Premierement, sur l’aspect "physisque" de l’internet
Internet c’est aussi un reseau fiable et economique pour relier les entreprises entre elles, et je pense que l’effondrement des sites proposant un service gratuit affichant de la pub n’affecterait pas la structure physique du reseau des reseaux.
Pour cette raison, l’internet physique ne serait pas detruit par une crise mondiale. Les multinationales et les universites supporteront le choc
En revanche il peut se produire une chose si l’infrastructure de l’internet devient insuffisante (par une augmentation de la demande ou diminution de l’offre, pour une raison ou pour une autre) Actuellement, les sites payent pour leur hebergement, les internautes payent pour leur acces. Les sites supportent la charge du volume : plus de pages vues signifie un cout plus eleve.
Donc on peut envisager plusieures consequences :
- Les internautes vont payer pour un certain volume mensuel
- Les internautes vont payer pour un "bouquet" de sites comme c’est actuellement le cas pour les telephones mobiles avec un risque de cloisonnement de l’internet
Ensuite sur le modele economique ce certains sites
Web 2.0 c’est du pipeau, c’est juste une autre perspective sur la meme chose qui a ete reprise par les "web entrepreneurs" pour justifier une (fausse) nouveaute et obtenir des deniers.
L’argument du Web 2.0 me semble deja, a lui seul, un bon preliminaire pour un fiasco. Mais attention, Web 2.0 n’a rien avoir avec site-gratuit-qui-vit-grace-a-la-pub. Agoravox, Youtube et beaucoup d’autres n’ont pas utilise l’argument Web 2.0 en tant que fondement de leur existance.
Une crise economique mondiale entrainnerait-elle une chute des recettes publicitaires sur Internet ?
Probablement, en reponse a la faiblaisse des revenus, les sites ayant du succes deviendraient payants, des solutions d’abonnement multi-sites verraient le jour. Les autres sites ayant moins de visiteurs (les sites specialistes, ceux qui servent a rien, et les sites pourris) seraient confrontes a la logique du prix, de l’offre et de la demande.