5. La valorisation des compétences pour l’octroi des fonctions : En ce sens que le saint prophète profitait de toutes les compétences et les énergies disponibles. Ainsi, il confia le commandement de l’armée à Khalid Ibn Al Oualid nouvellement adepte de l’Islam, et il confiait à Mouaouia la transcription de la parole de Dieu alors que son père était l’un de ses pires ennemis. L’on constate aujourd’hui que les fonctions politiques et militaires sont confiées selon l’ancienneté des attributaires ou leurs orientations, le résultat est que les fonctions ne sont pas attribuées selon les compétences et les aptitudes, mais en fonction de l’allégeance et de la sujétion. Nombre de responsables des vies et des biens des musulmans leurs affligent défaite après l’autre dans tous les domaines, et ce du fait que leurs responsabilités sont acquises par des voies sinueuses et sur des bases partisanes, régionales ou d’intéressements sans aucun regard aux compétences actuellement délaissées.
6. Conquérir les cœurs avant les nations : On a proposé au saint prophète la seigneurie et le pouvoir qui auraient pu lui faciliter la voie vers l’extension de l’Islam, mais il a compris par son incroyable sens que le pouvoir acquis par des voies douteuses, même s’il peut faciliter la propagation de l’islam, il ne permettrait pas de conquérir les cœurs. C’est pour cela qu’il a persévéré sur cette voie et a enseigné à l’humanité entière les méthodes idéales de se comporter avec les hommes et de les influencer. Il est à constater que les sciences humaines s’inspirent fortement de la vie du saint prophète, lui qui a dit : « Vous ne pourrez conquérir les hommes par l’argent, mais par votre comportement. », et il dit à Mouad quand il l’envoya au Yémen : « Prends garde de leur excès d’argent. ». Il disait également « Ne sous-estimez guère un acte de bonté, ne serait-ce que rencontrer les gens avec un visage apaisé. »