans le but de sortir de la pauvreté et de la dépendance envers la nature. Vous croyez réellement ce que vous avancez ? Vous pensez réellement que les hommes sont capables de se soustraire de leur dépendance envers leur environnement de vie ? Sommes-nous devenus des Dieux pour cela ? Pensez-vous que l’environnement propre à la vie humaine soit totalement substituable ? Pourriez-vous m’éclairer ?-
J’adhère à votre commentaire pertinent.
Mais au fond ce que cette dame essaye de dire, malgré son manque de réalisme, c’est tout simplement : "soutenons nous les uns les autres"
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On peut être d’accord ou pas avec sylvie brunel,mais à notre époque d’écologiquement correct,il faut lui reconnaitre un certain courage pour ses propos.
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@ elric
C’est ce qu’on appelle l’evolution sous contrainte des réalités .
Sale temps pour les immobilstes et idéologues de tous accabits.
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Tiens tiens , personne n’a relevé le lien de parenté...
beau progrès !
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Le curriculum de l’auteur est plein de promesses,je m’attendais à un article consistant, documenté,au moins cohérent sur cette grave question du Développement Durable qui me préoccupe beaucoup !
Je ne suis pas du tout tentée par la lecture de ce livre : Christophe a très justement , à mon avis,analysé ce que cet article a de superficiel, de contradictoire !
Cet article parait alors que l’ "on" veut nous vendre la "loi de modernisation de l’économie" ou plus exactement une dérèglementation des implantations des hypermarchés .
Le livre de Mme Brunel serait-il un élément du plan de com du gouvernement dont les premiers spots apparaissent aujourd’hui sur les écrans télé ?
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Au fait, j’avais plus ou moins entamé un débat bien développé par Madame sur cet article.
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plus j’y pense et plus j’en convien l’humanitée est malade elle n’a pas de projet elle tourne en rond ,ce mord le queu ,elle ce martyrise ,s’empute ,s’etette ,s’emmelle les pédales .A l’heure ou les portes des étoiles s’ouvrent a nous ,que nous envoyons des robots sur de lointaines planettes pour y découvrire une hypothétique forme de vie et que nous sacrifions a cette tache une énergie énorme ,que faisons nous de la vie qui nous entoure ,que faisons nous de nos vie .Un immense gachi est ce donc tout ce dont nous somme capable ?Des humains meurent de faim et d’autre d’indigestion ,on gaspille ce que l’on a et l’on parle de commerce de bisnes de plus valus de taux d’escompte on gaspille encore et encore le tout économique l’emporte sur la raison sur la vie sur nous ,ce qui devait etre un moyen est devenut une fin en sois !
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L’humanité n’existe pas en tant qu’entité maitre de son destin.
Peut-être parce que conscience individuelle et collective sont antinomiques, je ne sais pas ...
Mais, on devrait bientôt le savoir ...
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Peut-être est-il intéressant que les lecteurs sachent que Sylvie Brunel est Mme Eric Besson ?( secrétaire d’état d’ouverture).En tant qu’ancienne militante M.L.F. je conçois parfaitement qu’un femme puisse faire preuve d’indépendance intellectuelle et politique vis à vis de son époux, mais attention aux conflits d’intérêts !
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Mais qu’est ce que on peut en avoir a foutre de ce que Madame Brunel fait de sa vie ou de ses fesses ?
Cela n’a rien à voir avec son article et son analyse.
Hors sujet, une fois de plus, ma brave Dame.
Vous auriez mieux fait de vous taire à moins que vous ne soyez un censeur du bureau de la vertu ?
Quel courage de caniveau cette suspicion insidieuse si facile !
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c’est marrant ça ! il y a des moments ou les histoires de fesses prennent beaucoup plus d’importance et permettent , si j’ose dire , des angles d’attaques nouveau pour laisser se déchaîner les haines habituelles ..
Tout depend de qui s’en occupe ( des fesses bien sur !)
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Le développement du râble ?
Hmmm ! Un bon râble de lapin à la moutarde.
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Un article de fond, digne du recul et de l’analyse d’un Marcel Mazoyer. Bravo c’est rare.
Et c’est là que l’on voit le formatage de la pensée contemporaine. Même un média comme Agora, distille dans les commentaires la vision rabachée des promotteurs du "Désespoir Organisé".
Comme cette vision n’est pas commune et qu’elle dérange alors on voit apparaitre des commentaires hors sujet ou chacun vend sa crémerie, jusqu’aux tests ADN.
Vous êtes Sylvie Brunel une visionnaire, sans doute est il normal que malgré votre bons sens, vous ne soyez pas, ou si peu comprise. Le lecteur préfere le graveleux ou le scandale, aie, aie aie.
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De quelques milliers de bipèdes il y a quelques milliers d’années..., nous voilà arrivés au chiffre catastrophique de 7 milliards de consommateurs-pollueurs et malades (les cancers, obésité, diabète, allergies et nouvelles maladies explosent depuis 50 ans) nous ravageont la planète la dépouillons de toutes ses ressources comme si c’était sans fin car nous continuons à nous reproduire de manière anarchique au point d’accorder des avantages sociaux et financiers aux femmes qui produisent le plus de bébés à la chaîne ! ! Aucun adulte de cette planète aujourd’hui ne se préoccupe des conditions de vie futures de leurs enfants ! Ils s’en tapent de ce qu’ils laisseront après eux : le déluge ! pourvu qu’ils aient mis des gosses-gadgets au monde pour montrer qu’ils ont pu en faire et occuper leur week-end !
Heureusement que parmi ces 7 milliards d’êtres humains, certains se contentent de vivre sans eau, sans électricité, sans voiture, dans des baraques de carton et avec moins de 1$/j !!! Ras le bol de l’agriculture et élevage intensifs bourrés de toxines et produits chimiques ! A cause de la surpopulation on produit de la merde et l’on détruit l’environnement !
A quand la politique mondiale de l’enfant unique ?
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@idyllique
Ton commentaire on peut le retrouver à toutes les époques de l’histoire humaine et sous tous les cieux .Mais là tu as compris c’est pas ce qui se plaignent qui ont changé la face du monde mais uniquement ceux qui agissent.
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Certainement le bon sens n’est pas né d’hier !
Quand il y en a pour deux, il n’y en pas pour 3 !
De tout temps les êtres humains ont lutté pour avoir à manger, se chauffer... leur évolution étant lente, il en a fallu du temps pour construire des centrales nucléaires !
La grotte préhistorique d’antan n’a pas pu accueillir tous ceux qui venaient demander refuge !! Donc déjà à l’époque, moins on était nombreux dans une tribu et plus on avait de chance de s’en sortir...
Regardez un peu du côté de l’histoire des peuples des forêts amazonniennes, Afrique et Papouasie, Australie et les inuits ! Dès qu’une tribu atteint un certain nombre d’individus, elle se sépare et l’autre groupe part à la recherche d’un nouveau territoire ! La limitation des naissances aussi était en vigueur et s’entourait d’un certain nombre de règles, moeurs, croyances....
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Regardez ce super documentaire et le témoignage du cogniticien et essayiste Jean Michel Truong qui vous expliquera très bien que le developpement durable çà n’est rien d’autre que de l’anestesie pour eviter de voir la réalité qui nous attend : le clash et la decroissance.
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A lire tant de délires et de dénis, je ne suis pas certain que j’aurais envie de naître aujourd’hui...
Ca tombe bien, ça fait quelques années que c’est fait et j’ai la chance de ne pas regretter, mais quand même !
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He ben puree c’est gratine tout de meme la demonstration.
Je vais pas m’etendre sur la question mais un aller chercher sa nourriture sur le marche question depense energetique de transport c pareil...ensuite le producteur par exemple qui vient vous vendre des legumes bio sans engrais, sans pesticide. et bien dans le prix ( qui il n’est pas si different du supermarche , faut arreter les conneries, je crois que la dame elle doit pas y aller souvent faire ses courses...) la facture energetique se trouve allegee : pas de transport pour l’acheminage de pesticide, ni des engrais, pas de transport d’un continent a l’autre pour le produit, pas d’utilisation de camions refrigerant sur des kilometres et des kilometres...
si les supermarches exposent des produits moins chers que le marche ( ce qui encore une fois est tres relatif) c’est que les pays ou ils sont fabriques ont de la main d’oeuvre moins cher, transporte grace a de la main d’oeuvre peu cher etc... Tout l’enjeu du developpement durable est la, c’est que le commerce equitable se mette en place et que les differences entre pays pauvres et pays riches s’amenuise, mais pas seulement l’enjeu est aussi que dans chaque pays les plus pauvres puissent voir leur niveau de vie s’ameliorer... Et cela ne passe pas pour quiconque par la vision occidentale de la croissance... Les pays les plus pauvres ont avant d’avoir besoin de supermarches une veritable necessite de pouvoir vivre de leur propre agriculture, d’avoir un acces au soin, a l’education et a l’information... Et rien de cela ne leur est apporte par la mondialisation.
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Le développement durable a toujours été une imposture.
Le développement durable, c’est le développement durable des banques privées. Notamment des banques qui ont main mise sur le capital de la Dette publique.
MONDE HYPOCRITE
http://mondehypocrite.hautetfort.com/
Dès l’instant où l’on a compris, on n’a pas besoin de savoir.
L’arme du Banquier
http://l-armedubanquier.hautetfort.com/
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> Dès l’instant où l’on a compris, on n’a pas besoin de savoir.
Ce n’est pas parce que les pervers détournent des mots que je suis obligé de me soumettre à leurs perversions.
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Durable est une notion relative ; individuellement nos vies ne dureront pas et la terre elle même a une fin programmée dans x millionsd’années .Il est plus qu’évident que les tenants du "développement durable" ont en tête de faire durer le plus longtemps possible un système qui ne l’est pas , et cela au nom d’intérêts qui sont les leurs ; le problème ,ne se situe pas là : de tous temps les exploiteurs de planète et de leurs frères humains ont trouvés des justificatifs ronflants ou divins pour asseoir leur pouvoir ; non le problème est qu’aujourd’hui un cerveau normalement constitué et non aveuglé par ses intérêts et idéologie peut constater que nombre d’habitants + mode actuel de développement + dérèglement du cimat nous conduisent rapidemment et douloureusement à la fin de ce monde là.
A partir de là les dissertations sur le développement durable ou autres sujets sont manifestement de l’ordre de la distraction ; la question étant bien comment faire face du mieux possible à la fin de nos sociétés (telles qu’elles sont actuellement organisées)
Toutes ces interventions sur l’écologie , l’environnement , le développement durable etc n’ont aucun intérêt si elles ne font que nous distraire du vrai problème qui c’est vrai est très angoissant , mais comment avancer , réagir et nous organiser si on passe à côté de la réalité ?
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La question qui est posée il me semble est moins celle des supermarchés versus les petits commerçants, que celle de la finalité du développement durable. Le développement durable, pour quoi faire, pour qui ? Peut-on envisager un développement durable qui ne prend en compte qu’une partie de la population, celle qui a les moyens de s’adapter ?
Si le développement est l’avenir de l’Afrique ou de tout autre pays ou continent pauvre, et c’est un grand si, imposer le développement durable est imposer une limitation au développement ; je crois que c’est le point central de l’argument de Sylvie Brunel ; l’autre il me semble porte sur les fruits du développement durable.
Les initiatives actuelles qui partaient d’un bon sentiment, produits biologiques, empreinte écologique, sont de plus en plus divorcées de la réalité, et excluent tous ceux, particuliers ou pays, qui n’ont pas les moyens de faire la transition. Le développement durable oui, mais aussi humain et inclusif.
A ne pas confondre avec le développement durable des multinationales qui n’est qu’un moyen de marketing comme un autre, en s’offrant pour pas cher une bonne conscience.
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C’est de la pure polémique, bel exercice de démagogie ! "Moi je suis une vraie amie des pauvres" sauf que concrètement elle ne nous dit pas "comment" mais juste "y’a qu’à" améliorer lacondition de vie des pauvres sans trop dégrader la notre et le tout en préservant la planète... Car c’est bien là l’equation impossible à résoudre ! Maintenant elle met justement le doigt sur ceux qui, sous couvert d’adhérer au concept de développement durable, ne s’intéressent en réalité qu’à une seule de ces trois variables : ceux qui veulent avant tout que la condition de vie des pauvres s’améliore (commerce équitable), ceux qui veulent avant tout conserver notre condition de vie occidentale (économie de l’écologie) et ceux qui veulent avant tout préserver la planète (décroissants). Et je pense hélas qu’il faudra faire un choix de priorité parmi ces trois paradigmes, et qu’il faudra se mouiller un peu plus qu’en faisant des discours bien-pensants pleins de "y’à qu’à" ou "faut qu’on"...
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Moi je suis certain que les gens qui prônent le dévellopement durable son sinceres et animés de bonnes intentions.
Petit problème : être sincere ne veux pas forcement dire qu’on a raison.
Parce que le dévellopement durable c’est madame Michu qui dit "ha ma bonne mère mais où va le monde ?"
En gros elle est sincere mais en fait ça ne sert à quedal !
D’ailleurs les gros capitalistes se sont immediatement emparés du truc et ils ont fais ce qu’ils savent bien faire, en deux mots : "du concept" et "de la com".
Résultat le dévellopement durable, au départ "idée généreuse et plutôt sympa" est devenu le cache sex des multinationales pour continuer à piller tranquillement la planéte en se labellisant à l’occase "dévellopement durable" au supermarché entre deux rayons de produits 100% OGM et 100% "pas developement durable du tout".
Je ne voudrais donc pas me montrer chafouin , mais c’est pas avec un tue mouche qu’on attaque un tank, va falloir du plus viril, du plus méchant et du beaucoup moins sympathique pour pouvoir y arriver.
Le devellopement durable, c’est comme ceux qui sont persuadés qu’on fera marcher un jour un laminoir avec des éoliennes, c’est gentil , ça mange pas de pain mais c’est completement déconnecté de la réalité.
Le devellopement durable c’est le truc qui faudra mettre en place après, quand ça aura vraiment chauffé, pour l’instant ça reviens a mettre la charrue avant les boeufs.
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>pour l’instant ça revienT à mettre la charrue avant les boeufs.
C’est à dire que j’ai un peu l’impression que les "boeufs" sont la...s d’attendre la charrue.
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Ouai, c’est pas parceque le développement durable est vampirisé par le GreenWashing qu’il ne faut pas s’interesser à la déficiance de recherches symbiotiques entre l’homme et l’environnement.
Rien que des faits pour antireac, anti-idéologue mais scientiste quand-même :))))
--- triplons le prix du pétrole est le supermarché est un concept-quasi mort.
--- la nourriture pour alimenter un étazunien moyen nécessite énergétiquement, uniquement sur le plan agricole, de 1800 litres de pétrole par an (source : eatingOil)...l’agriculture "moderne", ogm ou pas, est bientôt morte...
--- les africains ne font pas que des conneries, de la permaculture sans le dire, la meilleure :
Au Burkina Faso, des paysans font reverdir le Sahel
Par bernard solidaire 94 Groupe Actif et militant , le 17/06/2008 (1658 )Un cheval est attaché à l’entrée de la cour d’Ali Ouedraogo, dans la bourgade de Gourcy, à 150 km au nord de Ouagadougou, la capitale burkinabée, en plein Sahel. Ce n’est pas banal : l’animal est un signe de réussite, la preuve qu’à 78 ans, Ali Ouedraogo vit mieux que ses voisins, paysans comme lui. Au milieu de sa cour, trois greniers circulaires sont remplis de sorgho à ras bord. Il y a là de quoi nourrir toute la famille jusqu’à la prochaine récolte, en septembre, peut-être même plus. Quarante personnes, dont une ribambelle d’enfants, en vivent, alors que d’autres familles sont déjà à court. Elles devront survivre avec le babenda, un plat de disette au goût d’épinards fades, constitué d’une poignée de céréales et de brassées de feuilles
Les champs d’Ali Ouedraogo ne ressemblent pas à ceux de ses voisins. Ici, l’habitude, c’est de déboiser, de planter et de récolter, jusqu’à épuisement des sols, puis de recommencer un peu plus loin. Les paysans laissent derrière eux un zipellé. Une terre stérile, aussi nue que du carrelage. Plus la population augmente, plus le besoin en terres est grand, et plus le sol s’épuise. C’est l’engrenage de la désertification, aggravé par les facteurs climatiques.
Pour Ali Ouedraogo, tout a changé en 1983. "A ce moment-là, la situation était très dure, raconte-t-il. Les pluies manquaient, les récoltes étaient mauvaises, j’envisageais de quitter la région." Beaucoup émigrent. Lui choisit de rester, et d’aménager des terres dégradées, dont personne ne veut à l’époque. Avec l’aide d’une organisation non gouvernementale (ONG) investie dans la lutte contre la désertification, il va peu à peu leur faire battre des records de productivité. Il récolte aujourd’hui en moyenne 1 500 kg de sorgho à l’hectare, contre 800 kg pour les meilleures terres des environs.
Pour cela, pas besoin de machines agricoles, d’engrais chimiques ou de semences miraculeuses. Les paysans ne pourraient pas se les payer. Pas de barrage non plus, le relief ne s’y prête pas. Il faut des pierres, des pioches, des pelles, un niveau pour calculer le sens de l’écoulement de l’eau, et beaucoup de main-d’oeuvre. L’objectif est d’empêcher l’érosion et de retenir un maximum d’eau dans le sol.
"Il s’agit de techniques paysannes traditionnelles, améliorées par des techniciens agricoles", explique Matthieu Ouedraogo, qui forme les agriculteurs. Dans les champs, des alignements de pierres, baptisés cordons pierreux, sont aménagés le long des courbes de niveau, dessinant de petites terrasses. Des arbres y sont plantés. Des retenues en forme de demi-lune piègent l’eau dans de micro-cuvettes. Les "zaï", des trous profonds de 20 centimètres où des graines sont plantées dans du fumier, permettent une infiltration de l’eau en profondeur.
"Tous ces aménagements freinent le ruissellement de l’eau, poursuit Matthieu Ouedraogo. Peu à peu la terre se régénère." Et les arbres qui poussent sur les parcelles fourniront du bois de chauffe qui ne sera plus prélevé en brousse...
"Avec ces techniques, on peut faire reverdir le Sahel, affirme Souleymane Ouedraogo, chercheur à l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (Inera). On stoppe la désertification, on augmente la fertilité des terres, donc les rendements des céréales et du fourrage pour le bétail, on récupère de la biodiversité." Il suffit de quatre ou cinq ans pour obtenir de bons résultats sur des terres dégradées.
Pourquoi, alors, tout le Sahel n’est-il pas converti ? Au Burkina Faso, environ 300 000 hectares seraient aménagés, soit moins de 9 % de la surface cultivable du pays. "Ces techniques ne sont pas très coûteuses, mais il faut quand même un investissement initial", explique Bertrand Reysset, ingénieur agronome au Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), qui regroupe neuf Etats de la région.
Cet investissement s’élève en moyenne à 130 euros par hectare. Il faut louer un camion et payer l’essence pour aller chercher les pierres, acheter un minimum de matériel, payer de la main-d’oeuvre pendant les travaux. Une formation et un suivi sont nécessaires. Tout cela est hors de portée des paysans qui travaillent à la houe, pliés en deux dans les champs. Les banques ne leur font pas crédit. Les projets mis en oeuvre l’ont été grâce à des ONG.
Ces techniques, expérimentées depuis les années 1980 dans le cadre de la lutte contre la désertification, seraient très utiles pour s’adapter au changement climatique. "Les modèles climatiques prévoient une augmentation de la fréquence des événements extrêmes, un allongement de la saison sèche, des précipitations plus concentrées et torrentielles, détaille Edwige Botoni, expert en gestion des ressources naturelles au Cilss. Cela aura un impact négatif sur la productivité du sol."
La saison des pluies 2007 en a été l’exemple parfait. Elle a commencé tardivement et toute l’eau s’est abattue en même temps, en août, entraînant des inondations. "Lutte contre la désertification et adaptation au changement climatique se recoupent à 90 %", affirme Bertrand Reysset.
Tous espèrent que la crise alimentaire mondiale fera bouger les choses. Ils ont entendu le discours de Nicolas Sarkozy, qui a appelé à "mettre le paquet sur l’agriculture vivrière subsaharienne", le 3 juin à Rome, lors du sommet sur l’alimentation. L’agriculture a été un parent pauvre depuis trente ans. Elle ne représente que 5 % de l’aide publique au développement, et rares sont les Etats qui en font une priorité. Elle passe après les dispensaires, les écoles, les routes...
Dans le village de Guiè, toujours dans le nord du pays, l’ONG Terre verte est arrivée à des résultats particulièrement spectaculaires, en créant un "bocage sahélien", selon l’expression de son fondateur, Henri Girard, un ingénieur agronome français. Des haies protègent les sols de l’érosion. Avec une mécanisation minimale, une petite dose d’engrais chimique, des variétés sélectionnées et des rotations culturales bien choisies, la zone a reverdi et les rendements sont quatre fois supérieurs à la moyenne.
"C’est la preuve qu’il n’y a pas de fatalité, que même avec nos sols et sous nos climats, tout est possible", commente Hamado Sawadogo, agropédologue à l’Inera. L’investissement initial a été de 400 euros par hectare. Mais l’évolution des pratiques exige aussi un changement des mentalités. "Les gens ici sont fatalistes : si je suis pauvre, si j’ai raté ma récolte, c’est que Dieu l’a voulu, explique Henri Girard. Mais certains se lèvent. Tous les 50 km, quelqu’un est prêt à bouger."
Source : Le Monde.fr - Gaêlle Dupont
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et oui le developpement durable fait vendre surtout en professant des carricatures honteuses...
votre vision est celle dune fille de cette société de consommation ;; ;; productiviste en quete en permanence d un nouveau produit ou service à vendre. à l image de votre livre ....
lisez plutot la socité du spectacle de guy Debord vous comprendrez mieux les ressorts de cette gesticulation permante...
car la liste est sinistrement longue des désastres de ce syteme que le monde occidental veut via banque mondiale ou fmi impose o plus plus pauvre ..
le fameux caucheamrd de darwin le dépeint parfaitement... on vous prête de l argent pour que l on produise de la perche du nil pour les occidents à l autre bout du monde..
conséquence on a detruit la biodiversité du plus lac africain sans oubliez les petits pêcheurs qui vivaient certes modestement en comparaison à nos orgies de consommation mais vivait en harmonie en non dans zones en guerres perpetuelles...
madame votre modèle me rappelle celui des croisades et au nom de la civilisation on a détruit torturé porter la bonne parole...des solutions solidaires comme www.desertec.org..sont des démarches de developpement soutenable et durable...et ne vous déplaise mais notre société de consommation est à bout de souffle enfin car elle ne génére que jettable bien comme humain ....
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PascalR 26 juin 2008 15:00Si on parle du Développement Durable à l’échelle planétaire, l’issue est claire : un mur conduisant à la destruction et la disparition de l’espèce humaine.
Localement, de nombreuses initiatives ont démontré leur efficacité, notamment dans les pays pauvres et en voie de développement. Mais ce terme de développement me gêne. C’est quoi se développer. Consommer à outrance et imbécilement en appauvrissant les ressources ? Ou maintenir les besoins au niveau raisonnable au regard des ressources ?
Les inventeurs du DD ne sont pas les sociétés modernes, mais les peuples racines qui ont su, contre vents et marées, maintenir leur équilibre de survie dans leur environnement d’origine.
Pour en revenir au mur du début de mes propos, je souris lorsque j’entends que le DD est au coeur de la stratégie de telle ou telle entreprise. Prenons AREVA qui rêve d’implanter des centrales nucléaires en Chine. Résultats, si les chinois ont tous des autos, des machines à laver, des gazinières, ..., il n’y aura bientôt plus d’eau, ni de pétrole, de minerai et la Chine croulera sous ses déchets. Résultats garantis. Où est le DD dans tout ça ? Hypocrisie.
Le vrai DD, c’est Destruction Définitive.
Prenez les dinosaures. Pourquoi ont-ils disparu ? Trop nombreux, trop gros, trop gourmands, et la nature s’est chargée de la régulation planétaire en les faisant disparaître jusqu’au dernier. Entre dinosaures et humains, pas vraiment de différences. Non ?
Et quoi qu’on en dise, la race humaine n’est pas la seule race de vie sur Terre, non, il y en a des millions d’autres, et si la race humaine disparaît, personne la pleurera, au contraire. Curieux destin d’une race détraquée, arrogante et omnipotente.
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« On idéalise une biodiversité qui existerait indépendamment de l’Homme. »
Ah parce que c’est grace à l’Homme que la nature existe ?! Hé bé, je savais pas !
Pour rappel, Homo sapiens existe depuis environ deux cent mille ans ; la vie sur Terre se développe depuis environ 3,8 milliards d’années soit vingt mille fois plus !
Et c’est pas trois variétés de tomates (des variétés, même pas des espèces !) ou quelques races de poulets domestiqués et sélectionnés par l’Homme qui constituent de la biodiversité et qui vont remplacer toutes les espèces qui disparaissent dans l’anonymat !
Mais bon, on a bien compris que la biodiversité, Sylvie Brunel n’en a rien à battre.L’imposture, je sais de quel coté elle est !
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Intéressant et un peu dissonnant comme propos
Cela rappelle une évidence qui a souvent tendance a être perdue de vue : la notion de développement durable comporte deux axes : une justice vis a vis de nos descendants (pour cela il faut protéger la planête et ne pas épuiser ses ressources) ET une justice vis a vis de nos contemporains (pour cela il faut veiller a une juste répartition des richesses). Tant que les projets en faveur du développement durable oublient l’une de ces dimensions, ils passeront à côté de leur objectif...
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Le Cauchemar de Darwin ne peut être cité en référence compte tenu des procédés malhonnêtes dont ce documentaire est rempli. Quand on se veut altermondialiste, le minimum est de faire référence à des sources sérieuses !
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Il n’y a pas de planète de rechange ...ou bien trop éloignée pour qu’on puisse l’atteindre. Et ça me rassure beaucoup vu qu’on serait capable d’aller y foutre un bordel identique à celui qu’on est en train de peaufiner sur Terre !!!
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bien posé.
ne suffirait-il pas de rajouter - sinon remplacer - par l’équité.
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