"Il est en effet surprenant de voir à quel point ton avis personnel est absent de tes propos
Mon cher Wad, je crois que tu ne réalise pas toi même à quel point tu as raison. Dernièrement, je suis allé sur le site de Piron, et j’ai pris un article au hasard, que j’ai commenté intégralement :"
Mon message ayant été supprimé par les parlojistes, ton lien est le bienvenu.
Je faisais en effet remarquer que Vendredi, alias Henri ’Masson" (sic !), ne nous donne que rarement son avis sur les sujets traités. Le contenu de ses messages est divisibles en 3 catégories :
- "Claude Piron a dit..."
- "Un article paru dans La Gazette de Xcrrepjici (Xcrrepjici Gazettuy en VO) rapporte que la classe de CM1 du village a traduit pour eo.wikipedia.org un article sur la conservation du gruyère en milieu arctique. Grande avancée pour l’e-o !"
- "Le complot judéo-nazi des Atlantes de Mû ne passera pas ! Il y a trente ans, j’ai accueilli un espérantiste letton qui possédait des documents accablants sur la censure anti-espérantiste blablabla..."
Je ne nie pas que Piron constitue une source pertinente en sa qualité de pseudolinguiste, mais à la longue on a l’impression d’un argument d’autorité. En outre, comme le démontre Typhon sur son blog (lien ci-dessus), Piron passe sous silence pas mal d’éléments desservant l’e-o.
Mais n’y avait-il pas une autre motivation à ma modération ?
M&Ms nous affirme : "
son comportement est précisément celui qui m’est reproché à tort : celui de "propagandiste"".
À tort ?
Le problème est-il que j’ai rappelé les origines de SAT-Amikaro, trouvées dans les pages 28 à 34 de
ce document ?
Ce mémoire de master, réalisé par un espérantophone (sûrement ostracisé, depuis, par la nomenklatura parlojiste, comme Chocolat BP craignait que ça lui arrive) en master d’études politiques (pas le dernier des abrutis, donc, un type qui sait de quoi il retourne), nous rappelle que SAT est historiquement un groupe de travailleurs à vocation politique (tendance "à gauche toute !") pour qui l’e-o n’était plus ou moins qu’un outil de transmission des informations entre groupes d’ouvriers de différentes nations. Cette information est à mettre en parallèle avec le témoignage d’un autre espérantiste, cité dans ces mêmes pages (vers la fin, page 33, je crois) : "SAT-Amikaro, ils ont Masson, et sans Masson, ils n’ont rien."
On s’autorisera donc à mettre en doute les allégations de Vendredi "Je ne suis pas propagandiste".