Ingrid Bétancourt est libre ! C’est très bien ! C’est tant mieux ! Mais, çà me fait une belle jambe …
Horsmis, la joie d’une famille retrouvée, hormis la faculté récupérée – de l’ex-otage - , de pouvoir à nouveau s’exprimer librement,
Mme Bétancourt, que l’on disait à l’article de la mort, nous est apparue, sur le tarmac de la liberté, resplendissante et rayonnante de bonheur.
Mme Bétancourt, au sortir de l’avion libérateur a, immédiatement et chaleureusement remercié l’Armée colombienne puis, le Président colombien Alvaro Uribé, (son ennemi politique d’hier) lui reconnaissant d’emblée, la force de la raison, pour n’avoir pas négocié avec les "farcs". Et, en cela, quoi de plus naturel ?
Les remerciements grandiloquents à l’adresse de la France, sont pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin. La France avait choisi, en 2003, d’intervenir militairement, au risque d’une grave crise diplomatique avec la Colombie et le Brésil. L’opération fût un fiasco total mais, la volonté de ne pas négocier avec le terrorisme colombien, est resté marqué dans l’esprit du fameux ex-otage.
Nicolas Sarkozy, volontairement enclin à la négociation et, notamment avec le pathétique président Chavez, n’aura récolté qu’un merci de complaisance, pour un soutien populaire, logistique et financier à la famille : un camouflet cinglant !
1ère Conclusion hâtive : Côté France, à qui profite l’opération ?
- Sans nul doute, à la liberté : la liberté d’expression, la liberté de pensée, la liberté d’agir y compris, celle de brasser les vents des tendances branchées
- à M. Chirac (bilan archivé)
- à M. de Villepin (ennemi juré de M. Sarkozy)
Ont été diplomatiquement priés de rester à leur place :
- La République française
- La diplomatie française
Ceux qui arbotaient l’image galvaudée de guevara sur la poitrine et le slogan " Liberez Bétancourt " à la bouche, le cul coincé entre deux chaises sauront malgré tout fêter l’événement, se congratuler au travers de manifestations festives, du déboire de M. Sarkozy et, faire fi de plus d’un milliers d’otages, encore retenus.
Quoique j’en pense, quoique j’en dise : Je suis très attaché aux libertés, respectueux des institutions françaises et des affaires franco-françaises.