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Commentaire de Martin sur AgoraVox

sur Manque d'eau


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Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 26 juin 2008 13:05

Vous voulez dire que les Sénégalais sont racistes envers les Blancs européens parce que ces dernier ne viennent pas au Sénégal pour construire les réseaux d’eau et en général pour installer les infrastructures qui sont insuffisantes ?


Lorsqu’au XIXème siècles les Européens ont commencé à généraliser la construction des réseau d’eau ils l’ont fait tous seuls, dans tous les pays européens, plus ou moins vite, mais toujours avec détermination. Même les pays européens les moins prospères étaient capables de construire leurs infrastructures.


Il y a deux attitudes :

  • aide toi et Dieu t’aidera,
  • mendie.

Ces appels incessants à venir à l’aide aux Africains sont indécents. Car quelle est la cause principale de la misère des Africains ?


L’article parle du malheur mais est-ce que pour autant on n’a pas le droit de dire la vérité qui est que les Africains sont responsables de leurs malheurs ?


Les aides massives que les Européens fournissent à l’Afrique sont destinées à nourrir, abriter, instruire et donner des soins de santé aux Africains. Le résultat de toutes ces aides est que la population africaine se multiplie à une vitesse jamais et nulle part ailleurs constatée dans l’histoire de l’humanité. Le soutien financier massif destiné à l’Afrique inclut l’aide humanitaire et les prêts qu’obtiennent les États africains, mais que les gouvernements des États européens finissent par rembourser sur décisions de ceux qui sont au pouvoir en Europe (en vérité : les contribuables européens remboursent). Le fait que ce soutien financier massif, qui est en augmentation constante depuis des décennies, ne parvient pas à réduire la pauvreté sur le contiennent africain, permet de poser la question : les Africains sont-ils capables de se prendre en charge ? Le résultat factuel de ces aides est que la population africaine, parce que ça masse croit de façon incontrôlée, augmente sans cesse la pression des flux d’immigration depuis l’Afrique vers l’Europe.


Certaines études font penser que la fécondité d’une population baisse lorsque les conditions économiques s’améliorent. Cependant aucune croissance économique n’est capable de suivre la croissance explosive de la population en Afrique. L’écart entre l’augmentation de la population africaine et la croissance économique africaine, est la raison principale de l’augmentation permanente de la pauvreté des Africains. Désormais, la pauvreté des Africains a comme cause principale la fécondité non maîtrisée de la population.


Autrement dit : les démographes constatent dans les faits que la notion de transition démographique n’est pas applicable en Afrique. C’est une question d’évolution des mentalités. Ainsi les démographes se basent sur les données économiques et sociologiques (donc sur le contexte de civilisation et le contexte culturel) pour estimer l’évolution des tendances démographiques. D’après ces études, les démographes prévoient généralement que l’évolution des mentalités en Afrique sera très lente et que le pic des populations en Afrique ne sera toujours pas atteint en 2100, date à laquelle les Africains seront selon les estimations moyennes entre 2,2 milliards et 3 milliards (ou entre 15 et 25 milliards dans les cas extrêmes, peu probables mais pas impossibles).


Voici une estimation moyenne de l’évolution démographique selon les experts de l’ONU, si l’Afrique voulait bien rapidement descendre au taux de fécondité de 2,1 enfants par femme :
« dans l’hypothèse du scénario moyen, la part de l’Afrique dans la population mondiale doublerait d’ici à 2300, passant de 13% actuellement à 24%. Celle de l’Europe tomberait de 12% à 7%, et l’Inde, la Chine et les États-Unis resteraient les États les plus peuplés. »


Le passage cité dans le paragraphe précédent est extrait du Communiqué de presse de l’ONU, en langue française, qui explique que le scénario démographique « moyen » prévoit 9 milliards d’habitants sur la planète en 2100, mais comme le précise le sous-titre : la population mondiale pourrait éventuellement « atteindre 44 milliards vers 2100 » car ce n’est pas exclu, notamment à cause de la fécondité des Africains qui en 2100 pourraient dans le cas extrême représenter plus de la moitié de la population mondiale (cette croissance extrême des populations Africaines ne sera possible que si les autres branches de l’humanité s’organisent pour fournir la nourriture nécessaire aux Africains et peut-être aussi apparemment - d’après ce que suggère cet article - pour fournir l’eau).



En effet le scénario, que les démographes qualifient de « moyen », qui s’appuie sur l’hypothèse de 2,1 enfants par femme n’est que peu probable notamment parce que les mentalités africaines n’acceptent pas la baisse du nombre d’enfants.


La fécondité en Afrique ne pourra donc baisser de manière contrôlée que s’il y a intervention autoritaire des pouvoirs publics en suivant l’exemple de ce qui a été fait en Chine. Rien ne permet de présager en Afrique cette intervention autoritaire des pouvoirs publics.


Par conséquent le scénario suivant, qui n’est pas du tout certain, est cependant plausible : la population africaine continuera de croître à un rythme tel que les famines d’intermittentes deviendront endémiques et généralisées à l’ensemble du continent. Les famines créeront des conditions sociales insurrectionnelles. Des guerres deviendront endémiques en Afrique. Les famines et les guerres se chargeront de faire baisser le nombre d’Africains pour atteindre l’équilibre entre la capacité des Africains à se prendre en charge (notamment en ce qui concerne les besoins alimentaires) et leur capacité à se reproduire.


Certains diront que les Africains ont le droit, s’ils le souhaitent, de se multiplier autant qu’ils le veulent. Sur les territoires qui sont sous leur gestion ils ont le droit d’organiser leur société comme il leur plait. Les Africains ont le droit de se multiplier autant qu’ils le souhaitent. C’est certain. Mais alors ils doivent assumer les conséquences de leur choix, ils ne doivent pas demander aux autres branches de l’humanité de financer les moyens nécessaires à la survie de la masse croissante des Africains, ils ne doivent pas chercher à déverser leur trop plein de population sur l’Europe.


Il faut savoir que d’une population de 130 millions en 1900, la population de l’Afrique est montée à 780 millions en 2000, puis 950 millions en 2008 et devrait d’après les projections - qui tiennent compte des guerres sporadiques et des famines régionales ainsi que des épidémies telles que le SIDA - largement dépasser 2 milliards d’habitants en 2100. L’explication de cette pente montante si abrupte est dans le fait que le taux de fécondité moyen en Afrique est actuellement proche de 5 enfants par femme. Par exemple, le Niger a très peu de surface cultivable et très peu d’eau disponible pour l’agriculture, pourtant le Niger est le pays avec le taux de natalité le plus élevé au monde : 7,9 enfants par femme. À ce taux-là la population double environ tous les 20 ou 25 ans. À l’évidence la priorité en Afrique est dans la baisse de la natalité.


Pour mieux éclairer le problème que se créent les Africains avec le taux de fécondité moyen d’environ 5 enfants par femme, il faut rappeler qu’en Europe le taux de fécondité moyen est actuellement de seulement environ 1,3 enfant par femme.


Le graphe suivant centralise les données démographiques mondiales fournies par divers organismes officiels spécialisés dans les études démographiques, dont notamment la « Population Division » des Nations Unies et l’INED à Paris :

Taux de fécondité dans le Monde.



Ce graphe est extrait de l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » qui a été publié sur AgoraVox.




Et j’ajoute que concernant les crises alimentaires qui commencent à se propager dans certaines régions de la planète la solution écologique et de bon sens est la suivante : le nombre d’habitants d’une région de notre planète ne devrait pas dépasser la capacité de ces habitants à se prendre en charge de façon autonome, y compris sur la question de la production de nourriture .


Il n’y a qu’une solution : la réduction des naissances dans les régions où les populations ne sont déjà pas capables d’assurer leur propres moyens de survie. Les aides au développement devraient exclusivement viser cet objectif prioritaire de réduction des naissances ce qui d’ailleurs contribuerait rapidement à réduire la pauvreté endémique de ces régions.
 

 

Il serait temps que les Africains se prennent en charge au lieu de compter sur l’aide venue d’ailleurs.

 


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