Au-delà de cette limite, votre Web 2.0 n’est plus valable
Cet article que vous allez lire restera-t-il éternellement en ligne ? La technologie semble le garantir, mais l’économie mondiale le permettra-t-elle ?
Internet est sans doute le média qui colporte le plus de prophéties plus ou moins robustes sur la fin prochaine du monde tel que nous le vivons.
Des milliers d’internautes se retrouvent sur des sites communautaires pour échanger leurs peurs et leurs remèdes face à la fin du pétrole, le réchauffement climatique, les catastrophes industrielles, le soulèvement des banlieues et autres frayeurs millénaristes.
Le Web 2.0 n’est ni plus ni moins que de la deuxième bulle de l’internet. Dans un contexte de récession dure, initiée par la crise des subprimes, comme celui vers lequel nous semblons nous diriger - l’ancien boss de la Fed, Alan "Bubbles" Greenspan, n’hésite pas à parler de "la plus grave crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale" - où la consommation devrait chuter et la pauvreté se développer, on voit mal comment des services gratuits et futiles comme ceux qu’offrent Facebook, YouTube ou AgoraVox pourraient survivre. Lors d’une dépression économique, les budgets publicitaires s’effondrent et les investisseurs se réfugient sur les placements sûrs... et concrets.
Le Réseau lui-même risque fort de régresser. Internet repose sur une infrastructure de serveurs, entretenus et remplacés aujourd’hui grâce à la bonne santé de l’économie mondiale. Qu’elle soit frappée de plein fouet et l’argent viendra à manquer là comme ailleurs : les serveurs tomberont définitivement en panne, et le réseau deviendra de plus en plus lent. Il n’est heureusement pas près de s’effondrer, de par ses principes de conception : internet était à l’origine un réseau militaire supposé capable de fonctionner même après une guerre nucléaire totale ! Ainsi, même si les sites de vidéo en ligne résistent, ils verront leur audience disparaître, les débits du réseau n’étant plus suffisants pour permettre à un million d’internautes de regarder simultanément Britney Spears en stream.
Science-fiction apocalyptique ? Tout est dans la vitesse à laquelle cette régression se produira. Si un citoyen de l’Empire britannique victorien voyait, cent cinquante ans plus tard, ce qu’est devenu le réseau ferroviaire anglais, il en serait plus que choqué. Le "réseau des réseaux", plus fragile, peut tomber en ruine dix à cent fois plus vite, mais il ne disparaîtra pas. On pourra sans aucun doute s’envoyer des e-mails jusqu’à la fin des temps historiques.
Nous traversons sans doute l’Age d’Or d’internet, de la même façon que nos aînés qui vécurent la fantastique aventure des Trente Glorieuses - une expression inventée par un économiste en 1979, soit quelques années après le premier choc pétrolier - ne s’imaginaient pas que cette période historique de croissance et de progrès pouvait avoir une fin.
Le plus savoureux avec la présente prophétie, c’est qu’elle disparaîtra (avec AgoraVox) de la face du monde le jour même où elle se réalisera...
29 réactions à cet article
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" où la consommation devrait chuter et la pauvreté se développer, on voit mal comment des services gratuits et futiles comme ceux qu’offrent Facebook, YouTube ou AgoraVox pourraient survivre. "
Le gratuit et le futile attirent du monde ; on étoffe avec des services payant ou payés par la pub...
Les sociétés se rachètent entre elles ; offre de services toujours plus importante ; clients/utilisateurs captifs ; modèle économique viable ; PANEM ET CIRCENSES...
Le scénario est différent pour une fondation comme AgoraVox, si elle sait rester "indépendante" d’éventuels mécènes "intéressés"...
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Pas impossible, mais plusieur possibilitées : Sans doute Internet évolueras t-il comme le réseau téléphonique qui existe toujours mais à changé de forme (fixe -> mobiles). Ou alors Internet est déjà le prologement (Skype) du réseau téléphonique...
Ce qui reste certain en tous cas, c’est que ces "service" qui disparaissent ou plutot perdent en qualité sont essentiels a l’existance de pays civilisé car ils apportent les bases accessibles a tout un chaquer pour accomplir sa vie de tout les jours et nourrir sa famille. De plus ces services, meme là où ils ne sont pas directement rentables, ou s’ils ne sont pas rentable en eux memes, offres des possibilités qui elles sont créatrices de bénefices gigantesques
Routes, chemins de fer, avion, reseau electrique, reseau Internet, reseau d’adduction d’eau, sécurité sociale... Tous ces services de base permettent a tout une faune d’entreprise de faire de grand profits et d’offrire (theoriquement quand ce n’est pas juste la patron qui s’en mets plein les poches) emploit et bonne remuneration aux salaries... Qu’ils disparaissent et c’est le retour au moyen age avec sont lot de barbaries.
Seulement la GRANDE erreur qui semble etre "in" chez nos politiques en europe et ailleurs c’est la privatisation........ Pourtant si la privatisation et une chose excellente pour tout ce qui n’est pas vital, il est a contresens de privatiser ces reseau et infrastructure essentielle !
Appliquer un modèle de rentabilité sur des choses qui sont des infrastructures est localement peut etre economiquement interessant mais tres fortement prejudiciale a l’echelle globale !!!
Imaginer la vie economique de n’importe quelle entreprise sans routes, sans communications ?! Imaginer cette meme vie econommique de l’entreprise sans que ses salaries aient accès a l’eau, logement, soit de santé ??? => Ca ne marche pas...
Pour résumer, si libéralisme et donc liberalisation sont de bonne choses (en l’absence de monopole et avec un minimum de controle), il est inconcevable que les infrastructure ne soient pas gérées dans un but non de profit mais dans une optique de profit général (tous les citoyens et les entreprises), ce que ne peut faire que l’état, voir meme maintenant uniquement l’europe (a spposer quelle se democratise enfin) :
- Réseau routier
- Réseau de chemin de fer
- Réseaux de Télécomunication (Téléphone, Internet, ...)
- Réseau d’adduction en eau potable
- Reseau électrique
- Réseau de distribution de gaz
Parmis les services essentiels :
- Assurance de base contre les catastrophes naturelles, et autres accident graves
- Assurance maladie et soint de santés remboursé a pres de 100% surout plus le soint devien cher et surtout pas rembourse seulement sur des moyens dtant il y a 10 ans donc pas cher, mais de moyens actuels
- Assurence chomage (certes pas sans conditions mais forte tout de meme)
- Service d’assistance viellesse
Parmis les secteurs ou doit s’exercer un controle restrictif sur les abus :
- Logement
- Prix des Aliments de base (fruits legumes, viande, normale, etc...)
- Prix de certain soint médicaux (certes rembourse mais qui pillent les caissent sans justification)
- etc
N’oublions JAMAIS que se sont toutes ces infrastructures fortement subventionnées un jour ou ses services qui on fait progresser nos pays... Jamais autre chose !!!
PS : Je parlent de infrastructure, donc ne pas confondre avec les operateurs et fournisseur (FAI, Producteur d’electricité, Fournisseur telecom, d’eau, de GAZ...)
En effet une bonne infrastructure permet une bonne concurence avec des benefices pour tout le monde : client et producteur/fournisseur...-
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Effectivement !!! Honte à moi...
L’enseignement accessible a tous est un prérequis pour esperer un monde un tant soit peu meilleur... Car parmis ce que l’on apprend, il n’y a pas seulement ce qui permet de travailler (pour vivre et "enrichir les patrons ;o) mais ce qui permet de prendre de bonnes décisions : capacité d’analyse (helas reduite a neant par l’abus de la television facon Talk Show et Star Ac), reflexion, logique de pensée, etc.... -
A propos de deuxième bulle internet, je me permets de rappeller cet article d’octobre 2006 :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13972
Pour autant, je ne souscris pas à votre analyse.
Qu’une survalorisation de certaines sociétés disparaisse est certain, mais le net y survivra sans problème, parce qu’il correspond à un besoin et permet des économies. Quand à Agoravox, la fondation n’est certes pas menacée par la crise économique. Il restera toujours assez de pub pour un site qui fait de l’audience. Après tout, il n’y en a jamais que pour 12 milliards par an en France.
Non, ce qui va morfler, c’est la presse écrite et la télé.-
Premierement, sur l’aspect "physisque" de l’internet
Internet c’est aussi un reseau fiable et economique pour relier les entreprises entre elles, et je pense que l’effondrement des sites proposant un service gratuit affichant de la pub n’affecterait pas la structure physique du reseau des reseaux.
Pour cette raison, l’internet physique ne serait pas detruit par une crise mondiale. Les multinationales et les universites supporteront le choc
En revanche il peut se produire une chose si l’infrastructure de l’internet devient insuffisante (par une augmentation de la demande ou diminution de l’offre, pour une raison ou pour une autre) Actuellement, les sites payent pour leur hebergement, les internautes payent pour leur acces. Les sites supportent la charge du volume : plus de pages vues signifie un cout plus eleve.
Donc on peut envisager plusieures consequences :
- Les internautes vont payer pour un certain volume mensuel
- Les internautes vont payer pour un "bouquet" de sites comme c’est actuellement le cas pour les telephones mobiles avec un risque de cloisonnement de l’internet
Ensuite sur le modele economique ce certains sites
Web 2.0 c’est du pipeau, c’est juste une autre perspective sur la meme chose qui a ete reprise par les "web entrepreneurs" pour justifier une (fausse) nouveaute et obtenir des deniers.
L’argument du Web 2.0 me semble deja, a lui seul, un bon preliminaire pour un fiasco. Mais attention, Web 2.0 n’a rien avoir avec site-gratuit-qui-vit-grace-a-la-pub. Agoravox, Youtube et beaucoup d’autres n’ont pas utilise l’argument Web 2.0 en tant que fondement de leur existance.
Une crise economique mondiale entrainnerait-elle une chute des recettes publicitaires sur Internet ?
Probablement, en reponse a la faiblaisse des revenus, les sites ayant du succes deviendraient payants, des solutions d’abonnement multi-sites verraient le jour. Les autres sites ayant moins de visiteurs (les sites specialistes, ceux qui servent a rien, et les sites pourris) seraient confrontes a la logique du prix, de l’offre et de la demande.-
Le plus gros problème de l’Internet est ca centralisation !!!
Celle-ci est une ineptie vu des origine d’Internet ! Le reseau à été concu pour etre totalement ou presque decentralise (survivre a une attaque nucleaire), ainsi il peut arriver un cloisonement temporaire du reseau ou des pertes localces de connectivite mais difficilement plus.
Les problèmes rencntrés sont souvent du justement a cette contentration des donnés sur un seul ou groupe de serveur non autonomes (toujours pour des raisons de fric, surtout on le voit avec la musique et la video, des raisons de copyright).
Le P2P, en particulier des reseaux comme GNUnet sont à l’opposé de cette philosophie.
Ainsi c’Est en mettant en place des barrières artificielle et surtout a contre nature au web qu’apparaissent les problemes.
Pour des raisons de copyright on force un serveur central a exister pour AUTORISER les gens a utiliser ce qu’ils on achetés : il tombe, ou est fermer, et un super panne mondiale sea decriée... Pourtant ele n’était pas necessaire...
On met en plae de solution de filtrage (censure, bridage de port, copyright toujours et encore), les serveur tombent par panne, surcharge ou autres, c’Est encore pire un pays entier sans internet.... Etait ce necessaire ?!
Sans etre une panacée, les solution libres et les outils de type P2P* sont par leur ouverture et abscence de copyright inadapté au net et au besoin d’un civilisation avec sont temps, la meilleure voie a suivre ! Ceci a l’opposée des solution créant une rareté artificielle, ou centralisant pour des raison de propriete "intelectuelle" depassée des barrières qui ne font in-fine que fragiliser le réseau...
Heureusement ne sont concerné que les abrutis qui encourage cette voie. Helas pour mettre en place ces systemes, on recours a des lois et des stratagèmes (bridage du reseau, arret des abonement illimités, etc) qui ne font que créer une situation ou finalement tout le monde sera perdant... Bref on tue quelque chose d’extremement prometeur et cela fait énormement de peine a voir.... Mais bon c’est comme la vie privée, ca concerne tout le monde mais tout le monde s’en fou...
* Pour stockage decentralisé par exemple, avec un serveur ridiculement economique qui ne fqit que maintenir des fichiers dans la memoire collective d’internet, voir le fonctionnement du P2P crypté genre GNUnet, omemo, etc -
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Non, ce qui va morfler, c’est la presse écrite et la télé.
Oui plutot d’accord. Internet coute très peu cher par rapport à d’autres supports comme la télévision ou la presse écrite.
Imaginez par exemple que Le Monde n’ait plus à payer de frais d’impression ! Cela vaudrait tous les plans de restructuration du monde. Vente directe au lecteur final (voir gratuité comme le nytimes), pas d’intermédiaire, pas de frais techniques.
De plus, le rendement de la publicité est supérieur sur internet car on peut mieux cibler. Si il y a effectivement une crise économique, le gros de la probabilité c’est que les investisseurs réduisent la voilure à la télé et dans la presse écrite avant de réduire la voilure sur internet. Les frais techniques inférieurs feront de plus qu’il sera possible de diffuser le même média à moindre coût sur support dématérialisé. Ce qui va accélérer le phénoméne.
Mais de toute façon, une crise économique ne fera qu’accélérer ce processus qui aura lieu de toute façon. Les économies structurelles promises par la dématérialisation des médias sont telles qu’aucun secteur n’y résistera durablement. La presse en est tout à fait consciente et s’y prépare. Le livre par contre n’y est pas prêt et va se prendre le ePaper en pleine tronche.
La seule difficulté dans tout ca c’est que la structure politique dépend de l’organisation actuelle des médias. Et qu’il ne vont pas du tout apprécier ce boulversement notamment si il est rapide. Attendez vous donc à de nouvelles lois de fachos type Albanel !-
ne vous en faites pas, l’Internet que nous connaissons aujourd’hui sera bientôt mort et enterré !
***** Le monde economique, d’une part, a horreur du gratuit, cela ne lui permet pas de vivre et de proserer sur la rareté artificielle qu’il crée
***** Le monde politique, d’autre part, a horreur de la liberté d’expression qui ne lui permet pas de propager ses messages de peurs et de tirer parti de la meconnaissance du peuple qu’il veut contrôler
***** Le monde spirituel, enfin, a horreur que les individu reflechissent par eux même et puissent decider de leur vie, de leurs amours, de leur orientations philosophiques
Cest trois piliers de nos systèmes qui se partagent aujourd’hui le pouvoir qu’ils exercent sur nous même sont affaibli par la liberté, la communication, la comparaison que nous pouvons exercer grace a internet. Il faut que cela change.
On commence par restreindre par des lois, genre LCEN qui n’a de "confiance" que le mot, puis on met en place la DADVSI pour "proteger" sois disant les droits des uns vis a vis des autres en faisant passer dans la foulée la mesure technique qui interdit la communication de la connaissance sur les codage et les moyens de decodages, puis on persite aujourd’hui avec la loi Hadopi, qui si elle est votée telle quelle provoque l’exclusion du monde d’internet de ceux qui ne sont pas de bons consommateurs.
Et tout cela ne suffit pas. Les monopoles sur l’outil d’acces a internet se pose maintenant, car toutes ces lois qui sont censée gerer le transport ne fonctionnent pas si les deux bouts du tuyaux sont libre.
Windows, sa technologie "palladium" appliquée dans Vista, les processeurs avec leur bit "no execute" et la terrible omerta qui regne sur les BIOS des machines sont la reponse jugée trop partielle pour l’instant... alors...
Alors, alors.... et, et... Zorro est arrivé, ou plutôt la commission européenne est arrivée avec son projet de loi pour etablir une LISTE DES LOGICIELS AUTORISES.... liste etablie par un ne sait qui, mais ce qui est sur, c’est qiue le P2P ne le sera surement pas et tout ce qui permettra, par exemple d’echapper au flicage des communication non plus..... et ne revez pas les cles de confidentialitées et autre moyens de cryptages vont y passer aussi....
TOUT CECI EST IGNOBLE ! on comprend tres bien ce qu’il est en train de se passer et personne ne reagit, j’ai même entendu des gens qui trouvent ça bien.... mais ils oublient que ça n’enlevera pas le spam des boites mails, spam qu’ils ne pourront même plus filtrer faute d’outils autorisés !
jetez un coup d’oeil là pour l’info www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39382189,00.htm
et reportez vous a la source sous la tête de chapitre "About the terms ’’lawfull/unlawfull software’’" a cette url action.ffii.org/telecom_package
je ne sais même pas comment faire pour contrer ce genre d’exces de pouvoir,... ecrire a son député ? mettre un bombe au parlement, je ne sais pas.... car avec le système actuel, nos representant dirons toujours qu’ils agissent dans notre intérêt et que ça faisait parti de leur programme pour lequel nous avons voté..... rappellez vous, comment a agit notre président !-
désolé pour les fautes, j’ai &crit tres vite et j’ai posté sans verifier... tellement je suis outré !
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***** Le monde economique, d’une part, a horreur du gratuit, cela ne lui permet pas de vivre et de proserer sur la rareté artificielle qu’il crée
Pour des secteurs particuliers, oui. Dans son ensemble, non ! Les actionnaire de google sont très content du modèle gratuit, le new york times a redécouvert les vertus du gratuit, lemonde.fr est rentable.
On peut faire du fric avec du gratuit. C’est juste que les vieilles organisations ne sont pas adaptées pour cela.
Si le monde économique avait vraiment horreur du gratuit il n’y aurait déja plus d’internet. Si internet existe tel qu’il est aujourd’hui c’est qu’il y a des gens qui se goinfrent sur la gratuité grâce à la pub notamment. Et ne vous inquietez pas, si Agoravox était une SA ou SAS plutot qu’une fondation vous trouveriez sans problème un financier pour mettre du fric dedans.
Le monde économique s’accomode d’autant mieux d’internet qu’il est la meilleure garantie d’un monde libéral. Son infrastructure difficilement controlable permet aux acteurs économiques de prendre un bol d’oxygéne.
***** Le monde politique, d’autre part, a horreur de la liberté d’expression qui ne lui permet pas de propager ses messages de peurs et de tirer parti de la meconnaissance du peuple qu’il veut contrôler
Oui ca c’est vrai. Mais le pouvoir politique ne peut exercer qu’un controle minimal sur la société. Il peut certes voter des lois mais le plus dur n’est pas de légiférer mais d’appliquer.
La Chine a des dizaines de milliers d’employés affectés au controle d’internet. Ce controle est un échec. Ceux qui veulent accéder à des sites "interdits" peuvent tout à fait le faire. Et si certains cyber dissidents sont arrétés, d’autres ne le sont pas. Il suffit d’être un peu malin pour déjouer le great firewall of china.
La de même, ils voteront des lois mais cela ne changera rien. La donne technologique a crée un nouvel ordre des choses. Cet ordre des choses est la liberté et l’abscence de toute contrainte par rapport à la circulation de l’information. Tout écart par rapport à cet ordre des choses nécéssite une grande consommation d’énergie (flics, matériel, surveillance). Et l’état qui veut s’y mettre va finir par y perdre toute son énergie tout en financant ce même secteur technologique à l’origine de son problème.
Pour ce qui est des lois de fachos, il faut se préparer à voir de pire en pire jusqu’à ce que cela ne soit plus tenable. Les gouvernements ne toléreront en effet pas que ce qui est le pillier de leur pouvoir (les médias centralisés et controlés) disparaissent au profit de nouveaux acteurs. Mais les gouvernements sont eux mêmes dépendents d’un accès libre et ouverts à internet pour les acteurs économiques. C’est finalement la situation d’un héroinomane dépendent. La technologie est mauvaise pour le gouvernement, mais le gouvernement a besoin de technologie pour controler les méfaits de la technologie. Au final, un gouvernement arrivera dont la ligne de gouvernement utilisera la régle de la résistance minimale. Le gouvernement aura alors compris que la régle doit être la libre circulation de l’information, adaptera ses institutions... Et tout refonctionnera de façon harmonieuse.
***** Le monde spirituel, enfin, a horreur que les individu reflechissent par eux même et puissent decider de leur vie, de leurs amours, de leur orientations philosophiques
Le monde spirituel est mort et enterré en Europe et dans la plupart des anciens pays cocos (Chine, URSS, europe de l’est à l’exception de la Pologne). Si il y a un choc entre le séculaire et le religieux actuellement c’est bien que les religieux sont aux abois et cherchent à exister.
Cest trois piliers de nos systèmes qui se partagent aujourd’hui le pouvoir qu’ils exercent sur nous même sont affaibli par la liberté, la communication, la comparaison que nous pouvons exercer grace a internet. Il faut que cela change.
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Merci, Marc de votre intervention, de votre réponse.
Vous voyez, j’adhère. Helas, je pense également que pour atteindre le monde harmonieux que vous supposez, il va falloir passer par de nombreuses viscicitudes dont l’etranglement d’internet n’est qu’un petit aspect.
J’aimerais me tromper, hélas seul l’avenir nous dira si c’est votre position ou la mienne... ou une quelconque variante intermédiaire.
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Vous voyez, j’adhère. Helas, je pense également que pour atteindre le monde harmonieux que vous supposez, il va falloir passer par de nombreuses viscicitudes dont l’etranglement d’internet n’est qu’un petit aspect.
J’adhére aussi la dessus. Je pense effectivement que dans certains pays la transition risque de passer par une révolution violente et que dans tous les cas, on va avoir des problèmes sociaux liés à la destruction massive d’emplois non qualifiés et l’augmentation des inégalités. Ce dernier point commence déja à survenir. Les divers outils technologiques à disposition de l’homme sont certainement plus responsable de la hausse des inégalités dans nos sociétés que la finance.
La même chose s’est déja produite au XVIIIème siécle ou une révolution agricole avait certe grandement amélioré la sécurité alimentaire mais elle avait également déstabilisé l’équilibre social de l’ancien régime. Parallélement et même si ce n’était pas encore la révolution industrielle, les bourgeois fesaient forturne en vendant les biens agricoles ou en ouvrant des manufactures ou ils employaient la main d’oeuvre bon marché délaissée par les campagnes. Cette classe sociale venait d’acquérir le pouvoir de fait, la société est devenue instable et le gouvernement a été renversé avec les horreurs que l’on sait. Mais cela ne doit pas faire oublier que les anglais ont fait leur révolution de façon pacifique.
Si je pense que l’on n’évitera pas les troubles, j’espére que la révolution politique sera en fait une évolution et qu’il n’y aura pas à mettre de têtes sur des piques. Rien n’est malheureusement moins sur.
Mais il y aura certainement des pays ou cela se passera bien et ou il sera possible d’immigrer temporairement si la folie s’empare du notre.
Sans être madame soleil, on peut donc prédire de gros troubles à partir de 2015 et certainement jusqu’en 2030. La crise sociale et l’impossibilité de la résoudre va nous amener à revoir toutes nos certitudes. Cela a déja commençé et vous pouvez le sentir rien qu’à suivre la politique. La conjonction entre le changement technique et la crise pétroliére va accélérer le processus. Ce qui se passera exactement lors des troubles et quelle catégorie sociale en bénéficiera ne peut pas être prédit. Nos politiques devraient bien sur préparer le terrain afin justement qu’une transition en douceur soit possible. Mais la France n’aime pas changer et je crois que malheureusement nous allons réediter l’histoire. Mais heureusement le monde est grand. Quel pays gérera le mieux les choses ? Personne ne le sait ! Mais une chose est sure, il faudra s’y relocaliser rapidement en cas de pépin.
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Il y a encore des virtuoses du -1 qui continuent à sevir.
Puisque vous n’êtes pas d’accord, il serait bien souhaitable que ceux qui font l’effort de cliquer, fassent également l’effort de participer en exposant leur point de vue et mieux en argumentant.
Je n’ai pas l’impression que l’intervention ci-dessus ne fasse pas avancer le débat, ce qui est bien le but recherché. Elle ne merite donc pas le -1 qu’elle a recueilli.
Pour repondre donc au message, je ne pense pas que nous attendrons si longtemps avant d’avoir de vrais problèmes. C’est pour cela que je perçois une certaine forme d’urgence dans le comportement des dirigeants européens, en particulier sur la ratification du traité de Lisbonne que le senat hollandais ratifie alors que, comme en France, le peuple avait dit non.
Cette urgence ressemble un peu a une fuite en avant qui a beaucoup d’avantages, car elle permettra de mieux "tenir" les peuples si cela tourne mal, et si c’est encore pire, cela donnera une latitude de désolidarisation... un peu comme un fusible.
Quand aux directives sorties du chapeau de la commission ou du parlement européen j’hesite a qualifier de manipulation procedant par un approche excessive qui ne se relachera qu’une fois les "institutions" mise en place ou bien une vrai mise en coupe reglée du continent nous emmenant a terme a une "democratie" a la chinoise. Comem je ne suis pas madame soleil, j’ai quand même un peu de mal a voir, mais ce qui est sur, c’est qu’en une année en sarkozie, le paysage social aura bien changé puisque 50 ans de developpement social sont en train de tomber en ruine.
Vous avez raison sur un point, au moins, c’est qu’une famille prudente cherchera a préparer une délocalisation eventuelle. On peut acheter des biens immobiliers dans les amériques ou autour du pacifique zone supposée etre le moteur du 3ème millenaire et obtenir une droit de residence. (je ne pense pas que ce soit vraiment interressant de le faire en Afrique)
Et le web dans tout ça ? C’est la petite graine qui a fait pousser cet article n’est-ce pas ? -
Petites corrections :
- Internet n’était pas un réseau militaire à l’origine (je trouve bizarre que ce mythe subsiste toujours un quart de siècle après sa création officielle)
- L’infrastructure d’Internet a été créée sur fonds publics (et est toujours entretenue par nos impôts).
- Internet est - par définition - un réseau décentralisé. Quand on parle de "surveiller" l’ensemble du réseau, on s’adresse en fait aux gros fournisseurs d’accès qui ont pris de l’embonpoint en mangeant les plus petits (SFR rachetant Neuf-Cégétel qui venait de racheter AOL par exemple), mais tout "point d’accès" (adresse IP fixe) peut devenir son propre FAI (les universités et centres de recherche ont longtemps tenu ce rôle).
- Le "web 2", n’existe pas, c’est juste une appellation marketing.-
Effectivement on peut toujours louer une ligne specialisée a equant par exemple et installer un routeur pour sois même... mais c’est plus le même prix
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Petite correction des petites corrections ...
Internet est un réseau concu à la base pour les militaires, qui s’appelait ARPANET et a été concu de facon a être totalement decentralisé, et donc potentiellement indestructible...
Voir ici : en.wikipedia.org/wiki/ARPANET -
L’ARPA (Advanced Research Project Agency) financée essentiellement au départ par le pentagone c’est vrai, n’a jamais eu d’autre but que de faire de la recherche fondamentale, pas spécialement militaire.
Le premier réseau Arpanet reliait entre elles universités et centres de recherche, jamais les militaires n’ont pensé l’utiliser à leurs fins, ils ont bien d’autres moyens pour celà.
Si vous vous contentez de Wikipédia comme source d’information vous n’irez pas bien loin. Je vous conseille l’excellent ouvrage : "Les sorciers du net" de K. Hafner & M. Lyon édité en français chez Carman Lévy. -
Non il ne faut pas de ligne spécialisée - au contraire d’ailleurs - une "LS" comme on dit dans notre métier ne sert qu’à relier deux points précis.
Il faut une adresse IP fixe (il y a dix ans à peine ce n’était pas bien difficile, aujourd’hui c’est devenu rare ... et donc cher). Les FAI ont acheté des millions d’adresses IP (on les reconnait au premier groupe de 3 chiffres de 000 à 255 - c’est ce qu’on appelle au réseau de classe A) ou pour les plus petit au deux premiers groupes (nnn.nnn - réseau de classe B). en gros les FAI ont un nombre d’adresses d’à peu près égal au 1/10 du nombre de leurs abonnés.
D’autres adresses sont réservées, comme 192.168.nnn.nnn pour les réseaux d’entreprises. Mais il y a toujours des machines qui ont leur propre adresse. Soit réservées il y a plus de 10 ans, soit employées par des universités ou centres de recherche ... même s’il n’y a plus de machine au bout !
Certaines sont même très employées par les hackers - et donc très surveillées. -
c’est ce qu’on appelle au réseau de classe A)
La notion de classe n’existe plus en ingénierie réseau même si de nombreux formateurs continuent de l’enseigner.
Plus d’information ici :
http://en.wikipedia.org/wiki/Classless_Inter-Domain_Routing
Juste pour info ;)
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J’ai piloté une operation de presence technique sur le reseau d’une entreprise l’année derniere.
J’ai fait installer une LS connectée a travers un routeur au backbone de FT et j’ai fait reserver 8 IP. Ce n’est pas "si cher" que ça en fait (pour une entreprise) et la petite ferme de serveur qui fonctionnent sont indépendants de tout FAI (et n’ont pas, non plus, de nom de domaine ). Seuls les locations de la LS, celle du routeur, d’une partie du local qui heberge ça et une cote mal taillée entre la bande passante et le volume sont facturés.
Si cette petite boite voulait creer un serveur public accessible facilement (c’est deja accessible bien sur) il lui suffirait d’acheter un nom de domaine et s’inscrire sur un DNS. -
@ HELIOS
J’ai fait la même chose pour l’ESA (pas tout seul, je ne pouvais pas être simultanément dans 5 pays à la fois) il y a quelques temps, mais ce n’était 8 machines !!!
Les LS étaient pour les liaisons directes entre sites, pour le reste on passait par le RTC, comme tout le monde. Une LS sur le réseau FT vous connecte directement à un concentrateur, c’est tout. -
Il n’a jamais été aussi URGENT que ceux qui ont un blog, ou un site internet prennent le soin de l’heberger chez eux, et non pas cher un fournisseur d’accès ou un hébergeur.
Benjamin Bayard explique tout cela dans sa vidéo intitulée "Internet libre, ou Minitel 2.0 ?".
prévoir une heure pour le visionnage de cette vidéo :
http://www.fdn.fr/minitel.avi-
La beauté du destin tragique : on pourra prouver que cette prophétie était fausse, pas qu’elle était vraie.
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Il me semble que dans le gratuit, il y a quelque chose que vous oubliez, alors que vous le faites tous les jours.
C’est la participation des internautes.
Même si pour 100 lecteurs, 1 écrit et 10 commentent, cela en fait du monde.
Les sites "de particuliers" existeront toujours, soit indépendant chez des hébergeurs, soit, si les noms de domaine deviennent trop chers, chez les loueurs de blog. Aujourd’hui, ils sont gratuits, et demain ils seront payants.
Mais il ne faut pas croire que la "création" des professionnels sera suffisante. Les gens veulent du naturel. Les sites pourris de pub servant à vendre des "sites" à personnaliser pour "gagner de l’argent" sur le net ne tiendront pas et c’est une bonne chose. Mais tous les sites d’amateurs (graphistes, musiciens, auteurs de nouvelles, photographes, petits films), même payants tiendront par la passion de leur webmaster. Je m’inquiète plus, et ce n’est pas pour des raisons économiques, pour tous les forums. La loi qui permet des plaintes pour n’importe quoi (Moi, artiste de série Z , figurant professionnel, j’ai été critiqué sur "Et pan sur les potiches" et je fais un procès parce qu’il y a une image extrait d’une oeuvre copyrightée de TF50 où j’ai la bouche béante. Atteinte à mon image, et aucune rétribution pour mon travail d’interprète alors que j’égaye malgré moi ce site) est bien plus dangereuse à mon avis.
Autre danger : faire croire que la finalité du net est de gagner de l’argent et de servir des films, de la musique et des jeux. Il y a tous les services administratifs, toutes les encyclopédies, tous les contacts entre particuliers... C’est comme ça qu’on fait mourir le net. En tuant l’esprit de communauté globale qu’il peut rendre possible-
Cher Aerobar...
J’ai beaucoup apprécié les interventions de "finael" qui apporte ces connaissances techniques à votre intervention.
Aerobar, pourquoi être toujours aussi pessimiste et ’’catastrophiste’’ avec l’humanité ?
Il y a 40 ans, n’arrivions nous pas à vivre, à nous instruire, à communiquer ?
et il y a 10 000 ans ?
Pourquoi être aussi défaitiste et toujours enclin à penser au chaos ?
L’homme a t il donc tant besoin d’être esclave des machines ? est ce là la seule voie pour s’améliorer ?
Je crois me souvenir de cette vague d’ ANNONCES PUBLICITAIRES TV d’un nouveau genre dans les années 90, me vantant tous les mérites du microprocesseur Int3l, et puis celle des premiers FAI psalmodiant tel un prière sacrée l’arrivée d’une nouvelle ère, d’une nouvelle façon magistrale de communiquer, celle de l’internet, celle de la magie technologique...Avez vous oublié l’épisode des startups courant 90 ?
Internet, évolution ou asservissement supplémentaire, qui peut le dire vraiment ? Surement les deux, tout dépend du contexte.
Alors si jamais il y a un "sans" ou un ’’moins’’ et bien nous trouverons autre chose et surement mieux...-
Pour répondre à l’article, je dirai que le web 2.0 n’est pas l’une de ces choses qui se détériore au fur et à mesure, quand bien même on introduit le caractère ’gratuit’ du concept.
Je pense qu’internet est à l’heure actuelle le facteur de mondialisation le plus important. Dans un point de vue géopolitique - au sens littéral du terme -, la mondialisation, l’homogénéité mondiale progressent sans cesse.
Beaucoup de concepts et de constructions faites par l’homme suivent des cycles de vie (naissance, stagnation, mort) tel que les empires, les nations et j’en passe. Mais pas la mondialisation. Ce phénomène s’est toujours peu à peu amplifié, et je vois mal comment il pourrait reculer.
Notre modernisation ne peut pas se freiner, et internet en est le principal moteur - tant sur les marchés financiers, eux moteurs de l’économie mondiale, que sur un plan humain représenté à l’heure actuelle de plus en plus par le web 2.0 -.
Partout, on commence à voir l’heure du web 2.0 croître : des entreprises 2.0 voient le jour, des réseaux sociaux - facebook pour ne citer que lui -, des "guides touristiques" - dis moi où -, ... Quand bien même on introduit les facteurs économiques qui ne sont pas en faveur de ces groupes (pour l’instant !), le poid humain à lui seul, de par le nombre des utilisateurs de ces technologies fait que le web 2.0 est une force en pleine expansion.
Le problème actuel est de transformer cette ’main d’oeuvre’ que sont les utilisateurs au modèle économique présent, et la seule bonne solution utilisée est la publicité - c’est de là que viennent la quasi totalité des fonds de google par exemple -.
Le web 2.0 est, je le crois, LE symbole, le moteur mais aussi la conséquence de notre mondialisation, et ainsi de notre époque.
Supprimer le web 2.0 à une personne, c’est priver à un adolescent son téléphone portable ou msn : c’est le couper de sa communauté, de son moyen de s’exprimer par tous les moyens qui lui sont actuellement imaginés. Et ces moyens ne s’arrêtent pas d’évoluer ! En élargissant le concept de web2, il suffit de regarder free qui, via la freebox, permet maintenant à chacun de ses utilisateurs de lancer sa propre chaîne de télévision. On n’est plus dans le cadre d’internet à proprement parler mais on retrouve pourtant le concept "2.0".
Bref, tout ça pour dire que parler de régression du web 2.0, je pense que c’est se mettre le doigt dans l’oeil :) !-
Je crois me souvenir qu’internet a survécu à la bulle de 2000, non ? Non seulement internet a survécu, mais la capacité du réseau est, depuis, parvenue à rattraper les rêves des entreprenautes des années 90. Non, internet ne craint rien, tout simplement parce que les services internet ne coûtent quasiment rien à entretenir. L’essentiel des coûts est englouti dans la R&D, le marketing et toutes ces singeries fort dispensables qui ont tendance à disparaitre à mesure que la concurrence se fait moins rude.
Par ailleurs, j’estime parfaitement hystérique tout ce ramdam qu’on fait autour d’une pseudo crise globale qui n’est, jusqu’ici, qu’un problème technique des banques amplifié par la vacuité de l’actualité, qui pousse les journalistes à faire mousser tout ce qu’ils trouvent avec une touchante incompétence.
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