L’Etat en faillite, ou la faillite d’une politique ?
Puisque nos dirigeants nous ont répété à l’envi qu’il n’y avait aucune marge de manœuvre dans le budget, que l’Etat était en "faillite" ; à cause du déficit et de la dette, et ont entamé, en conséquence, une politique de : démantèlement des services sociaux (Sécurité sociale, santé, médicaments), de déconstruction du Code du travail, de démolition de la durée légale du travail (feu les 35 heures), de stagnation des salaires, de rallongement de la durée du travail pour les retraites, de chasse aux RMIstes, aux chômeurs, aux pré-retraités, aux petits délinquants financiers, et dorénavant aux cadres, voyons ce que cache cette politique, et l’ensemble de ces mesures.
Tout d’abord, il faut rappeler que les richesses produites par les travailleurs français n’ont jamais été aussi importantes. Le PIB de 2007 est d’environ 1 800 milliards d’euros, en progression de 2,2 % par rapport à 2006 (progression certes inférieure à la moyenne européenne, comme depuis 2002).
Progression certes moins importante que lors des "Trente Glorieuses", mais progression tout de même constante, même depuis les 35 heures tant décriées.
On pourrait donc penser que, l’un dans l’autre, notre pays ne va pas si mal que certains l’annoncent, et que chacun devrait pouvoir tirer les profits de cet enrichissement global.
Mais, parallèlement à cette croissance des richesses produites, s’est développée une explosion de la dette extérieure, variable selon les années et les gouvernements, comme on peut le voir sur ce tableau (on en profitera pour noter le degré de compétence des gouvernements qui se sont succédé).
Or, d’où vient cette dette ?
Comme l’expliquait Logan, dans son excellent article sur Agoravox, essentiellement du fait que, depuis 1973, le système global de mondialisation ultralibérale (sous l’impulsion des théories de Milton Friedman et sa fameuse bande de Chicago boys), a changé la donne, pour la fabrication de la monnaie.
Depuis, en effet, "le pouvoir de création monétaire est détenu principalement par les banques commerciales privées, par le mécanisme des crédits, ou par les banques centrales (pouvoir qu’elles n’utilisent que très rarement en cas de crise financière), l’Etat n’a plus le droit de créer de la monnaie en France.
Comme l’explique Logan dans son article,
"C’est une version transformée à la sauce européenne de ces théories par certains théoriciens du FMI, dans le cadre de la construction européenne et du marché commun, qu’ils ont peu à peu mis en place.
Dans cette réforme, en 1973, ce qui nous intéresse particulièrement , est l’interdiction pour la banque de France de prêter de l’argent à l’Etat ou tout organisme public."
Or, cette interdiction est justement la cause de l’explosion de notre dette publique.
"Après 1973, l’Etat ne pouvait plus emprunter à sa banque centrale. Pour financer ses politiques publiques, l’Etat doit désormais emprunter à des acteurs économiques privés (banques/assurances/organismes financiers/rentiers) et doit, depuis, payer des intérêts.
Les conséquences de ce bouleversement sont évidentes, depuis cette date les intérêts à payer se sont accumulés, jusqu’au moment où le budget de l’Etat est entré en déficit, ce déficit alimentant la dette et perpétuant ainsi un mécanisme vicieux qui a fait exploser la dette jusqu’à 1 200 milliards d’euros en trente ans."
On a privatisé la création monétaire, mettant ainsi les Etats à la merci de prêteurs privés qui détiennent, aujourd’hui, le véritable pouvoir sur les politiques menées par les Etats.
Cette privatisation a été officialisée à l’échelle européenne grâce au Traité de Maastricht, article 104 :
"21.1. Conformément à l’article 104 du traité, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite."
Et cette interdiction a été reprise dans tous les autres traités et est actuellement l’article 101 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (2e partie du Traité de Lisbonne).
On a ainsi pu voir de quelle façon le FMI et la Banque mondiale ont profité des situations de difficultés financières de certains Etats trop endettés, pour leur imposer des politiques de libéralisation forcenée, qui ont plongé de nombreux peuples dans la misère et leur économie dans le chaos : notamment, l’Argentine et toute l’Amérique latine, dont les pays semblent avoir été les meilleurs élèves des institutions de Bretton Woods. Mal leur en a pris : de tous les pays émergents, ce sont ceux qui ont connu les taux de croissance les plus faibles et les plus volatils, les inégalités sociales les plus fortes, l’insertion dans les échanges commerciaux internationaux la moins réussie.
Le monde étant ainsi sous la coupe réglée d’organismes privés dans un système global ultralibéral totalement dérégulé, où les Etats se sont vus totalement dépossédés de leurs prérogatives légitimes, la France n’a pas échappé à cette véritable mainmise sur sa richesse produite, d’acteurs non productifs, qui a entraîné l’explosion de la dette, le déficit du budget, et la politique sociale brutale que l’actuel gouvernement est en train de conduire.
Mais, au-delà de la dette, ce qu’il faut également savoir, c’est que la politique globale du système libéral a, également, provoqué, le transfert, vers les revenus du capital, d’une énorme part des revenus du travail.
En un peu plus de vingt ans, comme le constate la Banque des règlements internationaux (BRI : une institution qui réunit chaque mois, à Bâle (Suisse), les banquiers centraux afin de « coordonner les politiques monétaires » et d’« édicter des règles prudentielles ») : « La part des profits est inhabituellement élevée à présent (et la part des salaires inhabituellement basse). En fait, l’amplitude de cette évolution et l’éventail des pays concernés n’ont pas de précédent dans les quarante-cinq dernières années. »
Entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 %.
En évaluant ce transfert de richesses, le PIB de la France s’élevant à près de 1 800 milliards d’euros. « Donc il y a en gros 120 à 170 milliards d’euros qui ont ripé du travail vers le capital », calcule Jacky Fayolle, ancien directeur de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Soit, même avec des estimations basses, plus d’une dizaine de fois le déficit de la Sécurité sociale (12 milliards) et une vingtaine de fois celui des retraites (5 milliards).
Il est donc tout à fait clair, mathématiquement, que la politique libérale imposée au monde entier, n’a pu avoir, comme effet, qu’une aggravation des inégalités, une redistribution des richesses produites de plus en plus injuste, de plus en plus dirigée vers les forces non productives (banques, organismes financiers, spéculation, fonds de pension, assurances, etc.), au détriment des forces productives (salariés, cadres), des systèmes sociaux, et entraîné le chantage à l’emploi et aux salaires et la formidable entreprise de démolition du travail auxquels nous assistons depuis de nombreuses années, et que le gouvernement actuel ne fait qu’aggraver (blocage des salaires, précarisation du travail, démantèlement du Code du travail, disparition de la durée légale du travail, allongement de la durée du travail, délocalisations, licenciements ; on en passe, et des pires...)
En outre, le chantage au chômage aidant, les salaires réels ont stagné : « Le revenu salarial net n’a pratiquement pas augmenté depuis ces vingt-cinq dernières années », précise le quotidien Les Echos (5). Les approximations optimistes concèdent 16 % d’augmentation seulement entre 1987 et aujourd’hui. C’est aussi en 1987 que naissait le CAC 40, avec un indice 1 000. Il cotait 5 697 points le 11 décembre dernier : + 470 %, donc.
En fait de "valoriser le travail", ce gouvernement, en bon valet zélé des forces libérales, continue à sa dégradation totale, sur tous les plans : rétribution, conditions d’exercice : il s’agit, désormais, de "travailler plus pour gagner moins", vu que, devant la crise financière provoquée par les subprimes et ses conséquences, il y a, comme toujours, dans tout bon système libéral, " privatisation des bénéfices, et socialisation des pertes" : les Etats, déjà privés de leur prérogatives, pris à la gorge par la "main invisible du marché", se voient, de plus, obligés de renflouer (à travers les Banques centrales), les pertes des banques ou organismes financiers privés.
Ce gouvernement a donc choisi d’appliquer à la France les méthodes les plus libérales, pour tenter de réduire son déficit.
C’est un choix éminemment politique, on peut même dire idéologique.
Quels pouvaient être les autres choix possibles ?
D’abord, on rappellera, juste pour mémoire, le montant annuel de la fraude fiscale des entreprises : 40 milliards d’euros : soit l’équivalent du déficit.
On sait que le gouvernement a décidé une chasse impitoyable aux... petits fraudeurs (RMI, chômage, Sécu), quand cette part de la fraude ne représente qu’une part infinitésimale de la fraude globale :
A titre de comparaison, en 2006 : le montant total des fraudes à la CAF a été évalué à 35 millions d’euros (60 millions d’opérations de contrôles pour 3 654 malversations constatées), celui des fraudes à l’Assedic à 41 millions d’euros (30 000 procédures engagées), et les actions anti-fraude de la Sécu - qui ne portent pas seulement sur les arrêts - lui ont permis d’économiser 200 millions d’euros en 2006 et 2007. Une casse limitée à 276 millions : on est loin du milliard des 200 "évadés"… encore plus loin des 40 milliards annuels !
En revanche, pour ce qui est des gros fraudeurs, soit ce que l’on peut appeler "la délinquance en col blanc" ; on rappellera que M. Nicolas Sarkozy, en 2004, alors ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, avait décidé de supprimer la rétribution des « aviseurs » (terme de la DGI pour « indics »). Orientation réaffirmée lors de sa visite en août 2007 à l’Université du Medef, lorsqu’il fustigeait les « lettres anonymes », avec un drôle de parallèle avec la période de l’Occupation… Selon le Syndicat national unifié des impôts, toujours en 2004, Nicolas Sarkozy a édicté une trentaine de règles tendant à « protéger » les contribuables, en fait à compliquer les contrôles, et à réduire les amendes des entreprises.
Depuis, il a prévu mieux : il a confié à Rachida Dati, comme promis au Medef, le projet d’une loi de "Dépénalisation du droit des affaires", pour lequel la ministre de la Justice a mis en place, le 4 octobre 2007, un groupe de travail, dont le rapport (rapport Coulon) a été rendu le 20 février 2008 ; Mme Dati s’engageant à "en reprendre la quasi-totalité des trente propositions" (créant ainsi, selon le Syndicat de la magistrature "de nouvelles citadelles d’impunité").
Enfin (et pour éviter de faire trop long), on notera la possibilité qu’avait, également, le gouvernement, de récupérer la part des 50 milliards d’euros annuels soustraits à l’Etat, par les 400 niches fiscales, et notamment celles profitant aux contribuables les plus aisés
Dette due à la privatisation de la monnaie, transfert des richesses salariales vers les richesses du capital, démantèlement du travail, impunité accordée à la délinquance en col blanc, démantèlement du système social, dégradation des salaires, privatisation du bien public : on voit que tout ceci est le résultat d’une politique libérale cohérente dûment assumée et appliquée par l’actuel gouvernement Sarkozy/Medef, au profit des puissances financières, et au détriment de la très grande majorité des citoyens.
A un moment où les excès catastrophiques de la totale dérégulation du marché global est remise en question, même par les tenants du libéralisme pur et dur (comme le signalait, dans un autre article, un lien donné par Zen), le petit autocrate de l’Elysée et sa clique de néocons à la française, eux, continuent à foncer droit dans le mur, persuadés d’avoir "gagné la bataille idéologique" (sic Fillon), fiers de leur entreprise de démolition et de transformation de la France en société anonyme, et de la mise à genoux de la très grande majorité du peuple français, au profit d’un système semant l’injustice, la misère, l’aggravation des inégalités, la précarisation de tout un peuple.
Jusqu’à quand et jusqu’où les citoyens français accepteront-ils de se laisser ainsi dépouiller de leurs richesses et de leurs droits ?
Jusqu’à quand l’Europe libérale de Barroso pourra-t-elle continuer sa casse sociale, en s’alignant sur un modèle libéral que tous les analystes compétents savent désormais définitivement nuisible ?
Quelles explosions va-t-il encore falloir : exodes massifs, émeutes de la faim, insurrections des peuples contre la pauvreté, la misère, guerres civiles ; pour qu’enfin, la voix de quelques sages soit entendue, et qu’une régulation vienne enfin mettre un terme définitif à cette mise à sac du monde, pour que soit définitivement mis fin à l’étranglement des 3/4 de la planète par la main invisible d’un marché semeur de mort ?
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133 réactions à cet article
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On notera, pour compléter le tableau, que les effets de cette politique sont probants :
- la croissance continue à être au dessous de la moyenne européenne
(l’estimation haute pour cette année est de 1,7%)
- Le déficit du commerce extérieur de la France s’est accru en mai à 4,738 milliards d’euros, un montant supérieur aux attentes, contre 3,739 milliards d’euros le mois précédent, selon des données corrigées (CVS/CJO) publiées ce mercredi par les Douanes.
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Par ailleurs, sur les effets de la mondialisation, on notera l’analyse de Patrick Artus ; "Le pire est à venir"
Extrait :"Comment en sortir, s’interroge Artus ? Il faudrait, préconise-t-il, remplacer les institutions internationales nées dans l’après guerre par de nouvelles organisations ayant en charge la régulation des « biens publics mondiaux » que sont l’environnement, la monnaie, les matières premières et les règes sociales.
Perspective peu vraisemblable, à laquelle les états préfèreront sans doute les solutions individuelles, ou régionales. Dans ce cas, « le pire est à venir », conclut-il."
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Saisissant, merci pour cet article salutaire.
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La semaine passée vous avez manipulé les lecteurs en faisant croire que vous quittiez la France avec comme argument du genre anti-sarkozy primaire
Aujourd’hui ,(vous n’etes donc pas parti !) vous recommencez à deverser vos flôts haineux d’arguments basic anti-sarkozy
" le petit autocrate de l’Elysée et sa clique de néocons à la française"
Vous n’avez aucune crédibilité à vous exprimer ainsi,car ce n’est pas une analyse c’est tout simplement de la haine,Monsieur le manipulateur qui n’a pas eu le courage de "quitter la France "-
Et en haine, tu t’y connais, mon coco.
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pour lerma
"les personnes insignifiantes aiment que leurs actes soient bruyants"
Lao She
cette pensée te va bien -
a sisyphe
merci pour cette article sur la mainmise des richesses par des acteurs non productif Quelques fois j’aimerais lire des articles de presse sur l’économie, malheureusement je n’y comprend rien, celui ci est clair avec une explication simple sur les banques privées -
Quelle contre-argumentation saisissante, c’est bleuffant !
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Petite rectification : le tableau indiqué plus haut ne fait évidemment pas état de la dette extérieure, mais du déficit budgétaire ( I apologize)..
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Merci pour la rectification : effectivement, envi, dans ce cas, ne prend pas d’e : mes excuses.
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Vous avez écrit un article la semaine passée en expliquant que vous quittiez la France
QUESTION
Pourquoi avez vous instrumentalisez un article sur ce sujet ?
Qui vous donne les passes droits sur AGORAVOX pour diffuser des articles mensongers et manipulateurs ?
Merci de répondre car il n’y a rien de pire sur un "journal citoyen" que savoir que vous écrivez des choses fausses !
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Mon brave Lerma, comme je l’ai déjà signalé dans un post précédent, où vous posiez la même question, je vous invite à relire le sujet auquel vous faites allusion : "Quitter la France" : où vous pourrez constater (si votre niveau d’intelligence vous le permêt) que je pose cette possibilité comme une opportunité, pour de nombreuses catégories de citoyens français, mais que je n’y évoque à aucun moment, MON propre départ.
Ensuite, pour ce qui est de moi, je me réserve, effectivement, le fait d’effectuer ce choix, mais vous permettrez que j’en fixe moi-même les modalités et le moment, étant le seul décisionnaire à ce sujet.
D’ici là, n’ayez aucune inquiétude, je ne manquerai pas une occasion de dénoncer la politique menée par votre kondukator chéri, et sa clique de néocons à la française.
Maintenant, si vous avez d’autres commentaires à faire sur ce fil, concernant LE SUJET de l’article, vous êtes le bienvenu. Si ce n’est que pour exprimer vos éternelles jérémiades plaintives contre les TSS, totalement hors sujet, n’exprimant que vos frustrations et votre servilité, je joindrai ma voix à celles de tous ceux qui vous le demandent sur tous les tons : LERMA, TA GUEULE !
Votre obligé Sisyphe -
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Excellent article , Sisyphe...
Marx parlait de la baisse tendancielle du taut de profit , mais il n’avait pas envisagé la concentration du capital et la financiairisation déconnectée de l’économie réelle à ce point (quoique..)
Bonne nouvelle : l’industrie de luxe fait un boom inédit . Jamais on n’avait autant vendu de yacht et de rollex..
Certains libéraux ou ex-conseillers bancaires en arrivent à faire le même constat que toi (contre-feux ?)
www.betapolitique.fr/Le-nouveau-mur-de-l-argent-Essai-01012.html-
Tout cela est tellement vrai :
Les politiques mises en oeuvre sont de plus en plus libérales.
Les institutions financières privées créent la monnaie à la place des états et produisent automatiquement la dette qui va avec la création de cette monnaie, sur le dos des peuples (qui se trouvent endettés à leur insu).
Tout est fait pour que les plus riches le deviennent encore plus (cadeaux fiscaux, dépenalisation du droit des affaires, privatisations...).
Les faibles revenus subissent tous les désagréments : inflation, cotisations en hausse, baisse de certains remboursements, stagnation des salaires, difficultés pour se loger, pour emprunter, etc.
Les pays à "tradition sociale", comme la France, sont en train de revenir en arrière, au profit d’une classe aisée. Et les pays émergents vont directement passer au modèle libéral, sans connaître le modèle "social" qui aura bientôt disparu. Si on ajoute au tableau, la crise alimentaire, énergétique et climatique, il faut s’attendre à des lendemains difficiles...
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Excelent article qui éclaire les intérets de l’anti-libéralisme, et qui nous amène au bord du complot mondial sous-jacent avec lequel vous auriez pu faire le lien .....
Car comment croire que ces hommes si intelligents, ne savent pas ce que vous dénoncer ?
L’article est assez élloquant pour ne pas être obligé de l’illustrer en parlant de Sarkosy, qui certe n’est qu’un pion dans ce jeu, et rend de fait tout jugement à son encontre, primaire effectivement !
Vous pouviez éviter également l’aspect personnel, qui se rajoutant a l’illustration primaire, reste la seule chose sur laquelle peuvent s’arquebouter les adorateurs propangandistes .
Un petit détail à penser dans un prochain article qui sera parfait .
Que l’évidence soit totale
je sais ! c’est pas facile, mais le combat a bien lieu au-delà de Sarkosy .
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Ce commentaitre de NWN est sybillin à souhait, et j’aimerais que ceux qui le plussent m’expliquent ce qu’ils y ont cru comprendre !
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De ce commentaire, j’ai compris que cette crise mondiale etait prévisible et prévu.
Qu’il n’etait nul besoin d’y parler de Sarkosy, qui n’etant qu’un pion sur l’echiquier géant du monde, ne fait que donner du grain a moudre aux adorateurs du petit sus-cité, et permet aux instigateurs de cette crise prévu un joli bouclier.
Je suis pas tres fan des theorie du complot en général, mais il faut bien avouer que cette crise avait été prévu de longue date, et que tout a été fait pour l’amplifier plutot que pour la maitriser. Ca me fait me poser des questions. -
Encore un article pétri de contre-sens économiques. Vous feriez mieux de lire ceci
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Vincent
Je me permets de recopier une partie du commentaire de RST qui vous a répondu sur votre blog :
" Comme l’a dit H.Ford : “Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin ”
Comme je le dis dans le billet (que vous n’avez pas lu, je pense) référencé dans mon premier commentaire : “l’urgence, la seule et unique urgence aujourd’hui est de rendre à l’Etat, ce pouvoir de création monétaire que nos dirigeants ont abandonné aux banquiers” ".
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Vincent
"Encore un article pétri de contre-sens économiques"
je suis allez voir ce blog Nouveau Centre....un constat, des encouragements mais aucune analyse qu’elle quelle soit.
Encore un qui veut faire son entrée en politique......politicienne
Alors monsieur, SVP, critiquez utilement, répondez par une analyse....
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Cela fait le x-ième article que je vois ici sur le mode "La dette c’est de la faute de la création monétaire par les banques". Il y a un moment où le matraquage doit cesser.
C’est faux, complètement-archi-faux.
La dette, c’est la somme des emprunts dus aux déficits successifs depuis 30. Point à la ligne.
Je n’avais pas beaucoup de temps pour répondre, donc j’ai fait un lien vers mon article sur le sujet de la dette, et si vous aviez lu les débats avec RST dans les commentaires, vous verriez qu’il y a des arguments de chaque côté.
J’attends d’ailleurs sa réponse cette semaine sur la question de la valeur d’une monnaie.
Tant que l’on n’aura pas appris à prévoir et réaliser des budgets en équilibre, on ne s’en sortira pas. Dire que si l’Etat est en déficit ce n’est pas pareil ce n’est pas grave est un mensonge éhonté.
Parce qu’il y a toujours quelqu’un pour payer la facture, on le voit avec les subprimes. Lorsque la dette augmentait sous Jospin, sous le seul prétexte que le PIB augmentait plus vite, on entendait "la dette baisse"
C’est faux ! La dette continuait à augmenter, et au lieu de profiter de ce moment favorable pour mettre faire des budgets équilibrés ou excédentaire, on continuait à faire du déficit.
Et tout le monde en coeur se réjouissait de "La Cagnotte" !!! "Comment va-t-on dépenser la Cagnotte ?" "Qui va profiter de la Cagnotte ?" "Il faut redistribuer la Cagnotte" Que n’a-t-on pas entendu à cette époque.
Franchement, quand je vois ça, j’ai l’impression qu’on est vraiment des Shaddocks... -
par Vincent Perrier-Trudov (IP:xxx.x06.120.8) le 15 juillet 2008 à 16H25
C’est faux, complètement-archi-faux.
La dette, c’est la somme des emprunts dus aux déficits successifs depuis 30. Point à la ligne
C’est vous qui avez tout faux.
Si ces emprunts avaient été faits à des organismes non-privés, sans taux d’usurier, la dette serait des dizaines de fois moins importante ; c’est une évidence que vous ne pourrez pas réfuter.
D’autre part, je vous trouve assez gonflé de parler de la dette sous Jospin, puisque chacun peut constater, dans le tableau que j’ai publié, que ça a été la période où elle a le moins augmenté.
Si vous voulez argumenter, revoyez votre copie et vos chiffres. -
ronchonaire 15 juillet 2008 17:03Effectivement, c’est la période où elle a le moins augmenté...mais elle a augmenté quand même, avec des taux de croissance du PIB à 4% par an ! Et comme le rappelle Vincent Perrier-Trudov, cela n’a pas empêché Jospin de présenter, chaque année, un déficit budgétaire. Ne pas être foutu d’équilibrer son budget dans un tel contexte macroéconomique, ce n’est plus de l’incompétence, c’est carrément du sabordage.
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En passant on rappelera que c’estJospin qui a le record en termes de privatisation pour réduire la dette, privatisations que l’on critique à tout va aujourd’hui (notamment les fameuses autoroutes dont les privatisations ont commencé sous le gouvernement jospin).
Les 35h aussi ne sont entrées en vigueur qu’en 2000 pour les entreprises donc les 16 milliards de réduction de charges ne sont entrées qu’en 2001 dans les budgets, on remarque d’ailleurs que la dernière année du gouvernement Jospin l’endettement est reparti à la hausse.
Après effectivement Jospin a su gérer la croissance mondiale un peu mieux que les autres gouvernements.
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Euh pour la dette et ceux qui aiment les comparaisons Etat/entreprises.
L’Etat doit-il établir son budget prévisionnel en tenant compte des impayés ? -
A Vincent Perrier-Trudov
1) le procédé qui consiste à diriger les gens vers votre blog, pour faire votre marketing politique, au lieu de répondre sur le fil par des commentaires factuels et argumentés n’est pas pas correct voire malhonnête. Soit vous avez le temps et écrivez, soit vous vous abstenez. Au demeurant vous semblez avoir du temps à consacrer à la fois sur ce fil et sur votre blog qui fait en plusieurs occasions une promotion assez servile de M Sarkozy. Je doute donc que le temps vous ait tant manqué au départ, qui plus est en semaine et pendant les heures de travail.
2) Vous mettez spécifiquement en cause le gouvernement de M. Jospin concernant l’accroissement de la dette. C’est la encore malhonnête (et - puisque vous osez parler de matraquage - il y a un vrai matraquage de la droite depuis quelques années là-dessus, auquel en bon petit politicien, de droite, vous joignez votre voix sans plus de réflexion ni d’apport) :
- d’abord parce que les périodes de plus fort accroissement historique de la dette ont eu lieu avec des gouvernements de de droite (et M Sarkozy était le ministre du budget dans le cas du record historique : 1993 - 1995), cela mériterait d’être discuté non ?
- ensuite parce qu’il ne suffit de pas de dire que M Jospin aurait dû profiter de la croissance (quand même pas comparable à celle des trente glorieuses...) pour réduire la dette tout en exonérant les gouvernements qui lui ont succédé de ne pas l’avoir fait ou au moins de ne pas avoir accrû la dette, alors que le différentiel de croissance annuelle d’avec les années du gouvernement Jospin est de 1% en ordre de grandeur. Pourquoi ont-ils fortement augmenté la dette au lieu de la réduire ?
- et enfin parce que, cela a été soulevé par biens des analyses, la croissance française a été meilleure que celle des ses partenaires de la zone euro pendant le gouvernement Jospin : dit autrement la politique suivie n’a pas diminué la dette mais cela a aussi eu pour effet de gonfler notabement la croissance. On peut être ou non d’accord avec l’abritrage retenu à l’époque, mais certainement pas comme beaucoup de petit perroquets de droite clamer que M. Jospin a bénéficié d’une croissance entièrement venue d’ailleurs et n’a pas su en tirer parti.
3) concernant l’argument relatif à la dette publique vous êtes confondant dans votre absence de remise en cause de dogmes, dans votre absence de curiosité intellectuelle.
On peut contester l’idée qu’il aurait fallu ou non maintenir la possibilité de financer l’état par création de monnaie (au détriment de la valeur de cette monnaie).
Mais on ne peut certainement pas contester le fait que ce mode d’absorption de déficits induit une dette publique qui n’est pas alourdie d’intérêts perçus par des banques privées, sachant que l’on parle là de montants considérables au regard du déficit des comptes de l’état. Comme le disait le rapport Pébereau, le paiement des intérêt de la dette (totale) consomme davantage que le produit de l’impôt sur le revenu.
Cela mérite d’être discuté, les choix politiques sont aussi là. Je ne suis pas favorable à cette option, mais votre réponse n’en est franchement pas une.
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Jamais un journal en France sur le net ou en papier n’accepterait d’accorder encore sa "confiance" à un rédacteur qui manipule les lecteurs en instrumentalisant des peurs ou en surfant sur le TSS d’une partie de l’extrème gauche (comme cherche aussi à le faire Ségolène Royal)
C’est une honte pour AGORAVOX ,quand à votre réponse elle démontre bien que vous n’avez pas beaucoup de respect pour l’information et les personnes qui n’approuvent pas vos manipulations visant à faire peur en France
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Lerma
S’il y a un camp qui cherche constamment à manipuler l’opinion en jouant sur les peurs, c’est à l’évidence le vôtre. La quasi totalité des médias joue le jeu de votre camp et ce n’est que justice d’avoir des avis différents sur un site comme Agoravox. Qui vous permet également de vous exprimer, malgré votre TSS (Tout Sauf Ségolène) incessant et souvent hors de propos... -
c’est certain que la presse refuserait de passer un article qui s’éloigne des pensées du président : tous les journaux appartiennet à ses amis ou presque
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Merci Sysiphe pour cette réflexion et ces infos.
Je voudrais soulever une question au sujet de cette phrase : ""Dans cette réforme, en 1973, ce qui nous intéresse particulièrement , est l’interdiction pour la banque de France de prêter de l’argent à l’Etat ou tout organisme public.""
Cette interdiction n’est-elle pas un corollaire à la privatisation de la monnaie ? En effet, que se passerait-il s’il n’en était pas ainsi ? Que se passerait-il si l’Etat pouvait emprunter auprès de la BDF ? Je n’ai pas de réponse, mais il me semble que cette question mérite réflexion.
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Inutile de d’acharner sur Lerma, qui n’a d’existence que fictive
C’est un robot élyséen , maladroit, mais obéissant... -
pour se faire une idée , demander la contribution de Filloche au congrès du PS
urgence .
redistribuer les richesses-
ronchonaire 15 juillet 2008 12:35Mais quand allez-vous tous finir par comprendre que ce serait ENCORE PIRE si la politique monétaire était du ressort des politiciens ?
Vous semblez ne pas trop apprécier le Président actuel, vous le traitez de tous les noms d’oiseaux présents dans le dictionnaire, vous mettez en doute son équilibre mental... et vous voulez lui rendre la possibilité de créer lui-même la monnaie ?! Imaginez un seul instant les ravages qu’il serait capable de faire si la politique monétaire était de son ressort. Comme je le disais à l’occasion d’un article précédent, donner la politique monétaire aux politiciens (et en particulier à celui-là) reviendrait à donner un fusil chargé à un psychopate sur un campus universitaire américain.
Je vous laisse aussi imaginer ce qui aurait pu se passer si Chirac et même Mitterrand avaient eu la politique monétaire entre leurs mains ; la France serait sans doute aussi riche que le Burkina Faso à l’heure qu’il est.
Par ailleurs, cela fait 35 ans que la politique monétaire n’est plus du ressort de l’Etat ; 35 ans que les gouvernements successifs préparent et éxecutent leur budget en sachant pertinemment qu’ils ne pourront pas créer de monnaie en cas de déficit. 35 ans, c’est long, non ?! Depuis le temps, ils auraient peut-être pu s’adapter, vous ne croyez pas ? Et pourtant, ils continuent inlassablement à faire vivre l’Etat, et indirectement l’ensemble des français, au-dessus de ses moyens, avec l’entousiasme d’un jeune puceau claquant son premier salaire à la table de Black Jack du Palm Beach, une ukrainienne sous chaque bras.
Il n’y a qu’une seule solution pour que la France s’en sorte, vu qu’on ne peut pas compter sur les politiciens, tous plus poltrons les uns que les autres dès qu’il s’agit de mener des réformes : la mise sous tutelle du FMI et l’application d’un programme d’ajustement structurel drastique. Fini le Palm Beach et les ukrainiennes, retour à la MJC et aux copines d’enfance moches.-
hahahaha....excelente reflection....(enfin je ris jaune car d’un realisme grave comme l’article )....
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C’est pas faux (l’argument selon leqquel ça serait pire si les politiciens géraient la monnaie), ceci étant, je demande à voir, vu le merdier dans lequel on est ...
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à ronchonnaire
Il est vrai que cela fait 35 ans que les gouvernements sont censés savoir qu’ils doivent composer avec cette contrainte, renforcée depuis le traité de Maastricht
Et cela fait 35 ans que les Etats-Unis eux font autrement. Au vu de la crise qui déboule beaucoup vont dire "oh là là où est-ce que cela nous mène", dont beaucoup qui il y a encore 6 ou 12 mois présentaient la politique américane en modèle pour la France, dont un certain candidat à l’Elysée qui s’était même déclaré favorable à l’idée d’asseoir largement des crédits sur des hypothèques comme aux Etats-Unis....
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Au fait ;bravo Sysiphe pour cet excelent article et surtout m....e au contradicteurs !!!!!!
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Vous revez d’un monde sans contradicteur
evidement...... -
@Lerma...
J aimerais proposé l instauration de la politique du "pollueur payeur" sur Agoravox... cela permettrait aux trolls de remunerer les auteurs, qui font ma foi du tres bon travail. Qu en penses tu lerma ?
"Quand lerma remet en cause la credibilité de ququn... j en deviens automatiquement un adepte... allez savoir pourquoi..."
Jamais je n ai lu un commentaire sensé de ta part... juste sensé.
@L auteur : Merci de votre investissement, continuez s il vous plait !
DPM-
Bon article, qui résume bien dans l’ensemble ce qu’a été réellement la mondialisation.
Les 40 milliards € de fraude fiscale des entreprises sont en fait marginales par rapport à l’évasion fiscale globale des revenus du patrimoine, qui ne sont pratiquement plus taxés : il faut distinguer les impôts sur les sociétés et sur les plues-values.
Je ne pense pas que l’émission de monnaie publique ou privée soit quelque chose de déterminant dans l’histoire. Une création privée pourrait être une bonne chose pour la rigueur budgétaire, si elle était assise sur autre chose que le budget. Mais cela n’a pas été le cas. Comme j’ai essayé de le dire dans un autre article de ce jour, la réalité a été que la monnaie a été créée par des acteurs privés, mais que ce sont bien les états qui en ont conservé le risque. Cf. FNM et FRE.-
Yvance77 15 juillet 2008 13:36L’ Etat en faillite, ou la faillite d’une politique ? Personellement j’aurais mis le titre ainsi. C’est bien plus meilleur
L’ Etat, la faillite d’une politique !
A peluche
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Des aveux.
L’accès est payant, dommage
Par Laurent MauduitDans un enregistrement vidéo mis en ligne sur le blog de l’ancien ministre du budget et sénateur UMP Alain Lambert, le rapporteur général du budget (UMP) à l’Assemblée, Gilles Carrez, se dit catastrophé par la politique budgétaire du gouvernement : « C’est à pleurer. »
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Excellente synthèse. Entre 1980 et 2006 la dette a augmenté de 913 milliards et nous avons payé 1147 milliards d’intérêts !
A Ronchonnaire : Vous dites : "Mais quand allez vous comprendre que ce serait encore pire si la politique monétaire était du ressort des politiciens ?" La propagande du dogme est décidémment d’une redoutable efficacité. Il n’y aurait donc qu’une seule et unique voie, celle qui nous conduit dans le mur ? Mais à priori, rien n’interdit de prévoir des règles très strictes encadrant les emprunts d’Etat (% du PIB, investissements...) Et si la France n’avait pas eu d’intérêts à rembourser sa situation comptable serait aujourd’hui sûrement excédentaire.
Vous dites encore : "Il n’y a qu’une solution : la mise sous tutelle du FMI..." Vous avez au moins le sens de l’humour ! Parlez en aux Argentins (et bien d’autres pays) ruinés après le passage du FMI...-
ronchonaire 15 juillet 2008 16:02Je me fonde surtout sur les nombreuses expériences historiques de politique monétaire étatique pour être aussi catégorique. J’ai lancé le défi sur un article précédent mais ce dernier tient toujours : si quelqu’un me trouve un exemple de politique monétaire correctement menée par un gouvernement, quels que soient le pays et l’époque, je suis preneur. Si les pays ont, les uns après les autres, renoncé à leur seigneuriage pour confier la politique monétaire à des banques centrales, ce n’est pas sans raison, ils savent très bien ce qu’il en coûte.
Quant à la mise sous tutelle du FMI, même s’il s’agit d’une boutade, j’en arrive parfois à me dire que ce ne serait pas si idiot que cela, surtout quand on voit la bande de peintres censée gérer notre budget. Franchement, un seul économiste du FMI ferait bien mieux que 1000 Eric Woerth. -
Désolé d’intervenir à nouveau sur le point de la création de monnaie, mais il est un peu compliqué, plus qu’il n’en a l’air. Et comme je suis en général du même avis que sisyphe, autant expliciter nos divergences. C’est d’ailleurs la seule à propos de cet article.
J’ai bien apprécié le commentaire de ronchonnaire, qui a apporté les meilleurs arguments pour la création privée. Pour autant, je n’y souscris pas entièrement non plus.
Ce qui est exact dans le commentaire de ronchonnaire est que la dette est avant tout le résultat d’un déficit budgétaire, que personne n’oblige les gouvernements à avoir. S’ils le pratiquent quand même, on aura soit une augmentation de la dette dans le système actuel, soit une dévaluation de la monnaie dans le système public. Je ne suis pas sûr que cela soit si différent pour le contribuable.
On pourrait par contre regarder pourquoi il y a des déficits budgétaires, mais il y a malheureusement autant d’interprétations que de lecteurs d’AV. Les miennes sont la pratique vaudou consistant à réduire certains impôts à contretemps, et la démographie en général.
Revenons maintenant à la création de monnaie. Elle doit normalement être émise en quantité correspondant aux fondamentaux, c’est à dire proche de la croissance réelle de l’économie. Ce que l’on peut craindre, c’est que l’émetteur, pour toutes sortes de raisons, n’en émette beaucoup trop, en privilégiant ainsi le court terme au détriment du long terme. C’est effectivement une pratique courante, en particulier en France avant le SME.
Ronchonnaire a donc raison de dire "si vous détestez à ce point Sarkozy, pourquoi lui faire confiance là-dessus ?". Il semble mieux valoir que la création de monnaie soit institutionnellement plafonnée, plutôt que la lui confier.
Le biais de ce raisonnement est que cela suppose qu’elle soit confiée à des gens qui se comportent mieux que les politiques. Or en pratique, la création de monnaie a été confiée aux banques, qui l’ont pratiquée en octroyant des crédits, par exemple immobiliers. La nationalisation de fannie et freddie montre en fait que les banques se comportent de manière encore plus irresponsable que les états et que c’est quand même au contribuable de payer à la fin.
En conclusion, oui les états gèrent mal les monnaies, mais ils sont surveillés attentivement, alors que quand les banques font n’importe quoi personne ne dit rien. C’est un problème de contrôle, pas de propriété. S’il n’y a pas de politique honnête pour contrôler la monnaie, il n’y en aura pas non plus pour contrôler les banques, et c’est encore pire.-
Bonjour,
La monnaie est un outil qui permet les échanges. La croissance en tant que telle n’est pas un critère de mesure des échanges, même si on constate très souvent un parallèle entre croissance des échanges et croissance tout court.
La monnaie doit être confiée aux banques privées car ce sont elles qui sont les plus proches des échanges économiques, que ce soit entre personnes privées physiques ou morales.
Je n’ai personnellement pas confiance dans la création de monnaie par l’Etat, parce que les êtres humains sont par définition faillibles, et qu’on pourra toujours tomber sur quelqu’un qui se laissera aller à laisser filer la planche à billet.
Ca fait 30 ans qu’on refuse de regarder en face nos déficits structurels - et à 44% de prélèvements obligatoires, même avec un niveau de services publics très importants, je ne crois pas que ce soit la question des recettes qui soit en cause.
Non, le vrai problème est celui de la dépense, que l’on a laissé gonfler petit à petit comme une boule de neige sans jamais remettre en cause ce qui a été fait avant autrement que par des prise de position partisanes.
Très clairement, si on remettait en cause quelque chose, ce n’était pas parce qu’on avait regardé si c’était efficace ou pas, c’est parce que c’était le camp d’en face qui l’avait inventé.
Nos hommes politiques ont jusqu’à présent été lâches sur ce problème. Il est temps que l’on évalue l’efficacité des mesures que l’on prend. Si telle dérogation fiscale ne fonctionne pas, il faut la remplacer, pas en ajouter une nouvelle.
Bref, prendre cette question à bras le corps. -
@ Forest Ent
je suis bien d’accord que confier la responsabilité de la création de la monnaie à un état, doit se faire sous le contrôle d’un organisme, là aussi, de régulation.
Pas question de laisser ça entre les mains du président (quel qu’il soit), ni d’une seule majorité aux ordres.
Mais au moins, ça aurait l’énorme avantage, avec l’accord, disons des 3/5° des deux parlements (avec un sénat totalement refondu, et réellement représentatif des instances décentralisées), de permettre de financer les travaux d’intérêt général, sans avoir de taux d’usurier à rembourser, et sans dépendre d’organismes privés dont on voit chaque jour, l’impéritie de leur politique à moyen et long terme.
Sans parler du FMI et de la Banque Mondiale, véritables mains armées du libéralisme le plus dur, le plus dérégulé, le plus stupide, le plus meurtrier, qui devraient, comme le préconise Patrick Arthus, "par de nouvelles organisations ayant en charge la régulation des « biens publics mondiaux » que sont l’environnement, la monnaie, les matières premières et les règes sociales." -
Avatar 15 juillet 2008 16:18A l’auteur,
Bonne analyse de la précarité de la situation économique occidentale.
A Forest,
"...les banques se comportent de manière encore plus irresponsable que les états et que c’est quand même au contribuable de payer à la fin."
Je crois que vous avez bien cerné le problème. La situation actuelle dans le domaine banquaire US en est un bon exemple :
"Après la faillite de la banque californienne Indymac, Wall Street s’attend à de nouvelles défaillances de banques et plusieurs victimes désignées semblent installées dans une dangereuse spirale, avec effondrement de leur cours boursier et fuite de leurs clients.
"Le pire est à venir dans le secteur financier. Le conseil que j’ai à donner à un investisseur est de se tenir loin des valeurs bancaires", déclare à l’AFP Stuart Plesser, analyste à l’agence de notation Standard & Poor’s.
Les titres des banques américaines ont subi ces dernières semaines une déroute, qu’est venue accélérer la mise sous tutelle de l’état d’Indymac vendredi soir. Avec ses 32 milliards de dollars d’actifs, cette banque est la plus grosse à faire faillite aux Etats-unis depuis 24 ans.
Un an après le début de la crise du "subprime", la suspicion est désormais générale sur le secteur. Les investisseurs se demandent : "à qui le tour ?" (...)"
http://afp.google.com/article/ALeqM5ihEDS0-CyvVOJfeh2vGsRFADJw_A
Crise des subprimes, de l’immobilier, chute des cours boursiers, craintes justifiées du public qui ferment ses comptes...etc..."Dans le sillage d’Indymac, entre 100 et 150 banques pourraient mettre la clé sous la porte dans les 12 et 18 mois à venir, selon les estimations."
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par Vincent Perrier-Trudov (IP:xxx.x06.120.8) le 15 juillet 2008 à 16H15
La monnaie doit être confiée aux banques privées car ce sont elles qui sont les plus proches des échanges économiques, que ce soit entre personnes privées physiques ou morales.
Je n’ai personnellement pas confiance dans la création de monnaie par l’Etat, parce que les êtres humains sont par définition faillibles, et qu’on pourra toujours tomber sur quelqu’un qui se laissera aller à laisser filer la planche à billet.
Tandis que, donc, vous avez toute confiance dans les êtres humains qui dirigent les banques privées, qui, eux, sont infaillibles, et qui, comme on le voit depuis 30 ans (et comme on le vit actuellement, avec les répercussions mondiales de la crise des subprimes), ne font jamais d’opération hasardeuse.
Finement raisonné : hélas, les faits vous donnent entièrement tort. -
ronchonaire 15 juillet 2008 16:48Forest, je ne vous savais pas aussi orthodoxe en matière de politique monétaire ! Friedman n’aurait sans doute pas renié votre paragraphe sur la création de monnaie...
Plus sérieusement, et pour répondre aussi au commentaire de Vincent Perrier-Trudov, il faut distinguer la politique monétaire de la création monétaire elle-même.
La politique monétaire est du ressort des Banques Centrales, qui créent de la monnaie centrale et fixent son prix (les fameux "taux directeurs"). En théorie (c-a-d selon les réglements en vigueur), la création de monnaie de second rang par les banques commerciales est strictement encadrée et doit suivre d’assez près la création de monnaie centrale par la Banque Centrale.
Mais la filouterie humaine étant ce qu’elle est, les banquiers ont trouvés plusieurs moyens (par le biais "d’innovations" financières) de contourner ces réglements et de créer en pratique beaucoup plus de monnaie que prévu. A partir du moment où le système financier est devenu complètement déconnecté de l’économie réelle, il devenait extrêmement difficile à contrôler, d’où les problèmes actuels.
C’est pourquoi il est urgent de revenir à cette orthodoxie monétaire, qui était d’ailleurs l’argument majeur de la création de la BCE et du passage à l’euro (avec les résultats que l’on sait) ; remettons les banquiers à leur place et demandons-leur de faire uniquement ce pour quoi ils existent : financer l’économie réelle.
Sisyphe,
Même avec les mécanismes que vous proposez, on ne pourrait éviter les dérapages observés par le passé ("surproduction" de monnaie, d’où hyperinflation et dévaluation) pour la bonne et simple raison que les politiciens ont pratiquement tous la même vision de la politique monétaire, quel que soit leur bord politique. Autrement dit, même en exigeant les 3/5 du Congrès, vous auriez une forme de consensus qui se créerait pour faire chauffer la planche à billets.
Quant au FMI et à la Banque Mondiale, renseignez-vous un peu ; vous apprendrez notamment les différences entre ces deux institutions, qui ne font pas du tout le même métier. Tout ce qu’ils font n’est pas dénué d’intérêt, même si nul ne peut nier que des erreurs ont été commises. Le problème du FMI notamment, en tant que "gendarme" de la finance internationale, vient du fait que, comme pour tous les gendarmes, on voit toujours les crimes qu’il ne parvient pas à empêcher, jamais ceux qu’il a permis d’éviter. -
@ ronchonnaire
Je ne crois pas avoir écrit que Friedman n’avait écrit que des bêtises. Il n’est pas plus responsable des friedmaniens que Marx des marxistes ou Freud des freudiens. -
A Ronchonnaire : Je partagerais volontiers votre point de vue si le système actuel de création de monnaie s’avérait efficient et s’il servait l’intérêt général. Toutes les crises, dont la très sévère actuelle, ne sont-elles pas les conséquences de deux facteurs majeurs :
- Création excessive de monnaie par le système bancaire ;
- Spéculation effrénée.
La masse monétaire a augmenté de 10% en zone euros en 2007. Le PIB de 3,5%...
Hélas, ce sont encore les "masses laborieuses" qui vont payer pour les excès de la finance et des banques associées.
Maurice Allais prix Nobel d’économie disait la chose suivante : "Toute création monétaire doit relever de l’Etat et de l’Etat seul..." "Par essence la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable à la fabrication de monnaie par les faux monayeurs. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents."
Comment l’Etat pourrait-il faire plus mal ? Planche à billets, inflation ? Aujourd’hui nous avons une très grave crise économique et en plus l’inflation.-
Exact.
La spéculation rajoutant, évidemment, ses effets à cette crise.
Par ailleurs, cet article ne parle pas seulement de la création monétaire, mais également du transfert des richesses du salariat vers les richesses du capital.
Curieux que personne n’ait relevé cet aspect.
Il parle, également, puisqu’on m’a reproché d’y "mêler" Sarkozy, de la politique menée par celui-ci et son gouvernement, dans le droit fil libéral, de l’attaque brutale du système social, alors qu’il dépénalise le droit des affaires ; il m’a donc semblé tout à fait légitime de relier ces faits ensemble, tant ils participent de la même logique de privatisation des bénéfices, de socialisation des pertes, et d’un système global totalement dérégulé, qui détourne les richesses produites par la très grande majorité, au profit d’une toute petite minorité.
Quant au FMI, je ne sais pas quelles dérives il a pu éviter ; en revanche, on connait parfaitement toutes celles qu’il a provoquées ; tant dans toute l’Amérique du Sud (comme l’évoque un lien dans l’article) qu’en Afrique, et généralement, dans tous les pays émergents. -
Vous avez tout à fait raison d’insister sur ce point. A l’origine il y eut la libéralisation des capitaux (Bérégovoye il me semble) et l’arrivée massive des fonds de pension et fonds d’investissement avec des exigences de rentabilité des capitaux investis de plus en plus folles (15% devient la norme minimale). Or pour délivrer une telle rentabilité quelles sont les variables d’ajustement dont disposent les Entreprises ? La masse salariale et les investissements. Gel des salaires, délocalisations...
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Pour rebondir sur la question soulevée apr Sysiphe des choix en matière de distribution du profit issu de la production
a) d’abord un écho d’aujourd’hui, relatif à l’impôt sur la fortune, je cite Le Parisien :
EN HAUSSE de 6 %, le nombre d’assujettis à l’impôt sur la fortune (ISF), en 2008, sera de 548 000, a annoncé hier le ministère du Budget. Le montant attendu de l’impôt sera, lui, de 3,75 milliards d’euros contre un peu plus de 4 milliards l’an dernier. Cette baisse est la conséquence des avantages fiscaux inscrits dans la loi Tepa, notamment sur les investissements dans les PME et les plafonnements sur les résidences principales
b) ensuite un rappel des taux d’imposition sur le revenu, chiffres de 2005 :
le taux d’impôt sur le revenu rapporté au PIB était en France de 7,6% (donc du PIB)
en Allemagne le même taux était de 9%
aux Etats-Unis il était de 10%
au Royaume-Uni il était de 10,8%
la moyenne dans l’OCDE (qui inclut des pays à faible imposition hors Europe) était de 9,8%
On retrouve les mêmes ordre de grandeur dans cette analyse 2007 à partir des Statistiques des recettes publiques des pays membres de l’OCDE 1965-2006.
Alors qu’inversement, comme cela est souvent rappelé, la France était dans le haut du tableau en matière de pression fiscale d’ensemble (voir ce graphique)
Au total, comme l’indique Sysiphe, on a depuis 35 ans tendu à reporter de plus en plus le besoin de financement de la sphère publique en procédant à une redistribution au détriment des bas revenus (augmentation de la TVA, des taxes sur l’essence etc.) et au profit des riches (baisse de l’impôt sur le revenu, baisse de l’ISF dans le passé récent) et des entreprises (baisses de charges diverses etc.) et du capital (baisse ou suppression de taxes et impôts sur les transaction en actions, "pour le bien de la compétitivité de la place de Paris" ou "pour le bien de l’attractivité (financière)" etc.
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L’Etat en faillite, ou la faillite d’une politique ? j’vois pas la différence, à bétot à la soupe pop
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@ Sysiphe,
Vous me faites dire ce que je n’ai pas dit.
L’Etat n’est pas le bon niveau pour le pouvoir de création monétaire. Les banques privées sont le bon niveau car elles sont au plus proches de l’évolution des échanges - source de la demande en monnaie.
Mais cela ne veut pas dire qu’il faut qu’elles soient hors de contrôle. Il n’y a pas d’un côté une création étatique soumise ou non à une n-ième commission, et de l’autre la jungle de privé.
La bonne solution serait plutôt une convergence des bonnes pratiques des plus importantes banques centrales mondiales, quant aux garanties qu’elles réclament aux banques, tant du point de vue quantitatif, que du point de vue de leur gouvernance.
Mais, encore une fois, ce n’est pas cela qui résoudra le problème de la dette. Il faudrait plutôt passer par cela.
Ensuite, sur la dérive de la répartition des profits entre travail et capital, je partage tout à fait votre constat. Et je rajouterai ceci : cette dérive vers une récompense toujours plus forte du capital se fait trop souvent au détriment de l’investissement.
On a donc à la fois une dérive de la répartition du travail vers le capital, et du long terme vers le court terme, ce qui n’est pas réjouissant.
Seule l’Union Européenne a la taille critique pour être en mesure d’imposer de nouvelles règles au système financier. Encore faut-il que ceux qui en dénoncent les dérives cessent de la prendre pour cible, pour au contraire se rendre compte de la fantastique opportunité qu’elle offre.
Il suffit pour cela d’élire des représentants qui défendent réellement l’intérêt général, et pas uniquement celui des grandes entreprises, ou des caciques qui se répartissent le monopole de la compassion, en se contentant de distribuer de l’assistance.
Et sur cette nouvelle génération d’hommes politiques, j’ai ma petite idée...
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à Vincent Perrier-Trudov
Le bon niveau n’est surotut pas celui des banques privées, surtout en l’absence de séparation entre les métiers et sans régulation comme actuellement. C’est comme ça qu’on a abouti depuis 20 ans à une série de crises financières massives, chacune liée à une création de liquidités sous forme de titres sans rapport avec la création de richesse qu’aurait impliqué la croissance des PIB.
Espérons que nous sortirons de ce système foldingue que vous paraissez défendre.
Le bon niveau c’est celui des banques centrales, à condition qu’elles s’en tiennent à des règles très strictes à la matière et surtout n’interviennent plus pour sauver des acteurs qui ont dérivé.
Malheureusement, à chaque crise les banques centrales et le FMI finissent par investir des sommes ahurissantes pour sauver des acteurs financiers qui ont dérivé (et enrichi quelques millionnaires de plus), car quand le crash serait trop grand elles ne peuvent plus se permettre de mesures drastiques qui entraîneraient une crise encore plus grave, au détriment de tous. En attendant l’argent public éponge à chaque fois les dettes privées (les prêts des banques centrales en pareil cas devenant vite des dons à court - moyen terme).
Il est donc nécessaire de réguler les circuits financiers avec une stricte supervision par les banques centrales et non avec des banques centrales qui créent de la monnaie pour sauver des acteurs d’un système financier irresponsable.
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Forest Ent écrit : ""on aura soit une augmentation de la dette dans le système actuel, soit une dévaluation de la monnaie dans le système public. Je ne suis pas sûr que cela soit si différent pour le contribuable. ""
Sauf que le contribuable c’est un concept. Vous aurez remarqué que dans un pays comme la France, il y a des riches et il y a des pauvres. Et pour eux, quoiqu’on en dise, il y a une grande différence entre dévaluation de la monnaie d’un coté et augmentation de la dette de l’autre.
D’autant que, si pour lutter contre l’augmentation de la dette on n’a rien trouvé de mieux que de réduire les dépenses, c’est à dire essentiellement les services publics, les pauvres sont les grands perdants sur tous les tableaux. On n’imagine pas la BCE, cette institution de riches faire une politique favorable aux plus démunis.
VP Trudov pour rester dans la même veine, écrit : ""Non, le vrai problème est celui de la dépense"".
Je voudrais qu’on m’explique pourquoi, quand un particulier dépense, c’est bon pour l’économie, mais quand un Etat dépense, cela est censé ne plus marcher. Pourtant, les dépenses de l’Etat ce n’est pas de l’argent fichu en l’air, du pouvoir d’achat perdu : au contraire, les salaires des fonctionnaires alimentent la demande, etc. On est keynesien ou on ne l’est pas, mais ce keynesianisme sélectif est pour le moins suspect. En vérité, tous ces discours au sujet de la dette ne sont que sophismes et catéchismes.Quelqu’un versé dans ces problèmes économiques pourrait-il répondre à ma question : que se passerait-il si les Etat avaient le droit d’emprunter auprès des banques ? Il me semble que c’est une question qui a du sens pour des gens qui prétendent gérer l’Etat comme une entreprise privée. Là encore, on baigne dans la contradiction la plus ubuesque. Nul doute qu’une analyse sur ce sujet ferait découvrir des choses intéressantes.
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Le faux argument des déficits publics
"… il en va pour l’Etat comme pour un particulier : tout dépend de l’usage des fonds. S’endetter pour acheter une maison n’a pas exactement la même conséquence que de s’endetter pour faire la fête ou s’acheter un costume. Or une grande partie des dépenses publiques sert à investir. Payer des fonctionnaires de l’éducation nationale, c’est assurer l’avenir des enfants et des jeunes, ceux qui construiront le pays demain. Payer des fonctionnaires de la recherche, c’est aussi assurer l’essor futur de la nation... En revanche, réduire l’impôt des plus riches, qui vont épargner, c’est creuser les déficits qui seront comblés par l’emprunt public... d’ailleurs souscrit par ces ménages très aisés : il y gagnent donc deux fois. Accroître les aides publiques aux entreprises, qui se chiffrent déjà à 65 milliards d’euros en 2006 (10) (plus que le déficit budgétaire), alors qu’une partie des ressources part en placements, relève également d’un non-sens économique. C’est là que des économies peuvent être réalisées, en n’accordant des aides qu’aux entreprises innovantes et productrices d’emplois, et en contrôlant leur utilisation."
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Et ta mère, elle en a expulsé combien des merdes nazillonnes dans ton genre de son fondement ?
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"Jusqu’à quand et jusqu’où les citoyens français accepteront-ils de se laisser ainsi dépouiller de leurs richesses et de leurs droits ?
Jusqu’à quand l’Europe libérale de Barroso pourra-t-elle continuer sa casse sociale, en s’alignant sur un modèle libéral que tous les analystes compétents savent désormais définitivement nuisible ? " ,
écrit l’auteur
on comprend mieux les raisons pour lesquelles la droite française , en lisant ces conneries précédées d’un texte aux allures scientifiques, gagne contre la gauche sur le terrain idéologique.
sinon, promenez vous plus souvent . vous apprendrez à vous estimer heureux d’être encore parmi les rares privilégiés de cette planète.
ou alors , changez de cause et de peuple...si vous êtes vraiment un homme de gauche , ce doit être possible . non ?-
ça veut dire quoi, ces réflexions stupides ?
Vous avez des arguments à avancer, ou seulement ce genre d’assertions dénuées de sens ? -
"Entre 1983 et 2006. D’après la Commission européenne, au sein de l’Europe cette fois, cette part a chuté de 8,6 %. Et, en France, de 9,3 %.
En évaluant ce transfert de richesses, le PIB de la France s’élevant à près de 1 800 milliards d’euros. « Donc il y a en gros 120 à 170 milliards d’euros qui ont ripé du travail vers le capital », calcule Jacky Fayolle, ancien directeur de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES). Soit, même avec des estimations basses, plus d’une dizaine de fois le déficit de la Sécurité sociale (12 milliards) et une vingtaine de fois celui des retraites (5 milliards)."
L’épouvantail de la dette ne sert qu’à faire passer la soi-disant nécessité des réformes, ces régressions sociales qu’aucune analyse économique sérieuse ne peut justifier... On nous bassine sans arrêt avec le passif de la dette sans jamais mentionner les actifs c’est-à-dire les richesses accumulées par l’État qui se traduisent positivement pour la population en terme de santé (hopitaux, sécurité sociale) d’éducation de mieux-être etc..
Quand aux 9,3% du PIB de part des salaires qui ont ripé des poches des salariés et des chômeurs vers celles des riches ce vol manifeste qui fut au coeur de la campagne de Besancenot je serais très heureux de voir la gauche classique s’en emparer.
Et exiger que cette répartition à rebours soit annulée et ces 120 à 170 milliards utilisés pour combler les trous et augmenter les salaires. Il faut en faire un programme de gouvernement... Il y a encore du boulot lorsque l’on sait que la gauche et notamment Ségo n’en n’ont pas soufflé mot jusqu’à maintenant...
Ce fait indéniable et connu de tous les économistes doit être placé au coeur de la lutte politique et des exigences populaires !-
Sarkozy pourrait aisément etre nommé président des dépenses publiques... On finit par ne plus compter les multiples gaspillages à 6 ou 9 zeros ...
entre la sarkomobile blindée a 150 000 euros ,
http://www.impots-utiles.com/la-sarkomobile-blindee-a-150-000-euros-sera-livree-le-14-juillet.php
le regroupement de la DST et des RG qui va couter 366 millions..
http://www.impots-utiles.com/le-siege-des-rg-a-coute-121-millions-d-euros-de-plus-que-prevu.php
etc... et la liste des "faux frais" de l’Etat dépensier aux caisses vides est encore longue...
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Un vai conte pour enfant ...
c’est un programme pour Kim Il Sung ? par un Sysiphe - Besancenot ?
la dépense publique est à 53 % de PIB quand la moyenne européenne est à 48 ; les 5 points d’écart font 150 milliards Eur
la retraite à 60 ans , 58 réelle décidée en 1982 alors que les démographes connaissaient le papyboom de 2005 est une catastrophe
un taux d’activité de 41 % de la population quand il est de 45 % pour l’Allemagne et l’Angleterre, de 50 % aux USA et au Japon
une gabegie de la formation professionnelle à 25 milliards Eur régulièrement dénoncée jamais traitée
une ISF qui a fait fuir autour de 200 milliard de capital qui aurait dû être investi en France
on continue ? il n’y a pas un pays plus socialisé que la France
aller chercher du budget dans la fraude fiscale , il faut vraiment le faire !!!
peut être vaudrait il mieux que vous en restiez à vos bandes dessinées ...-
Ecoutez, mon vieux, continuez à gober et à nous ressortir votre discours formaté : tous les faits et chiffres avancés dans cet article sont irréfutables, que ça vous plaise ou non.
Et, oui, il y a, dans l’argent à récupérer par l’état, notamment dans la fraude fiscale, largement de quoi couvrir le déficit du budget.
Que ce ne soit pas votre choix, ça me parait clair ; le problème c’est qu’en suivant le genre de choix que vous préconisez, on court tout droit à la catastrophe, comme on le voit partout, et qu’on contribue à la gabegie, à l’aggravation des inégalités, au démantèlement des systèmes sociaux.
Si vous n’êtes pas assez intelligent pour le comprendre, laissez tomber les bandes dessinées, et regardez autour de vous : merci. -
à lerêveur
C’est amusant : on dirait un tract compilant les slogans de l’UMP, avec les mêmes approximations grossières
Je croyais pourtant qu’il n’y a pas de campagne électorale en ce moment ? -
Vous avez-vu madame Ssissyphe le poste de Monsieur Lerèveur ... ? Etonnant non ?
Rocla des Rolesques ...-
L’article tire dans toutes les directions sur des sujets difficiles. Il y aurait matière à en dire des tonnes sur tous, mais j’en choisis un que l’on entend en effet pas si souvent :
"Mais, au-delà de la dette, ce qu’il faut également savoir, c’est que la politique globale du système libéral a, également, provoqué, le transfert, vers les revenus du capital, d’une énorme part des revenus du travail."
Ce qui est drôle c’est que dans le lien même fourni, il est expliqué que les USA et le Royaume Uni, soit les pays représentant aux yeux de beaucoup le diable libéral en personne, sont les seuls pour qui justement la part des salaires dans les revenus n’a pas baissé ! L’art de dire tout et son contraire dans une même phrase, du moment que cela va dans le sens du plaidoyer. D’ailleurs l’auteur du lien, conscient du "problème" tente de justifier comme il peut : "oui bon... on a trouvé pourquoi : c’est parce que entre 1980 et 2005, la part des hauts salaires est passée de 4,4% à 8% aux USA... Et les hauts salaires c’est comme si c’était... heu... du profit hein ? Donc ça compte pas ! Vous me comprenez ? " . Une bonne poilade quoi ! Et pour crédibiliser son argument, il (encore l’auteur du lien) "oublie" de dire que la pyramide des salaires de l’insee a évolué exactement de la même manière en France sur cette période ! Je ne veux pas dire qu’analyser l’évolution de la part des salaires est inintéressant, au contraire ça l’est et c’est une plutôt bonne idée que Sisyphe nous propose là. Mais attribuer la baisse au "système libéral" sans plus d’analyse et d’arguments, et sans avoir lu au delà de la deuxième page du lien fourni comme source c’est pour le moins léger.
Je ne sais pas moi, le temps des vendanges approche : si un vignoble décide de ne plus avoir recours à des vendangeurs mais utilise une machine à vendanger, effectivement la part des salaires va baisser dans les revenus du vignoble. Mais que doit on en conclure ? Que les exploitants sont donc d’affreux libéraux qu’il faut mettre au cachot ? Qu’il faut mettre le feu aux machines à vendanger ? Taxer l’exploitant pour le "punir" de ne plus utiliser son vieux pressoires en chêne, qui nécessitait l’embauche d’un assistant au cuvage ? Si quelqun pouvait m’expliquer où on veut en venir je lui en serai gré. Les chiffres sont intéressants mais il ne faut pas essayer de leur faire dire n’importe quoi.
-
"Mais, au-delà de la dette, ce qu’il faut également savoir, c’est que la politique globale du système libéral a, également, provoqué, le transfert, vers les revenus du capital, d’une énorme part des revenus du travail."
Ce qui est drôle c’est que dans le lien même fourni, il est expliqué que les USA et le Royaume Uni, soit les pays représentant aux yeux de beaucoup le diable libéral en personne, sont les seuls pour qui justement la part des salaires dans les revenus n’a pas baissé ! L’art de dire tout et son contraire dans une même phrase, du moment que cela va dans le sens du plaidoyer.
L’explication en est donnée, claire et nette :
Les principales exceptions à cette tendance sont les Etats-Unis et le Royaume-Uni, où la part salariale reste
grosso modo constante à long terme. Ce constat va apparemment à l’encontre des représentations faisant de
ces deux pays les champions des politiques néo-libérales. Ainsi la progression du salaire moyen au
Royaume-Uni est plus élevée qu’en Europe ou qu’en France. Mais c’est l’exemple des Etats-Unis qui
permet de tirer les choses au clair. Le maintien de la part salariale dans ce pays constitue unvéritable
paradoxe, dans la mesure où le pouvoir d’achat de la majorité de la population n’a pas progressé, en tout cas
beaucoup moins que la productivité du travail. Dans ces conditions, la part salariale devrait baisser, alors
qu’elle ne baisse que modérément, de 3,5 points entre 1980 et 2005.
Le mystère a été éclairci par deux économistes, Ian Dew-Becker et Robert Gordon qui se sont demandés
« où allait la productivité ». Leur réponse est simple : les gains de productivité ont été en grande partie
captés par une mince couche de bénéficiaires de très hauts salaires qui sont tellement élevés qu’ils devraient
être considérés comme une captation de profit, même s’ils conservent formellement la nature d’un salaire.
On laisse donc de côté ici les revenus du capital, comme les fameuses stock options. Ce phénomène pourrait
être considéré comme marginal mais il atteint en fait des proportions considérables. Ainsi la part du revenu
national allant au 1 % des salariés les mieux payés est passée de 4,4 % à 8 % entre 1980 et 2005, soit une
captation de 3,6 points de PIB qui monte à 5,3 points si on considère les 5 % des salariés les mieux payés.
Si
on défalque ces très hauts salaires, on obtient une évolution comparable à ceux de l’Union européenne
(graphique 2).
Il faut savoir lire !
On sait très bien qu’en calculant une moyenne, en y intégrant une hausse exceptionnelle des hauts revenus, on peut avoir des chiffres donnant une progression de l’ensemble, quand ce n’est pas le cas, et qu’il y a stagnation des moyens et bas revenus : n’importe quel statisticien peut t’expliquer celà.
Donc, faux argument.
Au suivant. -
Le seul problème de ton "statisticien", c’est qu’il défalque les 1% pour les chiffres des états unis mais que’il ne le fait pas pour ceux de l’europe ! Comme ça il arrive pile à la même courbe et le mystère est éclairci !
L’étude qu’il cite sur Gordon & co, vas la lire elle n’est absolument pas faite par comparaison avec les chiffres d’autres pays, mais pour déterminer dans quelles poches se retrouvent les gains de productivité au final, étonné que justement elles ne se retrouvent pas dans la part des profits. Enfin bon c’est ton article c’est toi qui vois. -
à domino30
Je trouve votre contestation étonnante, elle me paraît rappeler certaines méthodes devenues très répandues qui consistent à mettre en avant des contestations censément factuelles sur tel ou tel point secondaire pour remettre en cause l’idée principale.
L’article cité par Sysiphe commence par citer une étude de Banque des Règlements Internationaux au titre explicite (The global upward trend in the profit share). Leur conclusion "Profits growth has been strong in many developed economies in recent years, and the profit share – the share of factor income going to capital – has been high compared with historical experience". La commission européenne est arrivée à la même conclusion dans son rapport annuel. Peut-être pourriez-vous infirmer de manière argumentée et chiffrée les conclusions de la Commission européenne et de la Banque des Règlements Internationaux ?
Part ailleurs, pour la France, la part des salaires dans le revenu des entreprises est selon l’INSEE inférieur de 9 points à ce qu’elle était au début des années 80, inférieure de 5 points à ce qu’elle était dans les années 60 (48,9% contre 53,6%). Ceci alors que les salaires des dirigeants ont explosé depuis une dizaine d’années (ce qui réduit d’autant la part pour les autres, quand certains dirigeants gagnent plus de 300 SMIC annuels) et alors que le ratio des dividendes à la valeur ajoutée brute est passé de 5 à 7% il y a 10-15 ans à 14 ou 15% maintenant (14,4% en 2006, 15,4% en 2007)... La valeur ajoutée est directement liée aux gains de productivité, et on a bien une part décroissante versée au salariés et une part croissante distribuée comme profit aux actionnaires.
Si vous avez des chiffres qui disent le contraire, s’il-vous-plaît, faites nous en profiter.... -
Le pouvoir s’est l’argent, notre argent. Qu’elle est la valeur d’une monnaie sans le travail des hommes ?
Qui détient notre argent le fait travailler pour son profit ? Qui a racheté les anciens monopoles d’état ?
Qui gouverne la banque centrale ? Qui provoque des guerres ? Qui spécule sur les produits alimentaires, sur le pétrole ? Qui a détruit le marché de l’immobilier et a poussé à la ruine des foyers américains ? Qui finance les candidats au présidentiel ? Cette belle mécanique n’est pas l’oeuvre d’un homme, mais une société de personnes dont leurs seuls intérêts communs sont l’argent pour l’argent. Des personnes qui ont amasé asser d’argent pour nourrir un pays pendant plusieurs decennies.
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@ Leréveur, "la dépense publique est à 53 % de PIB quand la moyenne européenne est à 48 ; les 5 points d’écart font 150 milliards Eur"
Les dépenses publiques représentaient 51,78% du PIB en 1985, 52,37% en 2007... Soit 0,59% d’augmentation en 22 ans !
Par ailleurs excepté en 2002 et 2003, le taux de croissance des dépenses publiques a toujours été inférieur au taux de croissance de l’économie...
depuis 2002 au contraire, les dépenses publiques qui compensaient en partie la croissance molle de l’économie ralentissent. Ceux qui en paient le prix fort sont avant tout les salariés et les chômeurs...
Par ailleurs la dette française (63,9% du PIB) est un peu sous la moyenne de la zone euro (66,4%) comparable à celle de l’Allemagne (65%), plus faible que celle de l’Italie (104%) ou de la Belgique (84,9%)
Il est vrai que l’Espagne ou l’Angleterre ont des taux d’endettement moindres (et des infrastructures médicales et sociales sans comparaison avec celles de la France !)
Cessez donc de jouer sur la peur et exigez qu’on rende au peuple les au moins 170 milliards d’euros qu’on lui vole chaque année....
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@ Donino 30, "e ne sais pas moi, le temps des vendanges approche : si un vignoble décide de ne plus avoir recours à des vendangeurs mais utilise une machine à vendanger, effectivement la part des salaires va baisser dans les revenus du vignoble."
Tout à fait ! Et ça veut dire qu’au village d’anciens vignerons qui gagnaient leur vie en travaillant sont en train de crever de faim alors que les profits du vignoble explosent grâce à la mécanisation...
Ce que j’en tire comme conclusion... C’est que pour qu’une société soit juste il faut que chacun au village puisse vivre du vignoble...
Autrement dit les moyens de production sont à tous et les profits doivent être répartis égalitairement entre tous...
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Oui, et en 1988 il était à 50%. Et si vous remontiez encore un tout petit peu plus dans le temps en 1980 il était à 45%. On peut dire que vous avez eu de la chance en choisissant votre année de référence, pile au sommet d’une jolie bosse qui a suivi la gabégie de l’arrivée de Mittérand au pouvoir. voici un graphe de l’insee, en page 6 du lien fourni ci dessous. Vous avez raison : qu’on baisse enfin ce taux et que l’on nous rende notre argent. www.insee.fr/fr/indicateurs/cnat_annu/base_2000/documentation/publicat ions/ECOFRA04-dette.pdf
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A Domino30,
Entre 1991 et 1996 La dette publique passe de 36% à 58% du PIB (Sarko ministre du budget entre 1993 et 1995)... Ca vous va mieux comme chiffre....
Quand à défendre le bilan de la gauche classique à l’origine des privatisations et de la libéralisation des capitaux, sans oublier la destruction de l’échelle mobile des salaires en 1982, salaires jusqu’alors indexés sur le coût de la vie tandis que cette même indexation fut honteusement instaurée par Strauss-Khanh pour les capitaux des actionnaires rentiers en 1997.... -
"Tout à fait ! Et ça veut dire qu’au village d’anciens vignerons qui gagnaient leur vie en travaillant sont en train de crever de faim alors que les profits du vignoble explosent grâce à la mécanisation..."
Heu... Le prix de revient pour le vigneron est passé de 9500€ par hectare à 6000€ / hectares pour les crus, entre autres grâce à la mécanisation ! Beaucoup de vignerons sont dans une situation dramatique c’est vrai, mais absolument pas à cause de la mécanisation ! Elle serait pire... Les ventes à l’export sont en effondrement littéral, et le mot est faible depuis 8 ans, voilà la cause.. Je ne sais pas ce que vous entendez par les "profits du vignoble", puisque un vignoble n’est pas une entité juridique privée, je suppose que vous parlez des coopératives ? Beaucoup sont aussi à l’agonie, et serrent donc encore plus le cou à leurs vignerons adhérents en leur imposant des prix à l’hectolitre plus que ridicules. Je ne connais pas la solution à cette crise, mais pourquoi dites vous des choses comme ça ??? Enfin bon, ce n’est pas le sujet de l’article de Sisyphe, laissons cela.
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" Entre 1991 et 1996 La dette publique passe de 36% à 58% du PIB (Sarko ministre du budget entre 1993 et 1995)... Ca vous va mieux comme chiffre...."
Je ne crois pas que nous nous autoconvaincrons ce soir jaja je voulais juste montrer avec le graphique qu’il y avait eu une rupture soudaine, que les choses n’ont pas toujours été ainsi et que nous n’étions pourtant pas un pays malheureux et sous développé en 1980. ça n’est pas une preuve de quoi que ce soit, mais c’est toujours bon à savoir. Bonne soirée. -
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Le même tour de passe passe que dans les pays capitalistes fut réalisé en URSS. Incompétents les oligarques soviétiques ? Pas du tout....
A Odessa, par exemple, dès les années 20, les ouvriers du chantier naval disaient "Le chantier à nous, les bateaux sont à eux, blague répandue sur tout le territoire russe, remaniée en fonction des diverses situations...
Les nomenklaturistes et surtout leurs enfants sont aujourd’hui, avec le temps, devenus les capitalistes talentueux (et maffieux) encensés par nos grands magazines économiques....
Ils sont bien conscients d’avoir réussi à baiser tous les autres... comme nos capitalistes à nous ! Gud vous devriez les admirer car eux ont largement su dépasser le stade du manche de pioche pour faire suer le burnous.... -
" Les nomenklaturistes et surtout leurs enfants sont aujourd’hui, avec le temps, devenus les capitalistes talentueux (et maffieux)"
Sauf qu’ils n’ont pas attendu que le mur de berlin tombe pour devenir mafieux... Otez moi d’un doute chers concitoyens, il y a quelqun ici qui envie les soviétiques des années 50-80 ??? Je me demande combien de fois il faudrait que l’histoire se répète pour que le noyau dur d’agoravox en tire des enseignements. Plus important que de critiquer le système actuel, il faudrait pouvoir faire référence à un système moins mauvais qui a fonctionné sur quelques décennies, en plusieurs millénaires d’histoire. Au moins une fois. Et là bizarrement il n’ya plus personne pour l’ouvrir : "oui mais nous on est plus malin que les autres on va inventer un truc génial qui n’a jamais existé et ce sera merveilleux... quoi exactement ? ben on sait pas mais ce sera pas capitaliste et ce sera super vous verrez". C’est amusant et triste à la fois... -
à domino30
A propos de la gabegie de certains présidents ou premier ministres : le besoin de financement des administrations publiques était en 1981-1986 de l’ordre de 2,5 à 3% du PIB, ave une croissance atone.
Pourriez-vous nous rappeler le chiffre équivalent en 2007 avec 2,2% de croissance ? C’était bien 2,7% non ?
(non compte tenu de quelques milliards glissés sous le tapis, voir par exemple le rapport de la Cour des comptes concernant les comptes sociaux de la nation).
Devons-nous comprendre que vous considérez que M Sarkozy s’est livré à une gabegie ?
-
Les chiffres disent exactement le contraire, le demeuré : tu ne sais même pas lire, en plus ?
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C’était Sisyphe, en direct de Corée du Nord, où il a trouvé refuge, et pris des cours accélérés d’économie.
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Et sinon, peripate, depuis chez les néocons, sur le sujet, ce lien,
et celui là
Toujours pas de réaction ??
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A Péripate,
Sysyphe a écrit :
"et d’un système global totalement dérégulé, qui détourne les richesses produites par la très grande majorité, au profit d’une toute petite minorité."
Donc vous êtes de mauvaise foi car écrire cela en Corée du Nord aurait été jugé comme une attaque voilée contre le Parti et son immense et lumineux camarade dirigeant et contre sa politique économique infaillible...
Donc pour ma part c’est clair Sisyphe est bien parmi nous et en plus son article est intéressant et mériterait des critiques mieux fondées de votre part...
Sur ce bonne soirée à toutes et à tous.. -
@ Sisyphe
Tu ne devais pas pertuber les dogmes friedmanien de Péripape , qui pense sans doute que R.Reagan, en proclamant :« L’état n’est pas la solution mais le problème » , n’allait pas encore assez loin... -
Je voudrais bien avoir des dogmes friedmaniens, pour vous faire plaisir... ça a l’air si important ! Peut-être pourriez vous me conseillez un ouvrage de cet auteur, que vous avez l’air de si bien connaitre (en français, svp, je me fatigue vite à lire l’anglais). A moins que vous ne teniez tout votre savoir d’officines alter-mondialistes, du genre de celles dont vous truffez les liens dans vos posts ? Auquel cas, ne vous fatiguez pas, les référencements circulaires ne m’intéressent pas.
-
Sisyphe vient de nous démontrer qu un cheval bon marché était un cheval rare, donc cher, et ce de brillante façon. Félicitations !
La meilleure manière de ne pas faire de déficit, étrangement, ça constiste à ne pas dépenser plus qu on ne gagne. La gestion budgétaire de l Etat n aide cependant pas à remplir cet objectif, car à chaque niveau, on a tendance à arrondir au chiffre supérieur pour se donner de la marge. L accumulation de ces deltas d approximation mène à une inflation budgétaire qui pèse sur l ensemble de l économie, à tel point que l Etat n arrive plus à connaitre précisément le nomhbre de ses salariés. Ajouter à cela l obligation d empathie qui mène à faire des choix d investissement structurellement couteux (soutien d activités dépassées) et la nécessité de se maintenir au pouvoir (populisme).
L accumulation des charges oblige le secteur privé, qui lui n a d autre choix que de s adapter aux réalités d un marché qui s internationalise, à investir sur des machines. Plus les charges sont élevées, plus ce transfert se fait de façon drastique, à tel point que les services se deshumanisent (répondeurs téléphoniques, self service..). La France, championne des prélèvements, devient aussi championne de productivité et exclut les moins qualifiés du marché du travail. Voici très shematiquement le puzzle remis dans l ordre.
Je suis surpris dans l épisode financier de la fiction de l auteur, de ne voir aucune mention de la nationalisation du secteur bancaire sous Mittérand. C est de cette époque que l on doit la puissance du secteur bancaire français et l absence de réelle concurrence, ayant créé alors un oligopole de fait.-
Des circonlocutions et des allégories qui ne répondent en rien aux problèmes évoqués :
- la privatisation de la monnaie
- le transfert des revenus du salaire vers le capital
- la totale dérégulation qui provoque la crise économique et financière actuelle
- la dépénalisation du droit des affaires
- l’attaque brutale contre le système social
- les niches fiscales bénéficiant aux plus aisés
- l’absence de mesures contre les 40 milliards annuels de fraude fiscale
- le total échec du système global confié au privé, qui conduit à l’aggravation des inégalités
- la spéculation qui ajoute à la crise globale.
Bref, fifilafiloche essaye de noyer le poisson pour justifier ses vieilles lunes néocons et ultralibérales dont il est un des derniers défenseurs, mais ne répond toujours pas à la question :
- êtes vous patron, actionnaire, rentier, banquier, ou tout simplement affidé à l’UMP, fifilafiloche ? -
par fifilafiloche (IP:xxx.x19.26.202) le 15 juillet 2008 à 23H11
L accumulation des charges oblige le secteur privé, qui lui n a d autre choix que de s adapter aux réalités d un marché qui s internationalise, à investir sur des machines.
Celle là, il faut quand même la garder ; elle vaut son pesant d’actions !
Pour fifilafiloche, le secteur privé (le pauvre) serait donc obligé de s’adapter aux réalités d’un marché ; donc, contraint par les déficits budgétaires des états !!
On se croirait revenu avant Reagan : strictement désopilant !
fifilafiloche est un authentique pince-sans-rire !
-
Je ne vois pourtant pas ce qu’il y a d’extraordinaire dans cette remarque. Peut être faut il un exemple plus simple : le prix du pétrôle augmente trop, tout le monde s’organise pour réduire sa consommation de carburant, toi et moi compris sans doute, les moyens sont multiples. Et bien si le coût salarial augmente trop, même cause même effet les entreprises s’organisent pour moins avoir à y recourir. Les machines outils en font partie, l’informatisation, la sous traitance et la délocalisation aussi, etc. La hauteur des prélèvements a donc un rapport assez fort avec la productivité des entreprises, impossible à évaluer précisément mais je ne vois pas où est le problème ?? Cela n’a pas forcément de rapport direct avec le billet initial, certes.
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@ Sisyphe, il me paraît clair que Fifilafoloche, Roland Verhille et leurs émules ici peuvent être qualifiés de poujadistes purs et durs au vu de leurs discours.
Pierre poujade, leader des petits commerçants qui faisait l’apologie de la fraude fiscale et de la désobéissance civique dans les années 60, 70, a été candidat à la présidence de la République !Il a également été candidat à deux reprises aux élections européennes : en 1979 sur la liste de Philippe Malaud, puis aux Élections européennes de 1984 en France sur une liste socioprofessionnelle de l’Union des Travailleurs Indépendants pour la Liberté d’Entreprise (U.T.I.L.E) de Gérard Nicoud, mais sans être élu.
Gérard Nicoud est un monsieur qui a, Le 9 avril 1969, enlevé plusieurs tonnes de dossiers à la perception de La Tour-du-Pin, bourgade de l’Isère afin d’appuyer la revendication que les pensions des retraités du petit commerce soient versées intégralement, sinon les dossiers seront brûlés. " s’est présenté aux Élections européennes de 1984 en France sur la liste de l’Union des Travailleurs Indépendants pour la Liberté d’Entreprise (U.T.I.L.E) avec Pierre Poujade.
Jean-Marie Le Pen, député poujadiste après les élections législatives de janvier 1956, s’inscrit dans cette lignée (Wikipedia).
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Si on va sur le terrain des candidats qui font appel à la désobéissance civique, pourquoi remontez vous si loin dans le temps, et ne citez vous pas José Bové ?
Pourquoi ne pas citer l’indescriptible rapprochement de Besancenot avec Jean-Marc Rouillan ? Tout le monde a certes droit à une deuxième chance, sauf qu’en 20 ans de prison ce dernier n’a jamais exprimé le moindre remord ni dans ses ouvrages ni dans ses discours quant aux meurtres abominables de son "parti". Intégrer un meurtrier (avec mobiles politiques !) non repenti à son parti, c’est civique pour un candidat ? -
Interview de Mr. Philippe Malaud, dans "Le Monde" du 7 juin 1979, sur ses positions européennes, intitulée
"Il faut remédier a la toute puissance de la social-démocratie"
-Défense des intérêts interprofessionnels des Français ( critique de l’indifférence des grands partis a ce thème ),
-Harmonisation des charges fiscales et sociales dans la communauté européenne ( elles doivent être ramenées au niveau de celles des concurrents allemands ),
-réduction du train de vie de l’Etat ( a l’image du programme de Mme Thatcher en Grande-Bretagne ),
-Suppression de l’interventionnisme, décentralisation, encouragement au profit a l’investissement et a l’épargne, politique familiale ( création d’un salaire maternel ), lancement de grands travaux régionaux.
-Critique du fonctionnement actuel de la communauté et notamment de l’absence de protection douanière, des atteintes au principe de préférence communautaire, des exces de pouvoir de la commission européenne, de l’absence de défense européenne ; nécessite d’une action communautaire en faveur des handicapes et contre la concurrence sauvage.
…"
Voilà qui me paraît justifier mon post ci-dessus. -
@ Donino : et si l’on évoque les moustaches, il y a Bové mais aussi bien d’autres.
Nicoud a agit POUR des intérêts privés. Bové a agit POUR la préservation de la nature. Le premier est communautariste, le second un universaliste.
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Non, l’arrachage de champs ne relève pas de la préservation de la nature. Le démantélement d’un restaurant McDonald non plus. Le motif est la protection des petits agriculteurs et plus généralement de l’agriculture traditionelle, motif donc noble mais pas plus que la protection de petits artisans ou commerçants. Si on est d’accord pour que l’un détruise tout ce qu’il veut mais pas l’autre, on fait du corporatisme.
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par JL (IP:xxx.x8.18.30) le 16 juillet 2008 à 10H56
Nicoud a agit POUR des intérêts privés. Bové a agit POUR la préservation de la nature. Le premier est communautariste, le second un universaliste.
Entièrement d’accord, JL !!!
Là où les communautaristes n’(agissent que pour leur propre intérêt, au détriment de l’intérêt public, Bové, comme tous les universalistes, prennent des risques personnels en agissant pour le bien public.
Toute la différence entre l’égoïsme et le sens commun.
Va faire comprendre ça aux tenants du chacun-pour-sa-gueule !! -
à domino30
Voilà une bien curieuse et simpliste manière d’analyser l’évolution du coût salarial ou de la part salariale dans les coûts des entreprises !
Le progrès technologique permet pour bien des activités d’avoir besoin de quelques pourcents de moins de salariés chaque année (2 à 3% les bonnes années). Cela ne se traduit évidemment pas par autant de réductions d’effectifs chaque année dans chaque entreprise, car il faut d’abord investir dans les processus pour obetnir cet effet.
En parallèle, nous voyons depuis une dizaine d’année des pays dont les populations sont énormes devenir des compétiteurs pour les industries manufacturières.
Les deux conjugués conduisent à une réduction massive des emplois dans l’industrie manufacturière dans les pays dit riches (les pays où un ouvrier d’usine n’est pas, comme en Inde ou en Chine payé 100 à 200 dollars par mois pour des semaines de 7 jours et des journées de 12 à 15h). Soit une inidustrie peut produire de manière automatisée et elle survit, soit elle ne peut pas et elle disparaît (ou se délocalise dans des pays à main d’oeuvre pas chère, en tenant compte d’un équilibre global avec les coûts de transport).
La soi-disant augmentation du coût salarial n’existe pas et ne peut donc jouer aucun rôle. Les salaires sont stables ou en légère décroissance par rapport au PIB depuis des années. Et ils représentent une part en nette décroissance de la valeur ajoutée des entreprises.
Ce qui a augmenté n revanche c’est la part redistribuée sous dorme de dividendes (10% de plus de la valeur ajoutée distribuée ainsi en 2007 si l’on compare à 1995).
-
A un moment, il faudrait peut-être essayer d’arrêter de prendre les gens pour des cons.
Le déficit du budget de l’état : 40 milliards, n’a pas empêché, cette année, les entreprises du caca-rente (les pôôôvres) de faire un bénéfice de 100 milliards ; dont 40% sont reversés directement aux actionnaires !
Tiens, coincidence, c’est la même somme que le déficit du budget...
Sur un PIB de 1.800 milliards, le déficit de 40 milliards, c’est à peu près 2,2%
On a vu que 120 à 170 milliards étaient passés, en 20 ans, des revenus du travail à ceux du capital (le pôôôvre)
On a vu aussi que les fraudes des entreprises (les pôôôôvres) étaient équivalentes au déficit : 40 milliards
Et on vient essayer de ratiboiser sur le dos des salariés (dont on rappelle que les salaires stagnent depuis 25 ans) le soi-disant trou de la sécu (5 milliards), et l’argent des retraites !
Et l’autre, il vient nous dire que le secteur privé (le pôôôvre) est obligé de s’aligner sur l’économie grevée par les déficits budgétaires des états : non, mais sérieux, vous y croyez encore vous-mêmes à vos salades ?-
Dans les années 50-60, la distribution entre les revenus du capital et du travail était quasiment identique à celle d’aujourd’hui et pourtant nous n’avions pas de problèmes et on ne parlait pas de cette distribution. Si l’on exclue la seconde guerre mondiale et trois années dans les années 30, la période 70-80 a été la seule fois, au cours du vingtième siècle, où la part du travail a constitué plus de 70% de la valeur ajoutée. La France est assez proche de la répartition au sein de l’Europe des 15 avec une part du capital légèrement plus faible et une part des salaires un peu plus élevée. En passant c’est à partir de l’arrivée de Mitterrand au pouvoir que cette distribution est repartie en faveur du capital.
Pensez -vous réellement qu’il est possible de prendre plus d’argent à ces entreprises sans qu’elles délocalisent ailleurs ? Changer une adresse fiscale n’est pas si difficile que ça.
Par rapport aux années 50-60 où la réparition capital-salaire était identique on peut aussi faire quelques comparaisons. Aujourd’hui nous avons 2 semaines de congès en plus et la durée de travail hebdomadaire a été réduite de 5h. Donc nous travaillons en théorie 13% de moins.
Il y a eu l’apparition du RMI, allocation de veuvage, allocation de parent isolé, allocation supplémentaire d’invalidité, allocation aux adultes handicapés, allocation d’insertion, allocation solidarité spécifique, allocation équivalent retraite, revenu de solidarité... soit plus de 14 milliards de dépenses supplémentaires sans compter les effets d’assistanat de certaines de ces lois.
Les dépenses de santé sont passées de 5% du PIB à presque 12% soit 85 milliards de plus par an. Les caisses de retraite sont maintenant déficitaires et oui on a pensé que passer de 65 ans à 60 ans l’âge de la retraite était une bonne chose alors que tout le monde a augmenté ce même âge de départ.
Le nombre de fonctionnaires est passé de moins de 5% des actifs dans les années 50 jusqu’au début des années 60 à 25% aujourd’hui voir plus si on compte tous les emplois financés indirectement par l’état. Je pense que le cout est supérieur à 100 milliards d’euros.
Donc certes les actionnaires des entreprises du CAC40 (vivant principalement à l’étranger) ont reçu plus de dividendes sur les profits (majoritairement réalisés à l’étranger aussi) mais ce n’est qu’une partie du problème. Nous avons aussi passé un grande nombre de lois et voté de grosses dépenses structurelles, certains diront qu’elles représentent des avancées sociales, certes mais elles ont un cout. -
à Fred qui écrit "Dans les années 50-60, la distribution entre les revenus du capital et du travail était quasiment identique à celle d’aujourd’hui"
Ceci est inexact, voir mes réponses à ronchonaire et sysiphe dans lesquelles je rappelle les chiffres
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Par ailleurs, comme rappelé dans l’article (toujours en ce qui concerne le privé, le pôôôôvre) :
« Le revenu salarial net n’a pratiquement pas augmenté depuis ces vingt-cinq dernières années », précise le quotidien Les Echos (5). Les approximations optimistes concèdent 16 % d’augmentation seulement entre 1987 et aujourd’hui. C’est aussi en 1987 que naissait le CAC 40, avec un indice 1 000. Il cotait 5 697 points le 11 décembre dernier : + 470 %, donc.-
à lire aussi : "Le consensus de Washington à l’européenne" en 4 articles
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Très intéressant
Un autre point de vue-
Bonjour Zen, on ne le dira jamais assez : il y a dette et dette. le discours libéral contre la dette amalgame les deux dettes dans le but de réduire la bonne dette à une peau de chagrin . Les avantages fiscaux ne dérangent pas la droite, et les libéraux s’en accomodent. En revache, les droitistes les plus archaïques comme les libéraux les plus acharnés voient dans la bonne dette un "manque à gagner" pour les profits. Une double peine à leurs yeux insupportables.
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Pourquoi l’Etat c’est à dire nous est obligé de renflouer des banques privées qui ne se gênent pas de facturer au prix fort leurs intêrets à l’Etat ?
Pourquoi le patrimoine de nos politiques ne serait-il pas indexé sur leurs résultats (réel) ? Mon patrimoine est fortement influencé par leurs résultats alors pourquoi pas le leur ?
Pourquoi la publicité sur les chaîne nationales est supprimées l’empéchant de créér ? Pourquoi m’impose t-on une augmentation de la redevance dans ces conditions ? Pourquoi justement cette publicité supprimée est redonnée aux opérateurs privés ?
J’ai bien d’autres questions, je suis jeune et je voudrais être moins idiot.
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Sarkozy demande aux irlandais de revoter, et nous on pourrai pas faire la meme chose avec lui ?
Juste pour voir ;)
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le petit magicien de SARKOZ prend un traité le change de nom et le ressort par la manchette pour le faire passer sans le vote des français, avec le vieux Giscard comme rédacteur....
voila y pas une bande de clowns amuseurs des foules, qui ne savent plus ou est le texte et ce qu’il y a dedans !! constitution européenne, banque européenne, états sosies lobotomisés, une marche vers le NOM... -
faillite de nos politiques qui ne sont plus que des pantins face aux déciseurs et aux acteurs financiers du NOM ou des divers organismes européens...
sans parler de tous les lobbyistes qui parcourent les assemblées electives chèques ou bonus à la main pour les "décider à voter " dans le sens de leurs intérêts....-
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C’est beau ces gens qui critiquent les banques parce qu’ils sont surendettés alors qu’ils ont contractés trop de crédit.
L’état français avait plusieurs choix : celui de réduire ses dépenses et conserver un budget équilibré (et donc ne pas payer d’intérêts) et celui
Par ailleurs même sous Jospin alors que la thune coulait à flot dans l’économie l’état n’a pas réussi à diminuer fortement sa dette alors que le nombre de privatisation ainsi que la revente des licences UMTS ont battus des records. La plupart des autres pays européens ont profités de ces périodes pour réduire leur dette. Nous non !
Enfin l’interdiction des prêts aux états par les banques centrales c’est pour éviter que les politiques irresponsables empruntent a la banque centrale et appauvrissent la monnaie pour financer des dépenses notamment sociales.
Mais visiblement la présence d’intérêt n’a pas été suffisante pour calmer les politiques. Crée t’on un RMI lorsque l’état est endetté ? Un politique sérieux aurait répondu non. Il aurait remis les finances excédentaires et éventuellement après crée le RMI. De même pour toutes les allocations sociales de merde type allocation parent isolé et autres. La vérité c’est que sans la CAF, les finances de la France se porteraient déja beaucoup mieux.
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par Marc Bruxman (IP:xxx.x77.186.233) le 20 juillet 2008 à 17H40
Enfin l’interdiction des prêts aux états par les banques centrales c’est pour éviter que les politiques irresponsables empruntent a la banque centrale et appauvrissent la monnaie pour financer des dépenses notamment sociales.
Mais visiblement la présence d’intérêt n’a pas été suffisante pour calmer les politiques. Crée t’on un RMI lorsque l’état est endetté ? Un politique sérieux aurait répondu non. Il aurait remis les finances excédentaires et éventuellement après crée le RMI. De même pour toutes les allocations sociales de merde type allocation parent isolé et autres. La vérité c’est que sans la CAF, les finances de la France se porteraient déja beaucoup mieux.
Sacré économiste, ce Bruxman !!
Alors que 13% de la population française est sous le seuil de pauvreté, lui il propose d’interdire le RMI et les allocations sociales "de merde" (sic), tout en approuvant, of course, la dépénalisation du droit des affaires pour les cols blancs.
Ou comment aggraver la pauvreté et renforcer la richesse ; voilà une solution qu’elle est bonne, pour la consommation et la croissance, sachant que les riches sont déjà à donf de leurs dépenses, et que le reste, ils le placent !
Par ailleurs, mon brave, pour la dette, tu mens : la France est au dessous de la moyenne du niveau européen. Quand on veut essayer de faire le malin, il ne faut parler que de choses qu’on connait ; sinon, on passe pour un con.
Remarque, t’as pas besoin de ça : ça vient plutôt naturellement chez toi...
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Juste pour info :
Près des trois quarts des obligations souveraines continueront à être émises par les pays de la zone euro. Au premier rang desquels on retrouve sans surprise l’Italie avec ses 200 milliards d’émissions obligataires prévues en 2007 (23 % du total), l’Allemagne (19 %), la France (13 %), puis le Royaume-Uni (11 %). Dix-sept des quarante-deux pays européens, dont l’Italie, l’Allemagne et la Turquie, solliciteront ainsi davantage le marché obligataire en 2007 qu’en 2006. En revanche, la France, les Pays-Bas et l’Espagne devraient se montrer plutôt moins actifs que l’année dernière.
Autant dire que les titres souverains européens demeurent pour une large part de première qualité. 55 % des obligations souveraines bénéficient du prestigieux triple A et seuls 7 % des titres émis en Europe - principalement par la Turquie - sont notés en catégorie dite ” spéculative “.
Endettes à 80 % à taux fixe
Tous ne sont pourtant pas égaux face à la remontée des taux d’intérêt. ” Les États qui sont peu endettés à court terme et qui ont emprunté à long terme à des taux fixes très avantageux ces dernières années sont les mieux protégés “, remarquent les analystes de Standard & Poor’s. C’est le cas de la majorité des pays européens : la plupart d’entre eux sont endettés à 80 % à taux fixe. En revanche, les pays scandinaves et la Suisse pourraient davantage souffrir de la remontée des taux d’intérêt : plus de 20 % de leur dette présente une échéance inférieure à un an.
De même, le ratio de ce refinancement global (dette à court mais aussi à long terme) de certains pays est particulièrement élevé. En Turquie, c’est quasiment l’équivalent de 20 % du PIB qui arrivera à maturité en 2007. Ce ratio est également élevé en Belgique et en Italie où il atteint 18 %, contre 8 % en France.
Et encore ....
http://idata.over-blog.com/0/59/04/76//dette-m-nage-euro-07.jpg
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Sacré économiste, ce Bruxman !!
Alors que 13% de la population française est sous le seuil de pauvreté, lui il propose d’interdire le RMI et les allocations sociales "de merde" (sic),
Ben peut être que ca améliorerait le salut de tout le monde y compris de ces 13% sur le moyen terme. Entre ceux qui chercheraient du boulot (alors que la non) et l’augmentation de l’emploi lié à la moindre taxation le système serait grandement bénéficiaire.
Il ne faut jamais oublier que l’impot sur le revenu sert UNIQUEMENT à payer les intérêts de la dette publique française. Et bien excuse moi mais ca me fait chier de lacher plus de 2000 € par an pour payer les intérêts d’une politique irresponsable. Surtout que toutes ces allocs et trucs du genre je n’en ai jamais bénéficié.
Remettre les comptes à l’équilibre et supprimer ainsi l’IR qui n’aurait alors plus lieu d’être,ca ce serait vraiment révolutionnaire.
Parce que sinon continuons à dépenser plus que les moyens du pays. Un jour on ne pourra plus payer... Et la c’est pas 13% de pauvres que l’on aura mais 50%...
tout en approuvant, of course, la dépénalisation du droit des affaires pour les cols blancs.
Suppositions de ta part...
Ou comment aggraver la pauvreté et renforcer la richesse ; voilà une solution qu’elle est bonne, pour la consommation et la croissance, sachant que les riches sont déjà à donf de leurs dépenses, et que le reste, ils le placent !
D’après la même enquête que celle que tu cites plus haut, moins de 10% des français gagnent plus de 2700 € par mois. Ce n’est pas un salaire si énorme que cela. Je peux t’assurer que même avec ce salaire tu ne place pas de si grosses sommes que cela de coté à moins de vouloir vivre comme un prolo.
Je te garantis que ces gens la si tu diminue leurs impots, ils vont consommer. Et pour diminuer les impots, charges et taxations, il faut remettre ces putains de comptes publics à l’équilibre. Ce qui permettra de rembourser progressivement la dette.
Ah oui sans compter que les plus pauvres vont consommer des produits d’importation à faible valeur ajoutée ce qui est normal. Alors que le plus riche prendra peut être une femme de ménage ou une garde d’enfants à domicile. Le premier ne crée que très peu d’emplois, le second si.
Par ailleurs, mon brave, pour la dette, tu mens : la France est au dessous de la moyenne du niveau européen. Quand on veut essayer de faire le malin, il ne faut parler que de choses qu’on connait ; sinon, on passe pour un con.
J’ai dit que nos voisins avaient réduit leur dette ou au minimum leur déficits et nous non. L’espagne est par exemple excédentaire.
Remarque, t’as pas besoin de ça : ça vient plutôt naturellement chez toi...
Comme les insultes chez toi...
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Tous les impots que l’on pourrait supprimer si il n’y avait pas de dette :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France#Service_et_charge_de_la_dette
Au choix :- Presque toute la TVA.
- Ou tous les impots directs cumulés à savoir : Impot sur le Revenu, Impot sur les Sociétés et ISF.
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Merci Marc B. Vous êtes précieux par votre connaissance des dossiers, et vos argumentations serrées. Le contraste avec la bétise crasse de ce Babeuf en charentaises est saisissant, et fournit à ce forum son intérêt...
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Intervention du péripatate tout à fait impayable, qui justifie les arguments les plus réacs : suppression de la CAF, du RMi, etc... uniquement pour défouler sa petite hargne , sans aucun argument !!
Encore, encore !! -
Grandeur et décadence du péripatate !!
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par Marc Bruxman (IP:xxx.x77.186.233) le 20 juillet 2008 à 21H03
Il ne faut jamais oublier que l’impot sur le revenu sert UNIQUEMENT à payer les intérêts de la dette publique française. Et bien excuse moi mais ca me fait chier de lacher plus de 2000 € par an pour payer les intérêts d’une politique irresponsable. Surtout que toutes ces allocs et trucs du genre je n’en ai jamais bénéficié.
Quant à bruxman, tout est dit !
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à Marc Bruxman qui écrit :
"La plupart des autres pays européens ont profités de ces périodes pour réduire leur dette. Nous non ! "
Voilà un scoop et vous pourriez nous lister les pays qui ont diminué leur dette et de combien ?
Si c’est la plupart et que personne ne le savais vous pouvez postuler pour le Nobel
Mais il faudra expliquer à Eurostat que leurs chiffres ne valent rien....
"la revente des licences UMTS ont battus des records."
Si vous consultez le site de l’ARCEP, vous pourrez voir que pour la France comme pour l’Italie, la vente des fréquences pour l’UMTS a rapporté beaucoup moins que pour l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Les derniers à le faire l’ont fait alors que la bulle des dotcoms avait crevé et du coup....
"Enfin l’interdiction des prêts aux états par les banques centrales c’est pour éviter que les politiques irresponsables empruntent a la banque centrale et appauvrissent la monnaie pour financer des dépenses notamment sociales. "
Il est vrai que ce que l’on a vu cette année, comme en 2000-2001, comme en 1987 etc. ce sont des banquiers et financiers irresponsables qui ont créé des titres et liquidités à tout va et qui finalement empruntent des centaines de milliards au banques centrales et appauvrissent des monnaies ou les contribuables pour engraisser quelques gros malins....
"Crée t’on un RMI lorsque l’état est endetté ? Un politique sérieux aurait répondu non. Il aurait remis les finances excédentaires et éventuellement après crée le RMI. De même pour toutes les allocations sociales de merde type allocation parent isolé et autres. La vérité c’est que sans la CAF, les finances de la France se porteraient déja beaucoup mieux. "
2 remarques : par construction un RMI versé revient pour l’essentiel dans les caisses de l’état à coup de TVA à 19,6%
A contrario quand dans le cadre de la loi TEPA on efface des milliards d’euros d’impôts (+ ensuite la suppression de l’impôt de bourse et quelques autres mesures), cela va dans la poche de gens pour qui cela représente un surplus qui peut être investi (et générer ainsi d’autres baisses d’impôts, les niches fiscales sont là pour ça) et dont une partie sert à acheter des biens à l’étranger.
On voit clairement que votre préférence antisociale (au sens étymologique) est aussi assez peu rationnelle économiquement....
Vous avez d’autres arguments tout aussi édifiants en stock ?
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à le peripate qui écrit
"Merci Marc B. Vous êtes précieux par votre connaissance des dossiers, et vos argumentations serrées"
Ah, ça fait du bien de voir quelqu’un manifestement un tel talent dans le scond degré, on lit tellement de commentaires assez primitifs et à l’emporte pièce....grandiose....
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Les trous, de l’ Emental , dans le métal, du cul et autres, n’ont d’ existence propre que par rapport à la matière qui les entoure. Il en va de même pour certains Lerma et consorts. S’il n’y avait point de forums, où pourraient-ils déverser le résultat de leur immense connerie, qui n’a d’ égale que leur mauvaise foi ? En "postant" ce billet, je suis conscient de leur faire honneur, mais ce sera la seule fois, le mieux c’est d’ignorer leurs interventions. Bonjour à toutes et tous.
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