Sisyphe vient de nous démontrer qu un cheval bon marché était un cheval rare, donc cher, et ce de brillante façon. Félicitations !
La meilleure manière de ne pas faire de déficit, étrangement, ça constiste à ne pas dépenser plus qu on ne gagne. La gestion budgétaire de l Etat n aide cependant pas à remplir cet objectif, car à chaque niveau, on a tendance à arrondir au chiffre supérieur pour se donner de la marge. L accumulation de ces deltas d approximation mène à une inflation budgétaire qui pèse sur l ensemble de l économie, à tel point que l Etat n arrive plus à connaitre précisément le nomhbre de ses salariés. Ajouter à cela l obligation d empathie qui mène à faire des choix d investissement structurellement couteux (soutien d activités dépassées) et la nécessité de se maintenir au pouvoir (populisme).
L accumulation des charges oblige le secteur privé, qui lui n a d autre choix que de s adapter aux réalités d un marché qui s internationalise, à investir sur des machines. Plus les charges sont élevées, plus ce transfert se fait de façon drastique, à tel point que les services se deshumanisent (répondeurs téléphoniques, self service..). La France, championne des prélèvements, devient aussi championne de productivité et exclut les moins qualifiés du marché du travail. Voici très shematiquement le puzzle remis dans l ordre.
Je suis surpris dans l épisode financier de la fiction de l auteur, de ne voir aucune mention de la nationalisation du secteur bancaire sous Mittérand. C est de cette époque que l on doit la puissance du secteur bancaire français et l absence de réelle concurrence, ayant créé alors un oligopole de fait.