@ ARMAND
Merci de compléter, c’est en effet exact.
Une partie du camp nationaliste est resté intègre sur cette question de l’antisémitisme...
Maurras, par le succès qu’il connut et dont l’apogée se situe vers les années vingt, porte une lourde responsabilité en cette affaire par son antisémitisme obsessionnel. Le colonel de la Roque ne le suivit point sur ce sujet et, par son respect de la légalité lors des évènements de février 34 lorsqu’il fit faire demi-tour à ses troupes au lieu de les mener à l’aassaut de l’assemblée, évita alors au pays une guerre civile.
D’autres furent séduits dans les années trente par le modèle fasciste qui apparaissait et prirent leur indépendance par rapport au vieux radoteur.
C’esty ainsi que Brasillach, Rebatet et d’autres s’enfoncèrent dans la voie qui allait les mener à la collaboration et au racisme le plus ignoble..
La réconciliation d’une partie de l’extrème droite française avec les Juifs s’opéra au moment de l’expédition de Suez en 1956 où l’armée française combattit alors au côté de Tsahal. Le conflit algérien, avec l’apparition de Pierre Poujade (dont JMLP fut député du mouvement), l’OAS, puis les accords d’Evian, vit apparaitre pour ces mouvances "l’Arabe" comme nouvelle bête noire, en remplacement du Juif d’autrefois.
Celà ne faisait que commencer..
Mais on peut imaginer que, dans quelques années, l’Asiatique prendra sa place..
gAZi bORAt