"...Illustrer la méchanceté ... ... ce n’est pas la même chose. D’un côté on ne nuit à personne, tandis que, de l’autre, on porte atteinte à la réputation du président et à l’ordre démocratique qu’il représente..." Avez vous écrit, Paul,

La méchanceté de monsieur tout le monde, c’est rigolo. Ca fera l’objet d’une caméra cachée, d’un sketch de comique et rire tous les français...

La méchanceté du président, c’est une atteinte à l’ordre public pouvant faire l’objet d’une plainte recevable pour terrorisme d’Etat tendant à nuire à son image, déclencher le plan hors-tefeux et être poursuivi par un car de CRS surarmés ainsi que nécessitant une commission de loi pour insulte de lèse-majesté engageant le branle bas de toute la hiérarchie...et pourquoi pas revenir au temps de la flagellation sur la place publique.

C’est quand même extraordinaire la fonction publique, celui ou celle qui veut faire appel à la hiérarchie pour attouchements ou simple harcèlement moral ou sexuel trouve un mur sourd devant lui, court le risque d’être accusé de provocation et ne trouve aucun écho auprès de personnes au point qu’on peut se demander s’ils ne trouvent pas ça normal, la main aux fesses ! Des milliers de lettres de plaintes privées arrivent à l’Elysée et ne recoivent que réponses formatées standard puisqu’elles ne concernent que monsieur tout le monde ou des conflits internes...mais dès qu’il s’agit du président : Alerte générale, sus à l’intrus, mobilisation générale de toute le hiérarchie qui se réveille pour l’occasion. Hé, Ho, la hiérarchie n’est pas là pour cirer les bottes de son chef et enfoncer les subalternes qui font leur boulot, elle a le devoir d’être à l’écoute et pour mission de répondre aux besoins de ceux qui sont sur le terrain.
 

Cette photo est en plus restée six mois au mur sans aucune histoire...