Au final, c’est toujours la notion de service public, mutualisation, continuité territotiale (Corse, DOM) qui est en jeu : est-ce que nous acceptons de payer un peu plus pour un compteur d’électricité à Paris au rez de chaussée, pour que celui du 6ème étage, ou au fond de la Corrèze/Forêt landaise/Vallées des Pyrénnées (ou autre lieu qu’il serait préférable de ne pas désertifier totalement) puisse avoir éléctricité, téléphone, eau de la ville (ne rigolez pas, il y a encore plus de gens que vous ne le pensez qui sont sur puits + pompe...)
Choix de société ?
Ben écoutes posée de cette question je vais choquer mais le choix est vite fait. Tu dis toi même le problème. Sauf que le problème c’est pas Paris vs le reste de la France comme tu l’exprimes très bien, mais les villes (plus de 80% de la population) contre une ruralité extréme qui ne concerne même pas 5% de la population (avec des zones blanches pour lesquelles le choix est neutre entre les deux).
L’arbitrage est assez vite fait. L’argument de la désertification est en fait assez bizarre. Si il n’y a personne dans ces coins c’est qu’il n’y a pas grand chose à y faire. On peut tout à fait faire une réserve naturelle à la place. Cela sera bon pour le tourisme ainsi que pour la biodiversité. De toute façon le choix se fera bientot de lui même vu le prix du pétrole, certaines zones vont se désertifier d’elles mêmes.