@ Armelle
Les Travaux d’Annah Arendt « rapport sur la banalité du mal »
me renvoient à plusieurs observations.
Dans les années 60, Henri Verneuil, met en scène dans « I comme Icare »
le problème de la soumission à l’autorité. Conditionné, dans un cadre protégé, un être humain est tout à fait capable de faire du mal à son semblable, avec un temps de prise de conscience plus ou moins long.
Cela peut aller jusqu’au meurtre. Tout le monde est concerné.
D’autre part, 50 à 70 % des êtres humains vivent sous le seuil de la conscience, c’est à dire qu’ils vivent par procuration. Ils refoulent dans l’inconscient leurs désirs, puis, pour essayer de les vivre, les projettent sur une personne, une idée, une oeuvre....1 cerveau pour 100 personnes, quand il s’agit d’un mouvement de groupe, cela fait peu de matière grise pour une seule personne.
Ex. simple d’actualité, au lieu de beugler comme un malade sur un stade de foot ou à la tv devant un match, il serait beaucoup plus sain pour le corps et l’esprit de pratiquer ce sport, s’entraîner et jouer...pour être, pour exister comme sportif. Des exemples comme celui ci sont à l’infini dans tous les domaines.
Merci Armelle
Jack