"Appliquons-leur une taxe de 100 % et n’en parlons plus !" ; "Mais, pour agir en profondeur, c’est encore une fois la fermeture de la Bourse et l’arrêt du libre-échange qu’il faut très sérieusement envisager." ; "Ces mesures apparaissent maintenant comme un point de passage obligé pour rediscipliner l’économie."
Bravo ! Vous avez votre Bac A-ltermondialiste avec Mention Très Bien.
En revanche, vous avez un bon zéro pointé en économie. Reprenons point par point :
- "Appliquons-leur une taxe de 100 % et n’en parlons plus !" Heureusement que vous êtes arrivé, vous, le grand zorro de l’économie du pétrole. Nos gouvernements sont donc bêtes à ce point de n’avoir jamais pensé à le faire, surtout en ces périodes de difficultés budgétaires ! On taxe Total, et plus de déficit. C’est simple comme "Bonjour !"
Parce que d’après vous, Total va se laisser totalement faire, sans rien dire, à part "merci beaucoup !" ? Hum ? Réfléchissez deux secondes et vous verrez que ce que vous dites est totalement stupide.
- "la fermeture de la Bourse et l’arrêt du libre-échange" Une fois de plus, une telle évidence m’estomaque. Bon sang de bonsoir, qu’est-ce qu’on est cons ! C’est vrai, ça, l’autarcie, il n’y a que cela de vrai. Et puis, on a bien du pétrole dans la région parisienne, alors qu’est-ce qu’on en a a foutre de tous ces pays qui veulent nous en vendre, alors qu’on a du bon pétrole bleu-blanc-rouge-cocorico.
Et puis fermer la Bourse, ca aussi c’est une bonne idée. Comme ça, tout ce qui se passe aujourd’hui au vu et au su de tout le monde, se fera OTC (Off The Counter). Comme pour les subprimes. Personne ne saura qui possède quoi, et tout le monde se cassera la gueule, même les boîtes de bonne foi.
- "un point de passage obligé pour rediscipliner l’économie" Comme ça, on aura une bonne petite économie bien aux ordres, qui lèvera le poing quand on le lui dira, qui remplira les objectifs du Plan - pardon, qui les dépassera chaque année de 30% - et puis on pourra faire du "slow dating" (parce qu’on aura le temps dans les longues files d’attente devant les magasins) comme au bon vieux temps de l’URSS. C’est vrai, ce n’était pas si mal en ces temps là.