cher Lerma,
que les livres de DR n’aient pas grande crédibilité pour ceux qui connaissent le fonctionnement des banques et surtout celles du Luxembourg, comme vous l’écrivez, est étrange dans la mesure où les informations qui ont déclenché l’affaire venaient précisément d’anciens iemployés de haut niveau de chez Clearstream.
Vous en concluez rapidement que ce bouqin ( "ces", devriez vous dire) suit la même logique affairiste que ceux qui publient sur les théories du complot.
Vous connaissez peut-être la banque, mais visiblement pas l’édition. Si c’était le cas, vous sauriez que les Arènes, en publiant ce type de livre très spécialisé sur un sujet aussi peu glamour, ne s’est jamais attendu à gagner des sommes faramineuses.
Concernant DR qui se la joue victime des puissances d’argent occulte ( je reprends encore vos propos), je pense que le nombre astronomique des huissiers venant le visiter a dû vous échapper dans mon article. J’ai pourtant bien écrit 300, en chiffres et en lettres. A partir de combien peut-il s’estimer harcelé, selon vous ?
L’autre partie du message, plus technique est fort intéressante. Mais ne fait que prouver l’invraisemblable attitude de Clearstream, dans ce cas, qui n’a jamais voulu donner la moindre explication sur ce que DR et ses informateurs avançaient.
Quant à la fameuse "discrétion" des banques, parlons en. Admettons qu’effectivement, les banques aient des raisons de rester discrètes sur certaines transactions qui ne regardent qu’elles. Mais lorsque la justice pointe son nez, elle a parfois aussi des raisons de le faire. Elle peut d’ailleurs se tromper. Mais laissons lui le moyen de s’en rendre compte elle-même.
Pour ce qui est du paragraphe concernant le faux, elle concerne l’affaire dite du "corbeau" qui est périphérique à l’enquête de DR et ne le concerne pas. Mélanger ainsi une magouille de politiciens et l’enquête de Dr est une erreur.