Reste la possibilité que vous vouliez uniquement retirer aux banques le pouvoir de créer la monnaie dont l’Etat a besoin. Dans ce cas, vous voulez juste que l’Etat soit seul maître à bord et sans contre pouvoir sur ce sujet là.
Comme Sysiphe dolit le penser lorsqu’il dit "Il faut être : soit du côté des intérêts privés soit totalement obtus pour ne pas le comprendre"
Il est curieux de voir un fervent défenseur de la séparation des pouvoirs en démocratie (si j’en crois certains postes de Sysiphe) militer en parallèle pour que l’Etat soit seul maitre à bord et sans contre pouvoir en matière de finance (il déciderait des recettes, des dépenses et créerait la monnaie dont il aurait besoin pour compléter son budget comme bon lui chante).
Non non, il serait soumis à des règles .... définies, je suppose, par les représentants de la nation, non ? donc .......... l’Etat ?
Votre post est un sacré salmigondis, uniquement destiné à justifier le pouvoir actuel des banques privées, les abus qu’il entraîne (on vient d’en avoir un sacré exemple), et, évidemment, compensé par l’argent que doit leur verser les banques centrales, pour éviter leurs faillites : comme d’habitude, dans tout bon système libéral, privatisation des bénéfices, socialisation des pertes.
De plus, vous osez venir jouer les naïfs, en parlant de séparation des pouvoirs, alors qu’avec le système actuel, il n’y a, évidemment, aucun contre-pouvoir à opposer aux banques privées qui créent elles-mêmes la monnaie.
Oui, le pouvoir de créer de la monnaie doit être entre les mains des états ; c’est la meilleure garantie de démocratie, et d’évitement des abus et catastrophes financières que provoquent, inévitablement, les banques privées.
Comment celà se passait-il, avant le moment, où sous l’influence de ces vampires de friedmaniens, les états créeient la monnaie ?
Ainsi, ce serait, pour vous, anormal, d’accorder aux états, la liberté absolue que vous accordez aux banques privées ?
Et oui, avec les états, il y aurait ENFIN des règles, effectivement définies par les représentants de la nation, c’est à dire dé-mo-cra-ti-qu-ment, contrairement à aujourd’hui où ne rêgne qu’une seule loi ; celle de la jungle, et des intérêts privés des vampires de la finance.
Mais, manifestement, en bon libéral que vous êtes, les rêgles démocratiques semblent tout à fait éloignées de vos préoccupations : on l’a bien compris : une bonne dictature des puissances financières, qui mettent à la rue des millions de gens vous semble tout à fait préférable, quitte à mettre les états en faillite avec leurs dettes et leurs intérêts que chaque citoyen est obligé de payer aux usuriers qui se gavent en provoquant la misère et la famine.
C’est tellement clair et tellement caricatural qu’on n’a qu’une envie ; c’est que vous l’expliquiez clairement aux millions de gens dans la rue : au moins, ça accélererait les inévitables soulèvements populaires qui devront nécessairement arriver, pour essayer d’entraver le rouleau compresseur mortel du système que vous osez défendre, sans la moindre décence.
Pitoyable.
09/07 17:38 - xa
"il l’est aussi TOUTES les autres années où il n’est pas en déficit... il (...)
09/07 16:36 - Sophie
Je vais stopper la discussion car nous ne sommes manifestement pas d’accord. Juste un (...)
09/07 15:56 - xa
voir sur aft.gouv.fr En 2006, les intérêts de la dette représente 39,9 milliards (...)
09/07 13:56 - Sophie
@Xa Je réponds à vos écrits (8 juillet 14 h 28) en les reprenant... Xa : Je n’ai (...)
09/07 10:22 - xa
Sur ce point je suis parfaitement d’accord. Il faut renforcer l’Etat dans son rôle (...)
09/07 00:42 - Walid Haïdar
Ce que je voulais dire, c’est que l’estimation (inévitable évidemment) de la (...)
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