1) Il me semble que les lois qui interdisent l’homophobie ou des propos antisémites, la haine raciale ou religieuse etc.. ne sont pas seulement des lois protégeant la vie privée, mais qui vise la protection de l’ordre public « libéral » en général.
2) La provocation imbécile que constitue ces caricatures n’améliore en rien une situation déjà très tendue entre les populations. C’est plutôt le contraire qui se produit et il faut être aveugle ou vouloir l’affrontement dont nul ne peut maîtriser les conséquences, ni même prévoir l’issue, pour ne pas percevoir que le danger islamiste sort renforcé de la situation ainsi créée. Si un baril de poudre traîne quelque part celui qui lance l’allumette est responsable au moins moralement, sinon juridiquement, de l’explosion qu’il provoque et je ne vois pas en quoi cette provo-action islamophobe renforce l’esprit laïque (si ce n’est dans le fantasme de certains) dans notre pays et ailleurs
3) Dans une certaine mesure, la riposte hystérique de la part des extrémistes islamistes dans certains pays musulmans, aussi détestable et condamnable soit-elle, était prévisible ainsi que la solidarité des musulmans vis-à-vis de cette attaque fausse (tous les musulmans ne sont pas terroristes) et injurieuse contre le fondement même de leur croyances (Mahomet) présenté comme criminel par la caricature en question et donc cette caricature (Mahomet=terroriste) va tout à fait à l’encontre de notre objectif stratégique, à savoir désolidariser la masse des musulmans par rapport aux obscurantistes islamistes. Objectif indispensable pour qui milite pour la démocratie chez nous et ailleurs
En politique, mais aussi dans le vie en général, une éthique qui évalue nos actes en fonction de leurs conséquences est indispensable ; c’est même une ardente obligation pour qui veut se conduire d’une manière responsable.
Il n’ y a donc pas plus de liberté absolue dans le domaine de la liberté d’expression que dans celui de la liberté d’action : il faut savoir limiter la liberté de faire et de dire n’importe quoi, surtout publiquement, pour réduire le risque de violence qui est toujours indissociablement morale et physique. Nul n’irait insulter quelqu’un qui ne lui aurait rien fait sans en subir les conséquences et c’est très exactement l’effet que peut produit une caricature qui assimile la religion musulmane dans son ensemble -et donc tous les musulmans- au terrorisme.
Une telle provocation, les islamistes en rêvaient, certains prétendus journalistes l’ont faite.
Je ne peux pas me sentir solidaire d’une expression insultante, qu’elle soit consciente ou non (ce n’est pas le problème), objectivement au service du renforcement parallèle (en miroir) de l’islasmisme anti-démocratique et de l’islamophobie haineuse. Je sais que ma position n’est pas « politiquement correcte », mais je considère que les journaux sont aussi des acteurs politiques et donc qu’ils ont des responsabilités particulières pour ne pas pousser les individus et les groupes à des comportements passionnels potentiellement violents. La démocratie exige un climat de dialogue pacifié. Qui détruit ce climat sert, qu’il le veuille ou non, les ennemis de la démocratie.
16/12 12:03 - nadia
bonjour j aimerais pourquoi tant de soufrensse dans un couple au depart un belle amour puis la (...)
25/02 11:18 -
25/02 11:17 -
25/02 11:12 -
Rien interdit a ceux qui le souhaitent d’aller vivre dans les pays de la charia, surtout (...)
17/02 23:05 - lesamisdejob
Je n’ai pas la même interprétation que vous de l’étranger de Camus. Je vois en (...)
14/02 19:38 - Alain
Mon Dieu,si vous existez,(j’en doute !),épargnez moi les soufrances physiques,je me (...)
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