je suis libre d’aimer, aucune force en ce monde ne peut m’en empêcher, voici la liberté qui me nourrit et que je souhaite à mes frères.
Toute autre forme de liberté rejoint déjà le terrain de l’autre, là où commence la liberté de l’autre s’arrête la mienne, serait-ce ma liberté de penser ou celle de mon expression puisqu’elle apparait dans le champ des possibles de l’autre ou intervient déjà sur lui, ce qui ne veut pas dire que je n’ai plus le droit de m’exprimer en m’en rendant compte, mais que mon expression doit être régie par l’amour pour être vivfiante pour l’autre et non coercitive..
Seule la liberté d’aimer n’a pas de frontières, est aussi large que toute l’humanité parce qu’elle implique seulement un enrichissement commun. Ainsi pourrions-nous dire que notre seule liberté est celle d’enrichir l’autre par le partage sous toutes ses formes, de nous nourrir les uns les autres de l’abondance du vivant.
Dautres confondent leur liberté avec celle de pouvoir nuire à l’autre ou de lui dicter sa conduite, ne voyant pas qu’ils s’ôtent ainsi toute forme de liberté réelle puisqu’ils s’emploient à construire un édifice de représailles et de vengeances autour d’eux servant principalement à couvrir le fait qu’ils attendent que l’autre les libère de leurs haines et de leurs peurs en se pliant à leur volonté et en se soumettant docilement à leurs fantasmes, ainsi, en se soustrayant au pouvoir du pardon, ils se mettent eux-mêmes en cage perdant de vue l’unique forme de liberté qui sait croître.