Ce complément, bien qu’intéressant, comme votre article, n’apporte pas grand-chose de plus.
Vous focalisez sur l’Iran, en oubliant d’inclure (volontairement ?) la réaction des pays voisins, amis et ennemis. (ils sont si nombreux !)
Or, c’est bien sur cet autre terrain que le conflit risque de déraper. (Israël, Liban, Syrie, Jordanie, Yémen, Soudan,...)
Le Hezbollah, nous a montré non seulement une détermination sans faille, mais surtout une adaptation aux stratégies militaires occidentale.
Irak, Afghanistan la résistance est toujours effective.
Combien de coups d’avances ont-ils, combien l’occident en a ?
Saddam Hussein avait raison sur un point : une guerre d’un nouveau genre.
Le pot de fer, contre des millions de pots de verre ! qui s’y frotte, s’y coupe...
L’occident va devoir taper des points sur la table. Taper fort, vite et bien. Trés fort ne sera jamais assez. Trop fort si possible, sera mieux.
Mais l’arme principale de l’Iran et de ces complices, sera incontestablement le contrôle de l’approvisionnement des hydrocarbures. Par facilité, et surtout par efficacité.
Et c’est bien de notre économie, qu’il s’agit. Dès lors, une réaction en chaîne, des pays pauvres, puis des pays riches se feront sentir très vite, si ce conflit n’est pas réglé dans les six mois.
Il y aurait beaucoup à dire et à redire. Mais ne doutons pas un seul instant des déterminations, des stratégies et des moyens mis en œuvre, pour parvenir aux objectifs si différents, les uns des autres, et souvent trop méconnus.
La guerre directe n’a jamais été une solution, mais plutôt un aveu de faiblesse.
Les logiques qui s’affrontent n’ont pas la même sensibilité, ni la même culture.
La diplomatie gagne du temps, mais aucune solution de paix globale n’apparaît, et chacun sait que cette histoire ne peut que mal finir.
Qui a le plus à perdre, et qui a le moins à perdre ?
Dans un conflit, il n’y a pas d’état d’âme...
Philgri