Je suis assez d’accord avec geo63 et JL... Tout cela est très confus, pour ne pas dire contradictoire sur le plan purement technique, et à mon avis, nous manquons cruellement de données pour pouvoir juger du pourquoi et du comment, et à qui attribuer les responsabilités...
Etant membre d’une espèce en voie de disparition, celle qui a fait son service militaire, je me souviens que nous utilisions à l’exercice une autre catégorie de munitions, les "balles-plast" avec nos vieux MAS. Si cela existe toujours, peut-être pourrait-on ainsi expliquer le peu de dégâts provoqués sur la foule par une rafale de FAMAS dont les effets sont normalement dévastateurs...
Par ailleurs, lors de ma période d’instruction, j’ai le souvenir d’avoir été enseigné par des militaires (professionnels) quasiment hystériques en ce qui concerne la sécurité avec les armes ! (faut dire aussi qu’ils s’adressaient à une bande de blaireaux civils n’ayant pour la plupart jamais tripoté un de ces engins diaboliques !) Quand nous pratiquions les exercices de tir avec ces fameuses balles plasiques, il n’y avait pas moins de trois personnes affectées à la surveillance de chaque tireur, et toutes les armes étaient contrôlées et recontrôlées à chaque fois...
J’en ai gardé une image globale de gens plutôt responsables et assez bien organisés sur ce point particulier de l’armement... mais c’était au tout début des années 80 !
Je ne puis m’empêcher d’évoquer, dans ce genre d’idées, le "suicide" de Pierre Bérégovoy un peu à la même époque : comment un garde du corps "professionnel" peut il envisager un seul instant de se séparer de son arme chargée et approvisionnée, pire, en la laissant dans une boîte à gants à la disposition d’une personne en proie à la mélancolie et voulant rester seule ????
Robert Boulin, reviens éclairer notre lanterne !!!