Je pense que ce qui pose problème c’est la brutalité avec laquelle l’agricutulre a changée. C’est un buldozer qui nous est passé dessus !
Tous les secteurs d’activités changent vite. L’industrie a beaucoup changée également, l’informatique de même. Il faut s’adapter et c’est valable pour tout le monde.
Les prix chutes sans cessent et ça devient donc la course à l’agrandissement pour essayer de compenser par le volume.
Ah non, derniérement les cours sont montés ! Pour le reste, cette hause de la productivité est plutot bénéfique pour tout le monde non ? La part consacrée à l’alimentation a très fortement chutée en 50 ans dans le budget des français et c’est plutot une bonne nouvelle. Sans ca, pas de société des loisirs, pas de voyages ou de spectacles, ... Pour que de nouveaux biens et services se créent et soient consommés, il faut que le prix des anciens biens et services finisse par chuter.
Cette modernisation de l’agriculture à marche forcée broient le collectif famillial (voir le film "les coulisses de la modernisation" http://arsfp.blogspot.com/2008...
Je regarderai ce film. Vous parlez des conséquences sociales du changement, je ne doute pas qu’il y en ait eu. Il y en a eu aussi dans l’industrie avec la mécanisation croissante du travail et il continuera d’y en avoir. Le monde change en permanence, il faut s’adapter quitte à changer d’activité.
Il y a encore trop de monde qui vit dans le monde rural par rapport à ce que celui-ci peut fournir comme emplois et comme richesse. L’évolution va devoir se faire.
Sous prétexte d’une adaptation à l’économie dominante, les orientations successives des politiques agricoles, favorisant la concentration des moyens de production, ont généré des crises à répétition aux conséquences sociales désastreuses.
Je vous rejoins sur le fait que la PAC n’est pas libérale, et je le déplore. Mais je pense qu’il y aurait eu tout autant de concentrations sans la PAC. Le système capitaliste conduit naturellement à optimiser les productions et améliorer la productivité.
Ce phénomène demeure à peine perceptible par l’ensemble de la société française si ce n’est à travers quelques manifestations mal comprises, quelques statistiques mal connues de la chute du nombre d’exploitations ou quelques "faits divers" rapportant des suicides de paysans.
A partir d’une situation de fragilité, il faut peu de chose pour basculer dans l’engrenage des difficultés. Il suffit d’une chute brutale des prix, d’un financement inadapté, d’un problème familial ou de santé, …
C’est pareil dans toutes les professions. L’industriel qui voit le cours de ses produits baisser est dans le même cas que le paysan. Et c’est pareil dans les services. Il y a plus d’une boite de télécom qui a été détruite par les Freebox qui permettent de téléphoner pas cher. Et il y avait aussi des humains à la tête attachés à leur outil de production. La mentalité dans les télécoms est certe différente et il est vrai que personne ne s’attend à transmettre sa boite à ses enfants tant la technologie est éphémére. Et je vous dirai pareil concernant l’hébergement de site web, qui fut au début un business à la portée du petit entrepreneur et qui est aujourd’hui verrouillé par des géants qui ont cassés les prix. Certains des amateurs du début ont fait fortune en revendant leur boite aux géants. D’autres n’ont pas vraiment fait d’argent dans l’histoire. La plupart font autre chose aujourd’hui, certains ont même recrées une entreprise dans un autre domaine.
Le problème est en parti que l’on encourage des gens à rester dans une profession que l’on sait condamnée plutot que de les aider à en changer. C’est pareil pour les pécheurs. A un moment, donner aide sur aide ne fait que prolonger l’agonie et c’est pareil pour les agriculteurs ou d’ailleurs depuis peu certains secteurs de l’industrie que l’on essaie de sauver tout en sachant très bien que c’est de toute façon terminé. Une partie de la détresse sociale vient de la. Prolonger une situation sans espoir ne sert à rien. Cet argent aurait été mieux dépenser à donner une formation pour que ces gens puissent prendre un travail ailleurs et y retrouver un espoir.
Il faut apprendre aujourd’hui aux gens qu’on ne travaillera plus toute sa vie dans le même secteur ou la même boite. C’est comme cela. L’essentiel reste de trouver à chaque fois une branche sur laquelle s’accrocher !
09/07 17:35 - arsfp
"Le monde change en permanence, il faut s’adapter quitte à changer d’activité. (...)
09/07 17:17 - arsfp
Bonjour hérisson, Nous travaillons en collaboration avec des associations ou syndicats, (...)
09/07 15:50 - foufouille
les prix ont baisser ? lesquels, ceux payes aux producteurs c’est sur. les (...)
09/07 14:41 - Marc Bruxman
Je pense que ce qui pose problème c’est la brutalité avec laquelle l’agricutulre a (...)
09/07 13:49 - Le Hérisson
vous n’avez pas répondu à ma question : pourquoi ne menez vous pas votre lutte avec un (...)
09/07 13:39 - foufouille
par chez moi il n’y a presque que des gros cultos. par contre plus loin, on peut en (...)
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