"Entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 %.
En évaluant ce transfert de richesses, le PIB de la France s’élevant à près de 1 800 milliards d’euros. « Donc il y a en gros 120 à 170 milliards d’euros qui ont ripé du travail vers le capital », calcule Jacky Fayolle, ancien directeur de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Soit, même avec des estimations basses, plus d’une dizaine de fois le déficit de la Sécurité sociale (12 milliards) et une vingtaine de fois celui des retraites (5 milliards)."
L’épouvantail de la dette ne sert qu’à faire passer la soi-disant nécessité des réformes, ces régressions sociales qu’aucune analyse économique sérieuse ne peut justifier... On nous bassine sans arrêt avec le passif de la dette sans jamais mentionner les actifs c’est-à-dire les richesses accumulées par l’État qui se traduisent positivement pour la population en terme de santé (hopitaux, sécurité sociale) d’éducation de mieux-être etc..
Quand aux 9,3% du PIB de part des salaires qui ont ripé des poches des salariés et des chômeurs vers celles des riches ce vol manifeste qui fut au coeur de la campagne de Besancenot je serais très heureux de voir la gauche classique s’en emparer.
Et exiger que cette répartition à rebours soit annulée et ces 120 à 170 milliards utilisés pour combler les trous et augmenter les salaires. Il faut en faire un programme de gouvernement... Il y a encore du boulot lorsque l’on sait que la gauche et notamment Ségo n’en n’ont pas soufflé mot jusqu’à maintenant...
Ce fait indéniable et connu de tous les économistes doit être placé au coeur de la lutte politique et des exigences populaires !