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Commentaire de Paradisial

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Paradisial Paradisial 7 juillet 2008 13:17

L’APOSTOLAT DE MUHAMMAD

 

Jetons un coup d’œil sur la carte du monde. Nous nous apercevons qu’il n’y avait pas de pays plus approprié que l’Arabie pour cette religion universelle devenue si nécessaire. L’Arabie est située entre l’Asie et l’Afrique, pas trop loin de l’Europe. A l’époque de Muhammad, la partie méridionale de l’Europe était habitée par des nations civilisées et culturellement développées et ainsi, ces peuples se trouvaient à distance à peu près égale de l’Arabie que les peuples de l’Inde. Ceci donnait en Arabie une position centrale.

 

Si vous étudiez l’histoire de cette époque, vous verrez également qu’aucun autre peuple n’était plus approprié pour recevoir l’apostolat que les Arabes.

 

Les grandes nations du monde avaient combattu sans merci pour la suprématie mondiale, et dans cette longue et incessante lutte, avaient épuisé toutes leurs ressources et leur vitalité. Les Arabes étaient un peuple neuf et viril. Le soi-disant progrès social avait produit de mauvaises habitudes parmi les nations développées tandis que parmi les Arabes, il n’existait pas de telle organisation sociale. Ils étaient par conséquents dénués de la paresse, de l’avilissement, et des vices nés du luxe et de la satiété sensuelle. Les Arabes païens du VIIème siècle n’avaient pas été affectés par les mauvaises influences des systèmes sociaux et de la civilisation artificielle des grandes nations du monde. Ils possédaient toutes les qualités humaines saines d’un peuple non atteint par le "progrès social" du temps. Ils étaient courageux, généreux, fidèles à la parole donnée, épris de liberté, politiquement indépendants, libres de toute hégémonie. Ils vivaient une vie frugale, sans connaître le luxe ou la licence. Sans doute, il y avait bien des aspects répréhensibles dans leur vie également, comme nous le verrons plus loin, mais la raison en était que depuis des millénaires aucun prophète ne s’était manifesté parmi eux, aucun réformateur pour les civiliser et expurger leur vie morale de toutes ses impuretés. Des siècles de vie libre et indépendante, dans des déserts de sable, les avaient rendus extrêmement ignorants. Ils étaient par conséquent si endurcit et ancrés dans leur tradition d’ignorance, que les humaniser n’étaient pas la tâche d’un homme ordinaire. Mais d’un autre côté, si quelqu’un doté de pouvoirs extraordinaires allait les inviter à se réformer, et leur donnait un noble idéal et un programme complet, ils étaient prêts à écouter son appel, et à œuvrer avec bonne volonté vers un tel but, sans reculer devant aucun sacrifice pour cette cause. Ils étaient prêts à faire face, sans le moindre regret, à l’hostilité du monde entier pour la cause de leur mission. Et en vérité, c’était bien un tel peuple, jeune, plein de force, viril, qui était nécessaire pour répandre les enseignements du prophète universel : Muhammad (pbAsl).

 

Considérez ensuite la langue arabe : si vous l’étudiez, si vous étudiez la littérature arabe, vous serez convaincu qu’il n’y avait pas de langue plus appropriée pour exprimer des idéaux élevés, pour expliquer les problèmes les plus subtils et les plus délicats de la connaissance divine, pour toucher le cœur de l’homme et l’incliner à la soumission à Dieu. Des phrases courtes suffisent à exprimer tout un monde d’idées et en même temps à imprimer une telle marque dans le cœur que leur simple son vous amène aux larmes et à l’extase. Elles sont, douces comme le miel, si harmonieuses qu’elles font vibrer de leur musique toutes les fibres du corps humain. C’est une telle langue si riche et si puissante qui était nécessaire pour le Coran, la Sainte Parole de Dieu.

 

C’est donc une manifestation supplémentaire de la grande sagesse divine que d’avoir choisi la terre d’Arabie comme lieu de naissance du prophète universel. Voyons maintenant combien était unique et extraordinaire la personnalité bénie que Dieu choisit pour cette mission de prophète universel.

 

Si l’on pouvait fermer les yeux et se reporter dans le monde d’il y a mille quatre cents ans, on verrait que c’était un monde complètement différent du nôtre, n’offrant pas la moindre ressemblance avec le chaos qui nous entoure. Les occasions d’échanger des idées étaient rares, les moyens de communications primitifs et insuffisants, la connaissance humaine, réduite et étroite dans sa conception, baignait dans une atmosphère de superstition et d’idées folles et perverties.

 

Les ténèbres régnaient. La somme des connaissances de l’époque n’était pas suffisante pour illuminer l’horizon de l’esprit humain. Il n’y avait ni radio, ni téléphone, ni télévision, ni cinéma. Les trains, les voitures et les avions n’étaient même pas concevables, et l’on ignorait tout de l’imprimerie et de l’édition. Des manuscrits, œuvres des copistes, fournissaient seuls le rare matériel littéraire à transmettre d’une génération à l’autre. L’instruction était un luxe, réservé aux plus fortunés, et les écoles étaient extrêmement rares. La somme des connaissances humaines était peu importante. L’homme avait une conception étroite et ses idées sur lui-même et sur la création se bornaient à son horizon limité. Même un savant de cette époque était dépourvu, à certains égards, du savoir possédé par le commun des mortels aujourd’hui. Et les gens les plus cultivés étaient moins raffinés que l’homme de la rue maintenant.

 

Vraiment l’humanité était plongée dans l’ignorance et la superstition. La faible lueur de connaissance qui existait alors semblait livrer un combat perdu d’avance contre les ténèbres qui triomphaient alentour. Ce qui est aujourd’hui considéré comme un niveau moyen d’instruction, pouvait difficilement être atteint en ces temps-là, même après des années de recherche et de réflexion patientes. Les gens entreprenaient des voyages hasardeux et passaient toute leur vie à acquérir le peu d’instruction qui est aujourd’hui l’apanage de tous. Les choses qu’on appelle maintenant mythes et superstitions étaient à cette époque des vérités indiscutées. Les actes considérés aujourd’hui comme haïssables et barbares étaient alors tout à fait normaux. Des méthodes odieuses à notre actuel sens de la morale, constituaient la base même de la moralité, et on ne pouvait imaginer en ce temps-là qu’il puisse exister d’autre genre de vie. L’incrédulité avait pris de telles proportions et s’était tellement étendue que les gens ne considéraient comme élevé et sublime que le surnaturel, l’extraordinaire, le mystérieux et même l’insensé. Ils avaient acquis un tel complexe d’infériorité, qu’ils ne pouvaient imaginer qu’un être humain pût posséder une âme divine, ou qu’un saint fût fait homme.


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