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Commentaire de Sophie

sur La dette publique


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Sophie 7 juillet 2008 19:29

Dans le 88 eme commentaire de l’article " Etienne Chouard s’exprime de nouveau après le non irlandais " sur Marianne2

http://www.marianne2.fr/index.php?action=article&id_article=803080


un internaute commente

  1. " « D’un point de vue national, peu importe que l’émetteur de ce papier-monnaie correctement réglé soit le gouvernement ou une banque ; un tel système sera aussi productif de richesses qu’il soit émis par l’un ou par l’autre : mais il n’en est pas de même de l’intérêt des individus. Dans un pays où le taux d’intérêt du marché est de 7 % et où l’État a besoin de 70 000 £ par an pour une certaine dépense, il est important pour les individus de ce pays de savoir si ces 70 000 £ proviendront d’un impôt qu’ils auront à payer, ou si l’État peut se les procurer sans avoir recours à l’imposition. Supposons qu’un million de en monnaie soit nécessaire pour financer une expédition. Si l’État émet un million en papier-monnaie en remplacement d’un million en pièces, l’expédition serait financée sans que la communauté n’ait à supporter une quelconque charge ; mais si une banque émettait un million en papier-monnaie et les prêtait au gouvernement à un taux de 7 % en déplaçant ainsi un million en pièces, le pays serait alors frappé d’un impôt permanent de 70 000 £ par an ; la population paierait l’impôt, la Banque l’encaisserait et, dans l’un et l’autre cas, la société resterait aussi riche qu’avant ; l’expédition aurait en réalité été financée par l’amélioration de notre système, en rendant productif, sous forme de marchandises, un capital d’une valeur d’un million, plutôt que de laisser improductif sous forme de pièces ; mais l’avantage en reviendrait toujours aux émetteurs de papier-monnaie, et, dans la mesure où l’État représente la nation, c’est la nation qui aurait économisé l’impôt si l’État, et non la Banque, avait émis ce million.
    Ce texte n’est pas extrait du livre de Jean-Jacques HOLBECQ et Philippe DERUDDER, mais de celui de David RICARDO dans « Des principes de l’économie politique et de l’impôt », édition de 1821, traduit chez GF Flammarion en 1993, page 373.
    Je propose, puisque le théorème Ricardo-Barro a fait florès, d’appeler le précédent théorème Ricardo-HDC (Holbecq, Derudder, Chouard)

C’est tout ce qu’essaye de démontrer le livre cité "la dette publique, une affaire rentable" : ... que si les collectivités locales (Etats, Régions, Sécurité Sociale, etc) récupéraient le droit d’emprunter pour leur développement et leurs investissements directement à la Banque de France ( c’estéquivalent à un emprunt sans intérêts) plutôt que sur les marchés financiers, sans changer aucunement les taxes et impôts les budgets publics seraient équilibrés... ce n’est pas pour autant qu’il faudrait laisser filer la création monétaire : il suffit que ce droit soit encadré et les limites "constitutionnalisées"

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