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Commentaire de Aragorn

sur Défilé du 14 juillet : quand les « droits-de-l'hommistes » font volte-face


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Aragorn Aragorn 16 juillet 2008 21:44

@ Claude : Marie Claude Magal et la famille du libraire Jean Jacques Graf, victimes des attentats du Mossad qui agit en toute impunité sur le sol hexagonal, sont des citoyens français eux aussi, et leur mémoire mérite d’etre défendue aussi bien que celle des militaires tués à Drakkar...

Ce n’est pas parce que ces assassinats perpétrés en france ont été "moins spectaculaires" qu’il faut les négliger. Le sang français, si l’on se met à le défendre sincèrement, est un, indivisible, qu’il soit versé par le Mossad ou le Hezbollah. A mon avis, placer dans le collimateur des indignations certains "soupçonnés" d’avoir les mains salis par ce sang et omettre d’y placer d’autres qui ne sont pas moins suspects que les premiers, est une attitude irresponsable et suspecte. Dans ce cadre, j’ai jugé util de rappeler les faits évoqués dans l’émission "Droit d’inventaire" diffusée sur France 3 le 14 05 08 car ça démontre à quel point l’attitude de "deux poids deux mesures" de certains porte préjudice, avant tout, aux causes qu’ils prétendent défendre, car elle remet en question aussi bien leur crédibilité que la sincérité de leurs intentions.

Dans ce défilé du 14, il y a des questions qui apparemment, semblent déranger beaucoup de monde, comme :

Si l’on veut s’attaquer à la dictature, pourquoi avoir épargner le dictateur égyptien ?
Si l’on veut s’attaquer aux Etats soupçonnés d’avoir du sang français sur les mains, pourquoi avoir épargné Israel, dont le service secret est soupçonné, entre autres, du meurtre de Marie Claude Magal et du libraire dont le nom ressemblait, par hasard, à celui du responsable du programme nucléaire des années 80 ?

Et puis, les médias n’ont pas fait autant de bruits sur le fichier Edvige ou les lois liberticides votées dans les pays du "monde libre" au nom de la guerre contre les terrorisme. Il faut quand meme avouer qu’une telle attitude sélective à l’égard de l’information est le moindre qu’on puisse dire scandaleuse. Car, au moment ou l’on pointe vers la dictature qui vient de l’extérieur, "profaner" les draps de notre "sanctuaire" de "démocratie" et de "liberté", on oublie (ou néglige) les véritables menaces pesant contre le système démocratiques, qui viennent de l’intérieur du système.

Il y a là de grandes plaies qui mériteraient bien d’etre ouvertes et explorées, car à force de se sanctuariser la notion de la réalité se corrompt et finit par faire passer inaperçus beaucoup de paradoxes et de contradictions, qui nous invitent plus que jamais à poser les véritables questions capables de nourrir de véritables réflexions.


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