La question des masses.. incontournable pour tout ce qui touche au totalitarisme.
La révolution industrielle, en rassemblant les ouvriers dans les usines, en les soumettant aux mêmes horaires, au même travail, en les uniformisant, leur a fait prendre conscience de leur force et de leur apporté la conscience de leur existence en tant que classe.
Le mouvement ouvrier s’est formé, les partis ouvriers se sont étoffés puis leur nombre a réduit et la Révolution d’Octobre a fait apparaitre la possibilité d’un état fusionnant avec un parti unique.
Avant garde puis parti de masse, la réthorique léniniste de la qualité vers la quantité puis de nouveau vers la qualité avec la morale prolétarienne et la création de "l’Homme Nouveau".
Le capitalisme ensuite s’est appliqué a suivre les même recettes d’embrigadement des masses en les dévoyant à l’aide du nationalisme et du racisme. Fascisme et nazisme ont été des réponses du capitalisme à des périodes de crise. Les structures sociales bouleversées, détruites, décrites par Hannah Arendt ?
On les trouve, bien sûr.. Mais les grandes structures capitalistes, les grandes entreprises et les trusts ont par contre été préservées : Fiat, Macchi, IG Farben, Porsche...
C’est ensuite, après le bilan de la deuxième guerre mondiale, et avec l’analyse du deuxième conflit mondial, que les capitalistes ont appris à se méfier des masses et à créer d’autres outils de contrôle sans cette militarisation de tout le corps social.
La période du "maccarthysme" et de la "chasse aux sorcières" ont alors prouvé que le capitalisme ne pouvait que bien se porter avec une doctrine économique libérale, un appareil policier "musclé" et une menace extérieure.
Plus besoin de promettre à la classe ouvrière des rêves de "communauté nationale", de confort pour tous.. les médias, Hollywood, ont pris alors la place des ex-ministères de la Propagande centralisés et l’abondance des biens de consommation, gommant la visibilité des appartenances de classe, a fait croire que n’existait plus maintenant qu’une unique classe moyenne avec des différences de salires perçues comme légitime.
Hannah Arendt s’inscrit parfaitement dans cette stratégie lorsqu’elle théorise, pour les systèmes fascistes, une alliance entre la plèbe et l’aristocratie : la classe moyenne en sort indemne..
Ne reste plus alors qu’à contrôler les médias et la liberté de choisir entre deux candidats, le bipartisme américain étant le "service minimum de la pluralité démocratique" et à se laisser séduire par le plus démagogue et le mieux coiffé des prétendants au leadership..
gAZi bORAt
02/07 15:40 - Gilles
Roland Normal, vous ne savez même pas de quoi je veux parler
02/07 06:34 - Gazi BORAT
01/07 19:56 - Roland Verhille
01/07 15:34 - Gilles
Verhille "à son éducation à la démocratie (En France, l’école publique a été (...)
01/07 11:56 - chris
@ GAZI BORAT "Mais l’Etat protège aussi de la loi du plus fort.. " En êtes (...)
01/07 11:19 - Gazi BORAT
@ OLGA Ni Dieu ni maître ! Bakounine est opposé à la religion, c’est une position (...)
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