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Commentaire de romain_42

sur Dans une école d'Albi : le Président Sarkozy face à trois expressions de la méchanceté


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romain_42 5 juillet 2008 23:09

Vous êtes bien prompt à fustiger l’EN ( je précise que je n’en fais pas partie). Pour juger ce professeur, il convient de savoir comment elle a proposé cet exercice. J’entrevois deux possibilités :
1) ce professeur a distribué une série de photos, parmi lesquelles une de notre Président, et a demandé aux élèves d’indiquer, pour chacune d’entre elles, quel sentiment selon lui elle exprimait.
2) ce professeur a demandé à ses élèves que chacun rassemble quelques photos et indique les sentiments qu’elles traduisaient.
Dans la première hypothèse, on peut considérer qu’elle s’écartait de la neutralité que l’on est en droit d’attendre d’un enseignant et on est fondé à rejoindre votre appréciation. 
Dans la seconde, je ne vois pas quelle faute elle a pu commettre. L’exercice me paraît à la fois éducatif et ludique. En cas de nécessité, j’apporte à la défense de ce professeur les arguments suivants :

- Ce n’est la faute de personne (enfin presque de personne) si les photos de Nicolas Sarkozy sont abondamment répandues dans nos médias.

- J’ignore bien sûr si la photo présentée est bien celle en cause. Si c’est le cas, on peut lui associer d’autres sentiments, telle par exemple la colère, mais un enfant de 10 peut aussi légitimement y voir de la méchanceté.

- Cet enfant peut tout aussi légitimement ignorer que cette photo représente notre Président de la République, bien que celui-ci déploie de louables efforts pour que nul ne l’ignore.

- Au nom de quoi un enseignant pourrait rejeter une photo répondant à l’énoncé de l’exercice, à moins que l’on soit soucieux d’enseigner le plus tôt possible à un enfant ce qu’est la censure ?

-  Où y a-t-il outrage ? Faudrait-il dire que ce visage, accompagné peut-être d’une main tendue impérieuse, propre à éveiller de sinistres souvenirs, respire la joie, la sympathie, l’amour de l’autre ?

Avons nous encore le droit de dire que notre Président est petit ( j’entends au physique, bien sûr, je me garde bien de faire allusion à sa grandeur d’âme) ou bien faut-il, par crainte d’être taxé d’allusion inconvenante, supprimer le mot petit de notre vocabulaire ?
 


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