Sur les OGM C. Allègre a demandé à ce que les essais soient possibles, sous controle, via des organismes de recherche (INRIA, Inserm).
Il a comparé l’attitude « anti OGM primaire » aux personnes qui se sont opposés à Pasteur et d’autres scientifiques ayant permis les progrès médicaux dont on ne pourrait pas se passer maintenant. Il a aussi fustigé les industriels dont le seul but est de fabriquer des OGM resistants aux pesticides, donnant des plantes gavées de ces mêmes pesticides.
Les OGM pourraint présenter des avantages, en tant que source de molécules par exemple ou de diminution de la pollution. Sans recherche, impossible de savoir. Aussi s’opposer « bêtement » aux OGM est une attitude anti progrès.
Il convient plutôt de lutter très fortement contre les cultures d’OGM à destination de la filière alimentaire (il serait par contre intéressant de pouvoir nourrir des animaux « de tests » pendant 15 à 20 ans pour voir les effets à long terme des OGM), contre les cultures en milieu ouvert sans périmètre de sécurité très très large (du genre, on teste du mais OGM dans une région sans culture de mais ou de plante de la même famille, une région pas une zone de 4 km), et de « taper » si vous me passez l’expression sur les breveteurs industriels qui veulent, et peuvent via la contamination croisée, imposer à un agriculteur le paiement d’une « taxe » OGM alors même que cet agriculteur réutilise les semailles de ses cultures précédantes.