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Accueil du site > Tribune Libre > Des milliers de familles paysannes victimes !

Des milliers de familles paysannes victimes !

Nous sommes très heureux d’avoir pu rencontrer, le jeudi 26 juin 2008, l’équipe de l’association Solidarité-Paysans Provence créée en 1994. Cette association est une antenne locale de SOS Paysans créée au milieu des années 80 et qui s’occupe d’accompagner les agriculteurs en difficulté. Nous souhaitions nous entretenir avec eux pour en savoir plus sur le nombre de familles ayant fait appel à leur service et sur l’état psychologique des familles qui sont accompagnées.

C’est vraiment un travail colossal qui a été réalisé par ces équipes présentes dans 21 régions à travers 35 associations locales. Et nous tenons vraiment à rendre hommage à ces personnes qui travaillent dans l’ombre avec des moyens dérisoires (ils ne reçoivent plus aucune subvention de l‘Etat depuis quatre ans !)

L’association régionale traite en moyenne entre 60 et 80 dossiers par an et estime aux environs de 850 le nombre de familles aidées depuis sa création en 1994.

Cette association étant dans la moyenne nationale, on peut donc estimer*, a minima, entre 20 000 et 30 000 le nombre de familles victimes qui ont été suivies sur toute la France depuis le milieu des années 80.

Ce chiffre est vraiment éloquent surtout que l’association est peu médiatisée et n’intervient uniquement que quand la famille fait la démarche de les contacter. Et on peut se demander légitimement pour une famille qui a connaissance de l’association et qui ose faire le premier pas, combien d’autres restent seules avec leur souffrance ? 20 ? 50 ? 100 ?…

De plus solidarité Paysans a des équivalents dans beaucoup de pays d’Europe, notamment en Allemagne où elle est très implantée. Le nombre de victimes sur toute l’Europe risque donc d’être très élevé.

Les responsables ont pu nous témoigner de la souffrance liée à la précarité qu’ils rencontrent au quotidien : personnes cassées psychologiquement, dépressions, alcoolismes avec d’autres addictions, suicides, conflits conjugaux, violences familiales…

Cette rencontre a été déterminante pour nous puisqu’elle permet avec un nombre de victimes aussi élevé et le témoignage des psychologues de l’association Solidarité Paysans de rendre légitime et tout à fait crédible la plainte que nous engageons contre l’Etat français.

Nous envisageons pour le moment deux volets à notre action en justice :

- d’un côté, une plainte contre l’entrave à la libre concurrence, le fait que l’Etat a délibérément faussé la concurrence en subventionnant les gros producteurs (50 % des subventions de l’Europe à seulement 5 % des agriculteurs) = Dumping ;

- et de l’autre côté, l’atteinte du groupe des paysans par : 1) soumission intentionnelle** du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle, et 2) atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe = Extermination économique et culturelle.

Afin de finaliser notre action, nous recherchons un ou une avocat(e) intéressé(e) par ce projet.

L’intégralité des frais de justice sera pris en charge par notre association.

Association pour la reconnaissance de la souffrance des familles paysannes


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Notes :

* Une autre rencontre est prévue avec l’association Solidarité-Paysan pour faire le listing et dénombrer les dossiers qu’ils ont traités sur l’ensemble de la France depuis leur création.

** Le caractère intentionnel ne fait aucun doute puisqu’il y a eu une planification (11 plans quinquennaux depuis 1945 en France) de la fin des paysans (PAC - les lois d’orientations agricoles de 1960-62...).


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15 réactions à cet article    


  • Le Hérisson Le Hérisson 8 juillet 2008 18:09

    Pourquoi ne vous rapprochez-vous pas des syndicats d’agriculteurs, notamment la Confédération paysanne ? je ne comprends pas.


    • Marc Bruxman 8 juillet 2008 19:05

      Parce que les syndicats paysans n’ont peut être pas envie à juste titre de se rapprocher d’extrémistes qui comparent leur condition à une "extermination".

      Oui le monde des petits agriculteurs se meurt dans tous les pays développés de même que la culture rurale qui va avec. Mais le gouvernement engage déja beaucoup de fonds pour maintenir des services publics dans les communes rurales la ou cela ne se justifie économiquement plus. Mais il y a des choses contre lesquelles on ne peut pas lutter. La désertification progressive des campagnes en fait partie.


    • arsfp 8 juillet 2008 20:34

      "Oui le monde des petits agriculteurs se meurt"

      Si vous reconnaissez que le monde des petits paysans se meurts sachez que cette lente agonie n’est pas dû à la fatalité. Il ne s’agit nullement d’une évolution naturelle. Cette mort a été programé par l’état français. Tout cela a été froidement planifié (planquinquenaux, loi d’orientation agricole, pac...). 

      Sachez que le dumping est interdit par la loi et je ne voit pas en quoi cela ferait de nous des extremistes de simplement demander le respect de la loi. 

      Comment s’expliquer que nos responsables politiques qui se réclament de la pensée libérale aient empêché les paysans d’échanger librement leurs produits en subventionnant massivement les agri-managers (50% des aides européennes vont à seulement 5% des agriculteurs) ? Cela s’appelle du dumping et c’est en totale contradiction avec le droit fondamental et naturel qu’est la liberté d’échanger !

      Comment s’expliquer qu’à cause du système qui leur est imposé, les agriculteurs s’endettent et non plus d’autres choix que de vendre leur ferme et leur bien pour pouvoir faire face aux créanciers ? Là encore, c’est en totale contradiction avec les droits fondamentaux (droit à la propriété)

      Que dire du droit à la vie quand des dizaines de milliers de victimes vivent dans la souffrance liée à la précarité qu’ils rencontrent au quotidien : Personnes cassées psychologiquement, dépressions, alcoolismes avec d’autres addictions, suicides, conflits conjugaux, violences familiales…

      Que dire du droit à fonder une famille quand beaucoup d’agriculteurs par angoisse de l’avenir reste célibataire ?

      On le voit bien, c’est l’ensemble des droits fondamentaux qui ont été bafoués impunément par nos dirigeants. Ils ne peuvent invoquer une quelconque philosophie pour couvrir les crimes qu’ils ont commis. La fin des paysans a bel et bien été planifiée* par l’état français ! C’est cela que nous souhaitons montrer lors du procès.

      Notes :

      * Il y a eu 11 plans quinquennaux en France depuis 1945. Dont les fameuses lois d’orientation de 1960-62 qui programmèrent la fin des paysans.


    • zoé 8 juillet 2008 20:27

      La situation des petits agriculteurs semblent en effet alarmante.
      je trouve dommage que l’auteur n’expose pas plus clairement les difficultés de cette profession.

      Pourquoi se réunir en coopérative et privilégier les circuits courts en fournissant les marchés locaux ne vous permet plus de vivre correctement de votre travail ?
      Quelles sont vos méthodes de travail ? Sont elles les mêmes que les gros agriculteurs mais à plus petites échelles où utilisez vous des méthodes plus traditionelles qui favorisent une meilleur qualité des produits mais qui vous rendent moins compétitifs ?
      Les sommes allouées aux gros agriculteurs le permettent ils de casser les prix ?
      êtes vous pour une réforme de la pac et si oui laquelle ?


      • zoé 8 juillet 2008 20:28

        semble


      • arsfp 9 juillet 2008 12:26

        Pourquoi se réunir en coopérative et privilégier les circuits courts en fournissant les marchés locaux ne vous permet plus de vivre correctement de votre travail ?

        Oui je pense que c’est une solution pour l’avenir avec les amap. mais on ne peut pas faire ça en un jour. Quand on est pris dans un engrenage c’est pas évident d’en sortir. Aujourd’hui beaucoup de familles sont au bout du rouleau de part l’effort surhumain qu’on leur à demander pour "moderniser" l’agriculture.

        certain sont même contraint de tout vendre car il ne peuvent plus faire face à leur créancier.

        voir le texte de michèle salmona :
        http://www.agrobiosciences.org/IMG/pdf/salmona-44-47.pdf


      • zoé 8 juillet 2008 22:25

        @ arsfp

        vous dites que les politiques avec la pac emêchent " les paysans d’échanger librement leurs produits" .Pouvez vous essayer de nous donner des exemples pour que nous comprenions de quoi il en retourne exactement ? Sachez que nous sommes beaucoup à être citadin et que nous sommes mal informés vis à vis de l’agriculture.
         Vous dites que la pac a programmée "la fin des paysans" . Pouvez vous developper ?
         Ce n’est pas la première fois que j’entend de tels propos mais c’est à chaque fois des bribes d’information. Je n’arrive pas à apprehender ce problème sous un angle global.
        ce qui pose problème est il lié aux semanciers , aux circuits commerciaux , à vos méthodes d’appliquer l’agriculture ,aux prix cassés ... ?
        Nous sommes tous concernés par les difficultés qui vous touchent mais essayer de developper vos argumentations .


        • arsfp 9 juillet 2008 12:14

          "ce qui pose problème est il lié aux semanciers , aux circuits commerciaux , à vos méthodes d’appliquer l’agriculture ,aux prix cassés ... ? "

          Bonjour zoé,

          merci pour votre commentaire,


          oui, c’est un peu tout cela.
          Je pense que ce qui pose problème c’est la brutalité avec laquelle l’agricutulre a changée. C’est un buldozer qui nous est passé dessus ! Les prix chutes sans cessent et ça devient donc la course à l’agrandissement pour essayer de compenser par le volume. Cette modernisation de l’agriculture à marche forcée broient le collectif famillial (voir le film "les coulisses de la modernisation"
          http://arsfp.blogspot.com/2008/05/les-coulisses-de-la-modernisation.html

          Sous prétexte d’une adaptation à l’économie dominante, les orientations successives des politiques agricoles, favorisant la concentration des moyens de production, ont généré des crises à répétition aux conséquences sociales désastreuses.

          Ce ne sont pas seulement les agriculteurs les plus âgés, ni les moins bien équipés, ni ceux qui cultivent les terres les plus ingrates qui rencontrent aujourd’hui de graves difficultés.

          Ce phénomène demeure à peine perceptible par l’ensemble de la société française si ce n’est à travers quelques manifestations mal comprises, quelques statistiques mal connues de la chute du nombre d’exploitations ou quelques "faits divers" rapportant des suicides de paysans.

          A partir d’une situation de fragilité, il faut peu de chose pour basculer dans l’engrenage des difficultés. Il suffit d’une chute brutale des prix, d’un financement inadapté, d’un problème familial ou de santé, … l’agriculteur se trouve alors très rapidement en rupture avec son environnement. Viennent ensuite l’isolement, le sentiment d’échec personnel, le risque de perdre un outil de travail auquel il est affectivement attaché, l’impossibilité de trouver seul une issue.

          La dégradation de la situation des agriculteurs trouve son origine dans la Politique Agricole Commune et les lois d’orientation (1960-1962) qui avaient alors trois objectifs majeurs :

          • La réduction du nombre d’exploitations, notamment celles jugées trop petites pour être rentables et qui n’avaient pas de repreneurs ;
          • L’augmentation des volumes de production pour enrayer le déficit de l’Europe dans le secteur de l’agro-alimentaire ;
          • La diminution du prix de l’alimentation pour les consommateurs.

          A l’époque, les agriculteurs ont eu massivement recours à l’emprunt pour financer la modernisation de l’agriculture, l’augmentation des consommations intermédiaires et la baisse des prix à la production.

          La course à l’agrandissement, à la spécialisation et la productivité expose alors les exploitations à une fragilité très grande. Le moindre incident (économiques, sanitaires ou climatiques), facilement amorti autrefois, est souvent le point de basculement des exploitations qui aujourd’hui encore se voient contraintes de recourir à de nouveaux emprunts à court terme et de s’enfermer dans une spirale d’endettement.

          Dans les années 60 et 70 l’inflation, d’un taux nettement supérieur au taux des emprunts bancaires, permettait de supporter la charge des remboursements. Mais, depuis le début des années 80, la maîtrise de l’inflation, l’apparition des surproductions structurelles et l’accélération de la baisse des prix à la production, inversent les conditions de financement des exploitations et fragilisent de nombreuse exploitations entraînant des drames humains et sociaux. Ces mécanismes perdurent aujourd’hui, accentués par le coût des mises aux normes environnementales, au demeurant nécessaire, et l’iniquité des dispositions de la réforme de la Politique Agricole Commune de 2003.

          Face à la montée des risques tant économiques que sociaux les pouvoirs publics instaureront dès 1981 diverses mesures administratives et financières pour soutenir les exploitations qu’ils pensent avoir un avenir dans la profession. Parallèlement, les créanciers (Mutualité Sociale Agricole, banques, coopératives, etc) alertés par les dettes que les agriculteurs accumulaient à leur égard, ont durci leurs exigences. De nombreux services contentieux sont créés dans les années 80 ; de nouvelles garanties apparaissent : cautions familiales, hypothèques, warrants et plus récemment les cessions de créances (bordereaux Dailly).


          voir plus d’info sur le site :


          http://www.solidaritepaysans.org/index.php





        • jondegre jondegre 9 juillet 2008 10:49

          Developpez-vous par internet, un gros site web de cooperative en direct avec le client pour courcircuiter les mafieux.

          Et puis memes remarques que Zoe (commentaire au dessus)...



          • foufouille foufouille 9 juillet 2008 13:39

            par chez moi il n’y a presque que des gros cultos. par contre plus loin, on peut en trouver des petits. et ceux qui s’en sortent, sont ceux qui ont des circuits courts de distribution. c’est possible pour le maraichage, les oeufs....
            quand les produits artisanat ne marchent pas c’est qu’ils sont trop cher. tout le monde n’a pas les moyens d’acheter des legumes a 4.5 le kilo....
            si il s’agit de permettre aux cultos de gagner 3000 comme les gros pour ensuite acheter toutes les vieilles maisons et les laisser pourrir sur place, je vois pas l’interet
            vos cultos feraient mieux de creer leur propre cooperatives et d’envoyer chier les normes. sur certains marches ou foire on trouve encore des oeufs ou des legumes avec de la terre. ou des fromages simplement emballes avec ecrit "matieres grasses non precisees"
            les cultos pourraient accepter aussi des jeunes qui vivraient avec eux et les aideraient. dans une ferme il y a plein de place inutilises


            • Le Hérisson Le Hérisson 9 juillet 2008 13:49

              vous n’avez pas répondu à ma question : pourquoi ne menez vous pas votre lutte avec un syndicat type Confédération paysanne ?


              • arsfp 9 juillet 2008 17:17

                Bonjour hérisson,

                Nous travaillons en collaboration avec des associations ou syndicats, notament l’association sos paysans qui s’occupent d’aider les familles victimes. Leurs témoignages nous est très précieux pour arriver à mener notre projet. Chacun a sa spécificité et la complémentarité c’est important. 


              • Marc Bruxman 9 juillet 2008 14:41


                Je pense que ce qui pose problème c’est la brutalité avec laquelle l’agricutulre a changée. C’est un buldozer qui nous est passé dessus !


                Tous les secteurs d’activités changent vite. L’industrie a beaucoup changée également, l’informatique de même. Il faut s’adapter et c’est valable pour tout le monde.

                Les prix chutes sans cessent et ça devient donc la course à l’agrandissement pour essayer de compenser par le volume.

                Ah non, derniérement les cours sont montés ! Pour le reste, cette hause de la productivité est plutot bénéfique pour tout le monde non ? La part consacrée à l’alimentation a très fortement chutée en 50 ans dans le budget des français et c’est plutot une bonne nouvelle. Sans ca, pas de société des loisirs, pas de voyages ou de spectacles, ... Pour que de nouveaux biens et services se créent et soient consommés, il faut que le prix des anciens biens et services finisse par chuter.

                Cette modernisation de l’agriculture à marche forcée broient le collectif famillial (voir le film "les coulisses de la modernisation" http://arsfp.blogspot.com/2008...

                Je regarderai ce film. Vous parlez des conséquences sociales du changement, je ne doute pas qu’il y en ait eu. Il y en a eu aussi dans l’industrie avec la mécanisation croissante du travail et il continuera d’y en avoir. Le monde change en permanence, il faut s’adapter quitte à changer d’activité.

                Il y a encore trop de monde qui vit dans le monde rural par rapport à ce que celui-ci peut fournir comme emplois et comme richesse. L’évolution va devoir se faire.

                Sous prétexte d’une adaptation à l’économie dominante, les orientations successives des politiques agricoles, favorisant la concentration des moyens de production, ont généré des crises à répétition aux conséquences sociales désastreuses.

                Je vous rejoins sur le fait que la PAC n’est pas libérale, et je le déplore. Mais je pense qu’il y aurait eu tout autant de concentrations sans la PAC. Le système capitaliste conduit naturellement à optimiser les productions et améliorer la productivité.

                Ce phénomène demeure à peine perceptible par l’ensemble de la société française si ce n’est à travers quelques manifestations mal comprises, quelques statistiques mal connues de la chute du nombre d’exploitations ou quelques "faits divers" rapportant des suicides de paysans.

                A partir d’une situation de fragilité, il faut peu de chose pour basculer dans l’engrenage des difficultés. Il suffit d’une chute brutale des prix, d’un financement inadapté, d’un problème familial ou de santé, …

                C’est pareil dans toutes les professions. L’industriel qui voit le cours de ses produits baisser est dans le même cas que le paysan. Et c’est pareil dans les services. Il y a plus d’une boite de télécom qui a été détruite par les Freebox qui permettent de téléphoner pas cher. Et il y avait aussi des humains à la tête attachés à leur outil de production. La mentalité dans les télécoms est certe différente et il est vrai que personne ne s’attend à transmettre sa boite à ses enfants tant la technologie est éphémére. Et je vous dirai pareil concernant l’hébergement de site web, qui fut au début un business à la portée du petit entrepreneur et qui est aujourd’hui verrouillé par des géants qui ont cassés les prix. Certains des amateurs du début ont fait fortune en revendant leur boite aux géants. D’autres n’ont pas vraiment fait d’argent dans l’histoire. La plupart font autre chose aujourd’hui, certains ont même recrées une entreprise dans un autre domaine.

                Le problème est en parti que l’on encourage des gens à rester dans une profession que l’on sait condamnée plutot que de les aider à en changer. C’est pareil pour les pécheurs. A un moment, donner aide sur aide ne fait que prolonger l’agonie et c’est pareil pour les agriculteurs ou d’ailleurs depuis peu certains secteurs de l’industrie que l’on essaie de sauver tout en sachant très bien que c’est de toute façon terminé. Une partie de la détresse sociale vient de la. Prolonger une situation sans espoir ne sert à rien. Cet argent aurait été mieux dépenser à donner une formation pour que ces gens puissent prendre un travail ailleurs et y retrouver un espoir. 

                Il faut apprendre aujourd’hui aux gens qu’on ne travaillera plus toute sa vie dans le même secteur ou la même boite. C’est comme cela. L’essentiel reste de trouver à chaque fois une branche sur laquelle s’accrocher !

                 



                • foufouille foufouille 9 juillet 2008 15:50

                  les prix ont baisser ?
                  lesquels, ceux payes aux producteurs c’est sur. les intermediaires se goinfrent avec le kg de porc acheter 1€, le boeuf 1.5.
                  au cas ou t’aurait pas remarquer, il y a plein de chomeurs. de nombreuses petits exploitations paysannes pourraient etre cree. avec presque aucune aide


                • arsfp 9 juillet 2008 17:35

                  "Le monde change en permanence, il faut s’adapter quitte à changer d’activité.

                  Il y a encore trop de monde qui vit dans le monde rural par rapport à ce que celui-ci peut fournir comme emplois et comme richesse. L’évolution va devoir se faire."

                  Pour un scientifique, je trouve que vous ne doutez pas beaucoup. Votre confiance aveugle dans le "progrès" me fait peur ! Les gens ne sont pas de la pate à modeler.

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