Amalgame.
La télévision publique, c’est France 2, mais ausi France 3, France 4, Arte, la Cinq.
Un choix de programmes avec des documentaires, des émissions culturelles, des infos locales, des magazines d’infos relativement libres ; de quoi, malgré les scories, relever quand même un peu le niveau de la télé privée.
La télé publique devrait bénéficier d’un statut spécial, totalement indépendant du pouvoir, et inscrit dans la constitution, avec les présidents nommés par un organisme indépendant. C’était, à l’origine le but de la création du CSA ; couper le cordon ombilical avec le pouvoir.
Même si ça n’a jamais été totalement le cas, ça offrait quand même une petite marge d’indépendance et de démocratie.
Ce qui, ici, va être totalement supprimé, pour une télé publique remise totalement aux ordres du pouvoir. Comme c’est déjà le cas de la très grande majorité des chaines privées, il s’agit d’une véritable forfaiture autocratique, digne des meilleures républiques bananières, ou de la Russie de Poutine, ou de la Chine.
C’est une honte, et il est hors de question de laisser passer ça, sans essayer tous les moyens de résistance possible ; dont le boycott de la redevance.