Juste pour info :
Près des trois quarts des obligations souveraines continueront à être émises par les pays de la zone euro. Au premier rang desquels on retrouve sans surprise l’Italie avec ses 200 milliards d’émissions obligataires prévues en 2007 (23 % du total), l’Allemagne (19 %), la France (13 %), puis le Royaume-Uni (11 %). Dix-sept des quarante-deux pays européens, dont l’Italie, l’Allemagne et la Turquie, solliciteront ainsi davantage le marché obligataire en 2007 qu’en 2006. En revanche, la France, les Pays-Bas et l’Espagne devraient se montrer plutôt moins actifs que l’année dernière.
Autant dire que les titres souverains européens demeurent pour une large part de première qualité. 55 % des obligations souveraines bénéficient du prestigieux triple A et seuls 7 % des titres émis en Europe - principalement par la Turquie - sont notés en catégorie dite ” spéculative “.
Endettes à 80 % à taux fixe
Tous ne sont pourtant pas égaux face à la remontée des taux d’intérêt. ” Les États qui sont peu endettés à court terme et qui ont emprunté à long terme à des taux fixes très avantageux ces dernières années sont les mieux protégés “, remarquent les analystes de Standard & Poor’s. C’est le cas de la majorité des pays européens : la plupart d’entre eux sont endettés à 80 % à taux fixe. En revanche, les pays scandinaves et la Suisse pourraient davantage souffrir de la remontée des taux d’intérêt : plus de 20 % de leur dette présente une échéance inférieure à un an.
De même, le ratio de ce refinancement global (dette à court mais aussi à long terme) de certains pays est particulièrement élevé. En Turquie, c’est quasiment l’équivalent de 20 % du PIB qui arrivera à maturité en 2007. Ce ratio est également élevé en Belgique et en Italie où il atteint 18 %, contre 8 % en France.
Et encore ....
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