Pauvre Bayrou ! Il se voudrait être de stature nationale mais, ne requiert pas seulement, celle d’un débatteur digne, sur un plateau d’échange d’idées. Nous avons bien l’habitude ici, à Gonfaron, de voir les ânes voler mais sommes toujours étonnés quand d’aucuns se répandent lamentablement sur la place publique. Le spectacle de la déstabilisation est toujours désatreux et décridibilise ceux qui s’y prêtent. L’homme « qui savait parler aux chevaux » perd de sa science, à trop vouloir chercher sa voie. Le débat politique aujourd’hui n’offre de crédibilité qu’à ceux qui y croient encore. Quand par ailleurs, il est le triste reflet des hommes indignes d’un statut qu’il voudrait leur. Que Dame Royal se morfonde en excuses et, implore le pardon des téléspectateurs, ne manquerait pas de grandeur !
La délation est la pire des caractéristiques humaines : le passé nous l’a démontré ! Mais avons-nous réellement besoin de notre douloureux passé comme référence ? Ne sommes-nous pas suffisamment épanouis culturellement pour condamner ces faits ?
La délation, aujourd’hui est la culture des ombrageux ! Qui dénonce son voisin pour ne pas déclarer à l’Administration fiscale la totalité des ses revenus, de son patrimoine, de son train de vie. Qui se plaint auprès des autorités compétentes, des activités dissimulées de son voisin. Qui se plaint et marmonne sans cesse, à fin d’être entendu que, dans la même situation que soi, l’autre, à de meilleurs avantages…
Ces comportements indignes, sont inadmissibles et condamnables ! Ils dénotent d’un manque de culture basique, doublés par de mauvais sentiments de jalousie perfide.
Pour autant et, quelle que soit les opinions de chacun, l’école est un haut lieu de culture, choisi ! Elle remplace aujourd’hui, bien des déficiences familiales et l’on se doit, à ce titre de lui reconnaître des vertus éducatives, de civisme, et l’insertion sociale, de nos jeunes enfants.
Aussi, est-il, à ce titre naturel, de présenter l’image de la plus haute autorité républicaine, ou, de quelque autre personnalité, à " griffouillage ? "
Le professeur des écoles qui a, en charge l’éducation de nos enfants, se doit à un devoir nécessaire de réserve et, dans ce cas précis, ce professeur à fait manque de discernement, en affichant publiquement, une appartenance politique déplacée dans le cadre d’une école, primaire qui plus est !
FR3 Nice Côte d’azur, lors de son édition locale de Nice (03/07/08 – 19h00 -à voir vidéo sur FR3 régions dès demain) annonce la tenue d’une fête à l’occasion de la libération d’Ingrid Bétancourt, parmi les intervenants figurent Christian Estrosi(UMP), puis Patrick Allemand(opposition). Brutalement, en cours d’interview, le reportage de Patrick Allemand est coupé au profit d’un problème ordurier propre à la commune de Villefranche/Mer. Une coupure déstabilisante, qui conduit à douter de l’honnêteté de la programmation, voire au pire, de la compétence rédactionnelle, d’autant que plusieurs sujets, entre-coupés sur Villefranche, étaient au programme.
Et, c’est bien pour cela que je mentionne, en fin de paragraphe : (quoi de plus naturel) ?
Il est bien évident que l’armée colombienne est bien, sous les ordres de M Alvaro Uribé, la seule intervenante dans cette libération. Excusez-moi, d’avoir manqué peut-être de clarté.
Ingrid Bétancourt est libre ! C’est très bien ! C’est tant mieux ! Mais, çà me fait une belle jambe …
Horsmis, la joie d’une famille retrouvée, hormis la faculté récupérée – de l’ex-otage - , de pouvoir à nouveau s’exprimer librement,
Mme Bétancourt, que l’on disait à l’article de la mort, nous est apparue, sur le tarmac de la liberté, resplendissante et rayonnante de bonheur.
Mme Bétancourt, au sortir de l’avion libérateur a, immédiatement et chaleureusement remercié l’Armée colombienne puis, le Président colombien Alvaro Uribé, (son ennemi politique d’hier) lui reconnaissant d’emblée, la force de la raison, pour n’avoir pas négocié avec les "farcs". Et, en cela, quoi de plus naturel ?
Les remerciements grandiloquents à l’adresse de la France, sont pour Jacques Chirac et Dominique de Villepin. La France avait choisi, en 2003, d’intervenir militairement, au risque d’une grave crise diplomatique avec la Colombie et le Brésil. L’opération fût un fiasco total mais, la volonté de ne pas négocier avec le terrorisme colombien, est resté marqué dans l’esprit du fameux ex-otage.
Nicolas Sarkozy, volontairement enclin à la négociation et, notamment avec le pathétique président Chavez, n’aura récolté qu’un merci de complaisance, pour un soutien populaire, logistique et financier à la famille : un camouflet cinglant !
1ère Conclusion hâtive : Côté France, à qui profite l’opération ?
- Sans nul doute, à la liberté : la liberté d’expression, la liberté de pensée, la liberté d’agir y compris, celle de brasser les vents des tendances branchées
-à M. Chirac (bilan archivé)
-à M. de Villepin (ennemi juré de M. Sarkozy)
Ont été diplomatiquement priés de rester à leur place :
- La République française
- La diplomatie française
Ceux qui arbotaient l’image galvaudée de guevara sur la poitrine et le slogan " Liberez Bétancourt " à la bouche, le cul coincé entre deux chaises sauront malgré tout fêter l’événement, se congratuler au travers de manifestations festives, du déboire de M. Sarkozy et, faire fi de plus d’un milliers d’otages, encore retenus.
Quoique j’en pense, quoique j’en dise : Je suis très attaché aux libertés, respectueux des institutions françaises et des affaires franco-françaises.