@ Morichette
Moi, si quelqu’un m’intimait autoritairement de blasphémer quelque dieu que ce soit, je refuserais, tout simplement parce que je n’ai pas d’ordres à recevoir dans ce domaine (comme dans bien d’autres d’ailleurs). Par contre je suis très capable de blasphémer librement, tout seul, comme un grand, mais je n’en vois pas l’utilité : pourquoi blasphèmerais-je des dieux auxquels je ne crois pas ? Pourquoi blasphèmerais-je le Père Noël ? Je n’en vois ni l’intérêt ni l’utilité. Il est beaucoup plus intéressant de démonter et démontrer l’emprise archaïque et enfermante qu’excercent toutes les religions, à des degrés divers (et à cet égard, l’islam est la pire de toutes).
J’ai repéré une jolie perle-contradiction dans l’article de Morice. Il commence par dire : "Mon athéisme n’est pas de pacotille : il est franc et net : Mahomet, Jésus ou Bouddha sont pour moi des personnages fabriqués par l’esprit humain, à savoir qu’à une possible réalité on a ajouté une série de couches de racontars et d’imaginaire pour enjoliver des personnes". C’est déjà pas clair : ou bien il s’agit de pures fictions, ou bien il s’agit d’êtres ayant réellement existé mais dont on a enjolivé la vie.
Et plus loin :
"Et finalement, ça a été plus facile : Mahomet est apparu tardivement, les écrits datent de son existence, et c’est bien pour cela qu’on peut plus difficilement remettre en cause son existence réelle". Outre que cette affirmation est fausse (
voir mon premier commentaire), elle dédouane Mahomet de pouvoir être une fiction, alors que Jésus et Bouddha ne peuvent selon lui avoir existé. Pourquoi cette contradiction et cette décision arbitraire ? Parce que pour Morice, adeptes de Jésus = méchants évangélistes néocons alliés des méchants sionistes baignant dans l’irréalité, et adeptes de Mahomet = gentils croyants en un prophète ayant réellement existé.
C’est-y pas mignon mon zavion ?