Julius Ce dont vous témoignez résulte de ce que j’appelle l’optimisme béat.
C’est beau le confiance, mais c’est un acte de foi, et miser sa survie la dessus est extrêmement risqué et totalement inconscient.
A aucun moment vous vous dites qu’on ne trouvera peut être pas à temps, ne serait ce que ça. Je ne parle pas du fait qu’on puisse carrément ne pas trouver.
Le nucléaire n’est pas une situation d’avenir, on ne sait toujours pas quoi faire des déchets. Les combustibles carbonnés non plus d’ailleurs, pour la simple raison qu’on va crever asphyxiés si on continue. Trouvez une photo de la terre vu de l’espace, on vois bien la petite pellicule blanchie par le duffision de la lumière solaire, cette fine couche, c’est l’atmosphère... elle n’est pas infinie.
Vous me faites penser à ces américains pour qui tout ira bien car dieu est avec eux, c’est le même acte de foi, tout aussi dangereux.
Depuis combien de temps cherche t-on à mettre au point la fusion ? ô bien sur, des progès ont été fait, mais progresser n’est pas arriver. Le progrès le plus notable selon moi est qu’on s’apperçois qu’une centrale à fusion, si elle vois le jour, sera quelque chose d’énorme, et les quantité d’énergies le seront aussi, c’est à dire qu’en dehors de quelques mégapoles, c’est écraser une mouche avec une presse de 10 tonnes... totalement surdimensionnée. Et je ne parle pas de maintenir la réaction stabilisée, on est déjà bien heureux de faire un flash.Et je ne parle pas non plus du combustible, qui n’est pas de l’hydrogène, mais plustôt du tritium je crois (hydrogène avec deux neutrons dans le noyau).
Le sommum de l’échec ? le stockage de l’électricité.
Peut être ces problèmes trouveront ils une solution peut être, mais la vrai question est, ces solutions arriveront elles à temps ? A l’invers de vous, j’en doute, même si j’espère me tromper.
Certains appellent ça du pessimisme, moi j’appelle ça du réalisme.