@ RV (suite)
Bakounine et l’Etat
Pour Bakounine, la liberté est la quête de tout révolutionnaire. Ce concept de liberté est pour lui absolu :
« La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d’autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m’entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. »
Cependant, l’Etat apparaît comme un obstacle à cette liberté.
Le système décrit par Bakounine suppose un haut degré de conscience des masses. L’autorité existe, en un tel système, mais tend à se confondre avec la compétence individuelle :
« Je reconnais l’autorité du boulanger pour ce qui est de cuire le pain, je reconnais l’autorité du cordonnier pour ce qui relève de l’art de la chaussure.. » (je cite de mémoire).
Utopie ? En l’état actuel du niveau de conscience des individus, sans aucun doute… mais utopie généreuse ? indéniablement.
GAZi bORAt