J’apporte ma pierre...
Morceaux choisis : Là encore, l’augmentation d’intensité est variable, selon les langues. Alors que dans la majorité des langues romanes elle est très marquée, elle est, en français, relativement faible voire inaudible. En effet, l’accent tonique du français est marqué pour chaque mot (hormis les clitiques) seulement quand ils sont isolés.Dans une phrase, seul le dernier mot de chaque syntagme portera l’accent, d’autant plus dans une diction rapide et courante. On parle alors d’un « accent de groupe de sens ». Par exemple, les mots polysyllabiques suivants sont accentués quand ils sont isolés comme indiqué dans une diction soignée : petite /pə’tit/, maison /mɛ’zɔ̃/, prairie /pʁɛ’ʁi/, diffusée /dify’ze/. Dans la phrase « La Petite Maison dans la prairie n’est plus diffusée », on entendra /lapətitmɛ’zɔ̃ dɑ̃lapʁɛ’ʁi neplydify’ze/ voire /laptitmɛzɔ̃dɑ̃lapʁɛ’ʁi neplydify’ze/. En effet, la notion de « groupe de sens » est variable : on peut considérer que « la petite maison dans la prairie » est composé de deux syntagmes : « la petite maison » + « dans la prairie » ou bien que le tout forme un syntagme unique.
Lalalalala, ne comptez pas sur moi pour tirer des conclusion, tant de ce passage que de l’attitude de miss-je-parle-de-ce-dont-je-ne-connais-pas-le-premier-mot.... ^^
Typhon, déjà loin...