à Vincent Perrier-Trudov
Le bon niveau n’est surotut pas celui des banques privées, surtout en l’absence de séparation entre les métiers et sans régulation comme actuellement. C’est comme ça qu’on a abouti depuis 20 ans à une série de crises financières massives, chacune liée à une création de liquidités sous forme de titres sans rapport avec la création de richesse qu’aurait impliqué la croissance des PIB.
Espérons que nous sortirons de ce système foldingue que vous paraissez défendre.
Le bon niveau c’est celui des banques centrales, à condition qu’elles s’en tiennent à des règles très strictes à la matière et surtout n’interviennent plus pour sauver des acteurs qui ont dérivé.
Malheureusement, à chaque crise les banques centrales et le FMI finissent par investir des sommes ahurissantes pour sauver des acteurs financiers qui ont dérivé (et enrichi quelques millionnaires de plus), car quand le crash serait trop grand elles ne peuvent plus se permettre de mesures drastiques qui entraîneraient une crise encore plus grave, au détriment de tous. En attendant l’argent public éponge à chaque fois les dettes privées (les prêts des banques centrales en pareil cas devenant vite des dons à court - moyen terme).
Il est donc nécessaire de réguler les circuits financiers avec une stricte supervision par les banques centrales et non avec des banques centrales qui créent de la monnaie pour sauver des acteurs d’un système financier irresponsable.