L’engouement pour le foot-ball était une constante mondiale bien avant que le sport-roi ne devienne le support marketing actuel et les joueurs des stars surpayées. Normal qu’un sur-dilpômé qui se ramasse la calvitie ou la canitie avant de toucher son premier salaire s’agace, voire se scandalise, qu’un péteux inculte tout juste sorti de l’adolscence puisse, par la grâce d’une vulgaire dextérité pédestre, toucher chaque fin de mois l’équivalent de trois ans de labeur d’un ingénieur confirmé ; et qu’il se pavane qui plus est sous les feux de la rampe aux bras de bimbos invraisemblables que le commun des mortels ne verra jamais que sur papier glacé ou en assemblage de pixels. Très compréhensible et très humain, trop humain.
Pour en revenir à l’article, les amateurs de foot ont besoin, en sus du spectacle lorsqu’il est télévisé, d’un commentaire de qualité. Je me souviens que dans nos contrées nord-africaines (Maroc), nous étions sommés d’endurer, par le diktat de la chaîne unique, l’affligeant désert langagier, culturel et même sportif de quelques mammouths arabophones indécrottables. Le supplice ! Et cela continue relativement, malgré le paysage audio-visuel plus divers, hormis quelques nouvaux venus, notamment francophones.
Heureusement qu’avec l’avènement de l’éther démocratique, le peuple trouve une alternative très acceptable en la personne du commentateur du moyen-orient, disert, gouailleur, poéte et d’une culture générale très acceptable.
Permettez donc que je sourie doucement à la lecture de l’article et de quelques posts ; et de me remémorer un proverbe marocain que je traduit très imparfaitement par : "Dieu donne les fèves à ceux qui n’ont pas de dents".
BMD