Marsu,
Cet article ne traite pas vraiment de la communication dans l’UE, mais du fait que pour les "grandes langues", France et Allemagne, il serait plus profitable de soutenir les étudiants prometteurs dans leur installation et leur apprentissage du français, favoriser leur séjour dans nos labos pendant des années, que de leur organiser des cursus anglophones itinérants à travers toute l’UE, ce qui profite surtout aux "petites langues", même si je n’aime pas ce terme.
La question de la communication entre Européens et dans les instances de l’UE est tout autre.
Par ailleurs, chacun est libre d’approuver l’anglais lingua franca, mais il faut le dire clairement et être conscient des implications et des inconvénients éventuels pour nous, car malgré la construction européenne, les pays restent des concurrents. Les enfants des élites libanaises, entre autres nombreux pays anglophones, n’apprendront plus le français si nous ne le défendons pas.
Je remets le lien (Je crois que celui indiqué est raté) vers la conférence de l’Institut des relations extérieures, conférence même pas bilingue ! Alors que nous sommes une de slangues de travail…
http://www.ifri.org/frontDispatcher/ifri/manifestations/s_minaire_103363601 6876/publi_P_manif_esp_conf______brux_1212593392402